Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, vient d'annoncer que son département prépare actuellement un nouveau modèle éducatif et économique pour les manuels scolaires, en prenant en compte les recommandations du Conseil de la Concurrence.
Le ministère de tutelle a précisé que "des alternatives au modèle actuel seront adoptées après consultation de tous les intervenants, y compris les éditeurs, les auteurs, les distributeurs, ainsi que le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique et en tenant compte de l'avis de la Commission permanente chargée du renouvellement et de l' adaptation continue des curricula et des programmes.
Cette annonce fait suite à une réponse écrite à une question adressée par le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni au ministre au sujet des dysfonctionnements du marché des manuels scolaires .
Benmoussa a expliqué ainsi que la diversité des manuels scolaires était l'une des principes consacrés par la Charte nationale de l'éducation et de la formation, selon le septième pilier relatif à la révision des programmes, des manuels scolaires et des supports éducatifs.
L'article 108 de ladite Charte stipule que” la production des manuels scolaires se fait sur la base de cahiers des charges précis, et d’approbation du contenu didactique, et ce, par le recours transparent à la concurrence des éditeurs, en adoptant le principe de la pluralité des références et des supports scolaire”.
Il est à rappeler que le Conseil présidé par Ahmed Rahou, avait publié un avis de 75 pages relatif au « fonctionnement concurrentiel du marché du livre scolaire », qui révèlent un nombre de failles sur le marché du livre scolaire. Parmi ces dysfonctionnements, le conseil avait cité en premier le modèle économique sous-tendant le marché du livre scolaire qui «est devenu contreproductif», car reposant sur une offre et une demande «artificiellement soutenue par des fonds publics et semi-publics» et en «total déphasage» avec les réalités économiques du marché.
Le rapport avait également déploré la production “massifiée” du livre scolaire, estimée entre 25 et 30 millions d’exemplaires de manuels «jetables» qui sont programmés et conçus à être utilisés une et une seule fois, soit une consommation de 3 à 4 livres en moyenne par élève et par an. Ce qui représente “un énorme gaspillage de ressources, de matières et d’énergie pour le pays”, déplore le même rapport. De plus, le rapport avait relevé l’absence de supports numériques complémentaires aux manuels scolaires.
Le ministère de tutelle a précisé que "des alternatives au modèle actuel seront adoptées après consultation de tous les intervenants, y compris les éditeurs, les auteurs, les distributeurs, ainsi que le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique et en tenant compte de l'avis de la Commission permanente chargée du renouvellement et de l' adaptation continue des curricula et des programmes.
Cette annonce fait suite à une réponse écrite à une question adressée par le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni au ministre au sujet des dysfonctionnements du marché des manuels scolaires .
Benmoussa a expliqué ainsi que la diversité des manuels scolaires était l'une des principes consacrés par la Charte nationale de l'éducation et de la formation, selon le septième pilier relatif à la révision des programmes, des manuels scolaires et des supports éducatifs.
L'article 108 de ladite Charte stipule que” la production des manuels scolaires se fait sur la base de cahiers des charges précis, et d’approbation du contenu didactique, et ce, par le recours transparent à la concurrence des éditeurs, en adoptant le principe de la pluralité des références et des supports scolaire”.
Il est à rappeler que le Conseil présidé par Ahmed Rahou, avait publié un avis de 75 pages relatif au « fonctionnement concurrentiel du marché du livre scolaire », qui révèlent un nombre de failles sur le marché du livre scolaire. Parmi ces dysfonctionnements, le conseil avait cité en premier le modèle économique sous-tendant le marché du livre scolaire qui «est devenu contreproductif», car reposant sur une offre et une demande «artificiellement soutenue par des fonds publics et semi-publics» et en «total déphasage» avec les réalités économiques du marché.
Le rapport avait également déploré la production “massifiée” du livre scolaire, estimée entre 25 et 30 millions d’exemplaires de manuels «jetables» qui sont programmés et conçus à être utilisés une et une seule fois, soit une consommation de 3 à 4 livres en moyenne par élève et par an. Ce qui représente “un énorme gaspillage de ressources, de matières et d’énergie pour le pays”, déplore le même rapport. De plus, le rapport avait relevé l’absence de supports numériques complémentaires aux manuels scolaires.