Publié par The Daily Signal, ce rapport est signé Robert Greenway et Amine Ghoulidi. Les deux chercheurs plaident pour désigner le Polisario comme organisation terroriste. Ils estiment que le front est devenu clairement un proxy et une menace terroriste au Sahel.
Les auteurs du rapport jugent qu'il est temps que les Etats-Unis cessent leur indulgence vis-à-vis du front séparatiste. "L’Amérique a déjà ignoré cette menace auparavant", expliquent-ils, rappelant qu'en 1988, "des missiles du Polisario ont abattu deux avions de l’Agence américaine pour le développement international, tuant cinq Américains, et les États-Unis n’ont pas réagi par des sanctions".
Le document dresse un portrait réaliste de ce qu'est devenu le Polisario. Les deux chercheurs rappellent que le front constitue une menace d'autant plus sérieuse pour la paix régionale qu'il s'est retiré unilatéralement du cessez-le-feu de 1991. "Ses dirigeants ont déclaré la région zone de guerre et repris les attaques le long du mur marocain", font-t-ils remarquer, soulignant que les consulats, les compagnies aériennes et les entreprises étrangères au Sahara sont désormais des « cibles légitimes » du front.
Le rapport met l'accent sur les liaisons dangereuses entre le Polisario et l'Iran. Cette proximité remonte à 1980, quand les miliciens du Polisario avaient posé pour les caméras internationales avec un portrait de Khomeini,. Les auteurs y voient "une tentative précoce d’obtenir des références révolutionnaires et le patronage iranien".
Le document évoque aussi le soutien militaire du régime de Téhéran qui passait par les instructeurs militaires du Hezbollah. En 2018, trois officiers du Hezbollah s'étaient rendus à Tindouf. "L’un d’entre eux était sous sanctions américaines pour terrorisme pour avoir orchestré le raid de Karbala en 2007 qui a tué cinq soldats américains", lit-on sur le brief.
Tous ces éléments sont, du point de vue de Robert Greenway et Amine Ghoulidi, assez suffisants pour classer le front sur la liste des organisations terroristes. Ce à quoi s'emploie actuellement le représentant, Joe Wilson, qui s'est félicité de ce rapport.
Le républicain, proche du président américain Donald Trump, a déclaré sur X qu'il compte bientôt soumettre sa proposition de loi au congrès. " La législation arrive bientôt", a-t-il écrit, ajoutant : "Trump va le régler".
Les auteurs du rapport jugent qu'il est temps que les Etats-Unis cessent leur indulgence vis-à-vis du front séparatiste. "L’Amérique a déjà ignoré cette menace auparavant", expliquent-ils, rappelant qu'en 1988, "des missiles du Polisario ont abattu deux avions de l’Agence américaine pour le développement international, tuant cinq Américains, et les États-Unis n’ont pas réagi par des sanctions".
Le document dresse un portrait réaliste de ce qu'est devenu le Polisario. Les deux chercheurs rappellent que le front constitue une menace d'autant plus sérieuse pour la paix régionale qu'il s'est retiré unilatéralement du cessez-le-feu de 1991. "Ses dirigeants ont déclaré la région zone de guerre et repris les attaques le long du mur marocain", font-t-ils remarquer, soulignant que les consulats, les compagnies aériennes et les entreprises étrangères au Sahara sont désormais des « cibles légitimes » du front.
Le rapport met l'accent sur les liaisons dangereuses entre le Polisario et l'Iran. Cette proximité remonte à 1980, quand les miliciens du Polisario avaient posé pour les caméras internationales avec un portrait de Khomeini,. Les auteurs y voient "une tentative précoce d’obtenir des références révolutionnaires et le patronage iranien".
Le document évoque aussi le soutien militaire du régime de Téhéran qui passait par les instructeurs militaires du Hezbollah. En 2018, trois officiers du Hezbollah s'étaient rendus à Tindouf. "L’un d’entre eux était sous sanctions américaines pour terrorisme pour avoir orchestré le raid de Karbala en 2007 qui a tué cinq soldats américains", lit-on sur le brief.
Tous ces éléments sont, du point de vue de Robert Greenway et Amine Ghoulidi, assez suffisants pour classer le front sur la liste des organisations terroristes. Ce à quoi s'emploie actuellement le représentant, Joe Wilson, qui s'est félicité de ce rapport.
Le républicain, proche du président américain Donald Trump, a déclaré sur X qu'il compte bientôt soumettre sa proposition de loi au congrès. " La législation arrive bientôt", a-t-il écrit, ajoutant : "Trump va le régler".