Chaque année, des millions de mètres cubes d’eau douce s’évaporent au Maroc sous l’effet des vagues de chaleur, effaçant en quelques semaines les bénéfices de mois de précipitations tant attendues. Si les pluies de 2025 ont enfin brisé un cycle de sécheresse de sept ans et permis de remplir partiellement les barrages, la canicule persistante met déjà à mal ces gains fragiles. Dans certaines régions où le thermomètre dépasse les 40 °C, l’eau durement accumulée s’évapore à grande vitesse, aggravant la pression sur des réserves déjà précaires. Le taux de remplissage des barrages est ainsi passé de 40,1 % en mai à 36,5 % au 21 juillet 2025, signe de pertes massives dues à l’évaporation. Face à ces pertes massives, plusieurs solutions s’annoncent efficaces, dont les films monomoléculaires, les couvertures flottantes, les panneaux solaires flottants… Des techniques qui, ailleurs dans le monde, réduisent l’évaporation jusqu’à 90 %.
Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Lundi 28 Juillet 2025, disponible en kiosque.
