« Le Pays des autres », 1er volume d’une trilogie que signe Leila Slimani,donne la parole à une narratrice furieuse et à une «héroïne» désemparée : Madame Mathilde Belhaj. Dans ce premier tome que Leila Slimani, Prix Goncourt de 2016 intitule «La guerre, la guerre, la guerre», tout est question de guerre, certes, mais surtout de violence.
De quelle violence s’agit-il cependant ? De celle du Gitan qui, en fouettant sa mule, fit sursauter Mathilde? La violence à la merci de laquelle vivent les hommes de la montagne? Ou encore de celle que Francis Lacoste a dénoncée à la radio suite aux attentats «terroristes» de 1955?
Un roman qui manque bêtement d’inlligence
On ne sait pas. Les descriptions sont souvent ou plates ou caricaturales, les répliques des personnages ressemblent à des scénarios de films sans fin et sans finesse. Quant à l’intrigue? Aucune idée.
Serait-ce alors une relecture de Leila Slimani de l’ « Impasse des deux palais » de Naguib Mahfouz ? On se le demande.
Ce roman manque, tout bêtement, d’intelligence, celle qui aurait pu éviter à toutes les Françaises dans le livre de jouer les pédagogues. Elle aurait permis à Mathilde de mieux repenser sa psyché plutôt que d’être offensée pour un tout ou pour un rien et elle aurait, sans doute, permis à Amine de mieux expliquer à sa femme l’existence d’une espèce d’hygiène même au milieu de ce qu’ils perçoivent uniquement comme «saletés». Qui sommes-nous pour remettre en question la grandeur du « Pays des autres » et la difficulté de l’intégrer? Des lecteurs, de simples lecteurs, qui ont eu la malchance de lire « La Littérature française pour les Nuls » et qui ont compris qu’il ne faut pas confondre auteur et narrateur, réalité et fiction, personnage (Adèle) d’un roman plutôt bien écrit, Dans le jardin de l’ogre et Selma, dans ce roman.
Leila Slimani, nous le rappelle, c’est une « fiction », pas un roman historique bien qu’elle y remercie ses amis historiens « qui ont eu la gentillesse de ""l’éclairer sur la vie au Maroc dans les années 50». Cela aurait offensé Georg Lukacs, sinon.
Dans les interviews notamment données sur Facebook, Leila Slimani parle clairement d’«une fresque familiale dont le but est d’installer les paysages et les odeurs». On est toutefois tristes de réaliser que ces odeurs ne se dégagent très souvent que d’une eau croupie, d’une mauvaise soupe ou tout simplement de la merde des ânes.
De quelle violence s’agit-il cependant ? De celle du Gitan qui, en fouettant sa mule, fit sursauter Mathilde? La violence à la merci de laquelle vivent les hommes de la montagne? Ou encore de celle que Francis Lacoste a dénoncée à la radio suite aux attentats «terroristes» de 1955?
Un roman qui manque bêtement d’inlligence
On ne sait pas. Les descriptions sont souvent ou plates ou caricaturales, les répliques des personnages ressemblent à des scénarios de films sans fin et sans finesse. Quant à l’intrigue? Aucune idée.
Serait-ce alors une relecture de Leila Slimani de l’ « Impasse des deux palais » de Naguib Mahfouz ? On se le demande.
Ce roman manque, tout bêtement, d’intelligence, celle qui aurait pu éviter à toutes les Françaises dans le livre de jouer les pédagogues. Elle aurait permis à Mathilde de mieux repenser sa psyché plutôt que d’être offensée pour un tout ou pour un rien et elle aurait, sans doute, permis à Amine de mieux expliquer à sa femme l’existence d’une espèce d’hygiène même au milieu de ce qu’ils perçoivent uniquement comme «saletés». Qui sommes-nous pour remettre en question la grandeur du « Pays des autres » et la difficulté de l’intégrer? Des lecteurs, de simples lecteurs, qui ont eu la malchance de lire « La Littérature française pour les Nuls » et qui ont compris qu’il ne faut pas confondre auteur et narrateur, réalité et fiction, personnage (Adèle) d’un roman plutôt bien écrit, Dans le jardin de l’ogre et Selma, dans ce roman.
Leila Slimani, nous le rappelle, c’est une « fiction », pas un roman historique bien qu’elle y remercie ses amis historiens « qui ont eu la gentillesse de ""l’éclairer sur la vie au Maroc dans les années 50». Cela aurait offensé Georg Lukacs, sinon.
Dans les interviews notamment données sur Facebook, Leila Slimani parle clairement d’«une fresque familiale dont le but est d’installer les paysages et les odeurs». On est toutefois tristes de réaliser que ces odeurs ne se dégagent très souvent que d’une eau croupie, d’une mauvaise soupe ou tout simplement de la merde des ânes.