
Après une année scolaire particulièrement troublée par la crise sanitaire et marquée par la querelle des écoles privées avec les parents d’élèves et l’échec de l’enseignement à distance, la prochaine rentrée s’annonce d’autant plus ambiguë que le ministère de tutelle a fait le choix de combiner entre l’enseignement présentiel et l’enseignement à distance.
Chaque année, la rentrée scolaire est pour un nombre de parents d’élèves des écoles privées un exercice onéreux d’autant que les écoles exigent le payement des frais d’inscription comme condition de réinscription avant même le démarrage des cours, il s’agit des frais d’assurance et d’inscription. S’ajoute à cela la facture des fournitures scolaires qui peut atteindre en moyenne 3000 dirhams pour un élève du privé, ce qui pousse certains parents à s’endetter pour acquérir les livres et les fournitures pour leurs enfants. En outre, le recours à l’enseignement à distance ne manquera pas de déclencher à nouveau une vieille querelle entre les parents et les patrons des établissements privés.
Une année mouvementée
L’année scolaire écoulée fut l’année de l’anarchie par excellence du secteur de l’enseignement privé. Face au vide juridique, les parents des élèves se sont trouvés seuls face aux patrons des établissements privés dont la majorité refusait toute réduction des frais de scolarité pendant les mois du confinement.
En outre, quelques-uns sont allés jusqu’à menacer de priver les élèves des cours à distance, d’autres ont voulu astreindre les parents à s’acquitter de leurs paiements en omettant de délivrer les documents administratifs des élèves tels que les attestations, les convocations aux examens régionaux etc…
Durant le confinement, les négociations entre les parents et les propriétaires des établissements privés ont aussitôt tourné à un dialogue de sourds. Quelques membres d’un comité de parents d’élèves d’une école privée à Rabat nous ont précisé que la direction était très rigide depuis le début des négociationss, ne faisant aucun compromis et s’est bornée à la position du cas par cas, c’est-à-dire qu’ils ont traité des cas particuliers des personnes touchées par la pandémie en demandant des justifications irréalistes ne serait-ce que pour leur accorder des réductions. Il en était de même dans plusieurs écoles dans plusieurs villes du Royaume.
En ce qui concerne les cours à distance, alors que le ministère s’est réjoui de leur succès, ils n’ont pas profité à l’ensemble des élèves surtout en milieu rural. Pour le reste, ils ont suscité plusieurs interrogations quant à leur qualité. À ce sujet, le comité de cette école de Rabat nous confie que les cours n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs parce que les moyens nécessaires n’ont pas étés fournis, l’utilisation de WhatsApp et le Zoom ne sont pas suffisants ni en quantité et ni en qualité.
Au milieu de ce désordre, les associations des parents d’élèves sont entrées en ligne pour demander l’intervention du ministère de tutelle pour résoudre ce conflit. Or, le ministre de l’Education Saaïd Amzazi a fait preuve de résignation en se contentant d’évoquer que son ministère n’a qu’une tutelle pédagogique sur les écoles privées faisant allusion à la loi 06.00 qui ne permet pas au ministère de l’Education nationale d’intervenir dans les différends d’ordre financier.
Une rentrée coûteuse pour les parents
Au-delà de l’incompréhension qu’a suscitée la récente décision du ministère, le coût de la rentrée représente un fardeau pour les parents d’autant plus que la rentrée coïncide avec la fin des vacances d’été. En effet, ces derniers payent les frais d’inscription à l’avance pour pouvoir réserver une place à leurs enfants pour l’année suivante. En général, les frais d'inscription varient entre 1500 et 4000 dirhams selon les écoles et les niveaux scolaires. « Les frais d’inscription pour la rentrée prochaine ne sont ni justifiables ni explicables, s’indigne Abdelouahhab JAMAI, parent d’élève d’un établissement privé. En somme, la rentrée scolaire peut coûter pour un parent jusqu'à 6000 dirhams, frais d’inscription et fournitures compris.
En définitive, la rentrée scolaire n’a jamais été aussi incertaine et imprévisible , à part l’incertitude sur la reprise des cours en présentiel, l’opinion publique a tendance à oublier que ça coûte énormément pour les parents des élèves des écoles privées. Ces derniers dont la majorité fait partie de la classe moyenne se trouvent dès le début de l’année au milieu d’une multitude de dépenses.
Chaque année, la rentrée scolaire est pour un nombre de parents d’élèves des écoles privées un exercice onéreux d’autant que les écoles exigent le payement des frais d’inscription comme condition de réinscription avant même le démarrage des cours, il s’agit des frais d’assurance et d’inscription. S’ajoute à cela la facture des fournitures scolaires qui peut atteindre en moyenne 3000 dirhams pour un élève du privé, ce qui pousse certains parents à s’endetter pour acquérir les livres et les fournitures pour leurs enfants. En outre, le recours à l’enseignement à distance ne manquera pas de déclencher à nouveau une vieille querelle entre les parents et les patrons des établissements privés.
Une année mouvementée
L’année scolaire écoulée fut l’année de l’anarchie par excellence du secteur de l’enseignement privé. Face au vide juridique, les parents des élèves se sont trouvés seuls face aux patrons des établissements privés dont la majorité refusait toute réduction des frais de scolarité pendant les mois du confinement.
En outre, quelques-uns sont allés jusqu’à menacer de priver les élèves des cours à distance, d’autres ont voulu astreindre les parents à s’acquitter de leurs paiements en omettant de délivrer les documents administratifs des élèves tels que les attestations, les convocations aux examens régionaux etc…
Durant le confinement, les négociations entre les parents et les propriétaires des établissements privés ont aussitôt tourné à un dialogue de sourds. Quelques membres d’un comité de parents d’élèves d’une école privée à Rabat nous ont précisé que la direction était très rigide depuis le début des négociationss, ne faisant aucun compromis et s’est bornée à la position du cas par cas, c’est-à-dire qu’ils ont traité des cas particuliers des personnes touchées par la pandémie en demandant des justifications irréalistes ne serait-ce que pour leur accorder des réductions. Il en était de même dans plusieurs écoles dans plusieurs villes du Royaume.
En ce qui concerne les cours à distance, alors que le ministère s’est réjoui de leur succès, ils n’ont pas profité à l’ensemble des élèves surtout en milieu rural. Pour le reste, ils ont suscité plusieurs interrogations quant à leur qualité. À ce sujet, le comité de cette école de Rabat nous confie que les cours n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs parce que les moyens nécessaires n’ont pas étés fournis, l’utilisation de WhatsApp et le Zoom ne sont pas suffisants ni en quantité et ni en qualité.
Au milieu de ce désordre, les associations des parents d’élèves sont entrées en ligne pour demander l’intervention du ministère de tutelle pour résoudre ce conflit. Or, le ministre de l’Education Saaïd Amzazi a fait preuve de résignation en se contentant d’évoquer que son ministère n’a qu’une tutelle pédagogique sur les écoles privées faisant allusion à la loi 06.00 qui ne permet pas au ministère de l’Education nationale d’intervenir dans les différends d’ordre financier.
Une rentrée coûteuse pour les parents
Au-delà de l’incompréhension qu’a suscitée la récente décision du ministère, le coût de la rentrée représente un fardeau pour les parents d’autant plus que la rentrée coïncide avec la fin des vacances d’été. En effet, ces derniers payent les frais d’inscription à l’avance pour pouvoir réserver une place à leurs enfants pour l’année suivante. En général, les frais d'inscription varient entre 1500 et 4000 dirhams selon les écoles et les niveaux scolaires. « Les frais d’inscription pour la rentrée prochaine ne sont ni justifiables ni explicables, s’indigne Abdelouahhab JAMAI, parent d’élève d’un établissement privé. En somme, la rentrée scolaire peut coûter pour un parent jusqu'à 6000 dirhams, frais d’inscription et fournitures compris.
En définitive, la rentrée scolaire n’a jamais été aussi incertaine et imprévisible , à part l’incertitude sur la reprise des cours en présentiel, l’opinion publique a tendance à oublier que ça coûte énormément pour les parents des élèves des écoles privées. Ces derniers dont la majorité fait partie de la classe moyenne se trouvent dès le début de l’année au milieu d’une multitude de dépenses.