Dans le même temps, le marché du blé tendre de mouture est stable, avec un prix maximum de 274 euros /t, alors que le prix du blé dur a atteint 548 euros/t. Le problème, selon les minotiers marocains, est que "les importations de blé dur canadien ne peuvent être remplacées par d'autres fournisseurs."
La situation des stocks de blé dur au Maroc est critique, le blé dur ne durera que deux à trois mois au maximum.
L'année dernière, le Maroc a connu l'une des pires sécheresses depuis des décennies, ce qui a entraîné une chute de 60 % de la production céréalière, qui est passée de 10,4 millions de tonnes en 2021 à seulement 3,3 millions de tonnes.
Le Maroc pourrait récolter cette année environ 3 millions de tonnes de blé tendre, 1 million de tonnes de blé dur et 1,3 million de tonnes d'orge.
Pour rappel, le Maroc devrait importé 2,5 millions de tonnes de blé tendre d'ici septembre, mais il aura besoin de 2,5 millions de tonnes supplémentaires d'ici fin juin 2024, a précisé Omar Yacoubi, président de la Fédération marocaine des commerçants de céréales (FNCL) dans une déclaration à Reuters.
Compte tenu d'une récolte nationale inférieure à la moyenne et à des prix élevés sur le marché international, le Maroc a prolongé les subventions à l'importation pour tout le blé de juillet à septembre, quelle que soit son origine, afin d'encourager les importations.
Dans ce sens, deux navires sont déjà en route vers le Maroc en provenance de Russie, chargés de 100 000 tonnes de blé, selon les explications fournies par Abdelkader Alaoui, président de la fédération des meuniers industriels FNM, à l'agence de presse.
Même si les prix russes restent compétitifs, les importateurs rencontrent des difficultés à effectuer leurs paiements en raison des sanctions occidentales contre la Russie, a-t-il poursuivi.
Les céréales d'origine russe représenteraient environ 5% des importations de blé du Maroc, dont la majeure partie proviendra de l'Union européenne, notamment de France, a indiqué M. Alaoui.
La situation des stocks de blé dur au Maroc est critique, le blé dur ne durera que deux à trois mois au maximum.
L'année dernière, le Maroc a connu l'une des pires sécheresses depuis des décennies, ce qui a entraîné une chute de 60 % de la production céréalière, qui est passée de 10,4 millions de tonnes en 2021 à seulement 3,3 millions de tonnes.
Le Maroc pourrait récolter cette année environ 3 millions de tonnes de blé tendre, 1 million de tonnes de blé dur et 1,3 million de tonnes d'orge.
Pour rappel, le Maroc devrait importé 2,5 millions de tonnes de blé tendre d'ici septembre, mais il aura besoin de 2,5 millions de tonnes supplémentaires d'ici fin juin 2024, a précisé Omar Yacoubi, président de la Fédération marocaine des commerçants de céréales (FNCL) dans une déclaration à Reuters.
Compte tenu d'une récolte nationale inférieure à la moyenne et à des prix élevés sur le marché international, le Maroc a prolongé les subventions à l'importation pour tout le blé de juillet à septembre, quelle que soit son origine, afin d'encourager les importations.
Dans ce sens, deux navires sont déjà en route vers le Maroc en provenance de Russie, chargés de 100 000 tonnes de blé, selon les explications fournies par Abdelkader Alaoui, président de la fédération des meuniers industriels FNM, à l'agence de presse.
Même si les prix russes restent compétitifs, les importateurs rencontrent des difficultés à effectuer leurs paiements en raison des sanctions occidentales contre la Russie, a-t-il poursuivi.
Les céréales d'origine russe représenteraient environ 5% des importations de blé du Maroc, dont la majeure partie proviendra de l'Union européenne, notamment de France, a indiqué M. Alaoui.
