Un match historique dans les provinces récupérées
Le 9 juillet 1976, Laâyoune a accueilli, à l’occasion de la Fête de la Jeunesse, le premier match officiel organisé par la Fédération Royale Marocaine de Football dans les provinces récupérées suite à la Marche Verte.
C’était l’occasion de célébrer à la fois la récupération de cette partie du Royaume et de donner le coup d’envoi à l’inclusion de ses jeunes dans le paysage sportif national.
Un stade rudimentaire, symbole fondateur
La rencontre s’est disputée dans l’unique espace alors consacré au football dans la ville (Laâyoune), une enceinte rudimentaire qui sera entièrement reconstruite par le Maroc en 1984, avant d’être renommée stade Cheikh Mohamed Laghdaf et inaugurée en 1985.
Avant cette transformation, le site ne comptait que de simples gradins découverts, une petite tribune recouverte de plaques de zinc et une aire de jeu en terre battue.
Des « marcheurs » en crampons
Ce premier match officiel s’inscrivait, en quelque sorte, dans la continuité de la Marche Verte menée en novembre 1975.
Les « marcheurs » de cette fois étaient des footballeurs, un corps arbitral et quelques dirigeants fédéraux, venus symboliquement porter les couleurs du Royaume dans les provinces nouvellement récupérées.
La Supercoupe des ‘’footballeurs marcheurs’’
Pour lancer la pratique institutionnelle du football dans ces provinces, le ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec la FRMF et les autorités locales de Laâyoune, a organisé la première Supercoupe du football national.
Elle a opposé le Mouloudia (MCO), champion (1974-1975), au Chabab Mohammedia (SCCM), vainqueur de la Coupe du Trône (1974-1975). Les deux équipes ont été choisies parce que la saison 1975-1976 était encore en cours.
Les acteurs d’un moment fondateur
Côté Mouloudia, on retrouvait notamment Kamal Smiri et Mustapha Tahiri ; le Chabab alignait des figures comme Faras, Acila, Driss Haddadi et Ahmed Glaoua.
Tous ces joueurs venaient d’être couronnés champions d’Afrique à Addis-Abeba.
L’arbitrage était confié à feu Haj M’hamed Larache, qui allait participer quelques mois plus tard à la première Coupe du Monde junior en Tunisie.
Un déplacement symbolique
La délégation a rallié Laâyoune, dont l’aéroport était encore à usage militaire, à bord d’un avion C-130 des Forces Armées Royales, en provenance de l’aéroport d’Anfa à Casablanca.
Le déplacement s’est effectué en aller-retour dans la même journée.
Une victoire du Chabab, sous le signe de la Marche Verte
Le match s’est joué devant des gradins pleins, en présence de hauts responsables civiles et militaires ainsi que de notables locaux, dans une ambiance empreinte de ferveur patriotique et de symbole national, même si les conditions atmosphériques étaient exécrables ce jour-là.
Le SCCM s’est imposé sur le score de 1-0, remportant ainsi cette Supercoupe historique, placée sous le label de la Coupe de la Marche Verte.
Le 9 juillet 1976, Laâyoune a accueilli, à l’occasion de la Fête de la Jeunesse, le premier match officiel organisé par la Fédération Royale Marocaine de Football dans les provinces récupérées suite à la Marche Verte.
C’était l’occasion de célébrer à la fois la récupération de cette partie du Royaume et de donner le coup d’envoi à l’inclusion de ses jeunes dans le paysage sportif national.
Un stade rudimentaire, symbole fondateur
La rencontre s’est disputée dans l’unique espace alors consacré au football dans la ville (Laâyoune), une enceinte rudimentaire qui sera entièrement reconstruite par le Maroc en 1984, avant d’être renommée stade Cheikh Mohamed Laghdaf et inaugurée en 1985.
Avant cette transformation, le site ne comptait que de simples gradins découverts, une petite tribune recouverte de plaques de zinc et une aire de jeu en terre battue.
Des « marcheurs » en crampons
Ce premier match officiel s’inscrivait, en quelque sorte, dans la continuité de la Marche Verte menée en novembre 1975.
Les « marcheurs » de cette fois étaient des footballeurs, un corps arbitral et quelques dirigeants fédéraux, venus symboliquement porter les couleurs du Royaume dans les provinces nouvellement récupérées.
La Supercoupe des ‘’footballeurs marcheurs’’
Pour lancer la pratique institutionnelle du football dans ces provinces, le ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec la FRMF et les autorités locales de Laâyoune, a organisé la première Supercoupe du football national.
Elle a opposé le Mouloudia (MCO), champion (1974-1975), au Chabab Mohammedia (SCCM), vainqueur de la Coupe du Trône (1974-1975). Les deux équipes ont été choisies parce que la saison 1975-1976 était encore en cours.
Les acteurs d’un moment fondateur
Côté Mouloudia, on retrouvait notamment Kamal Smiri et Mustapha Tahiri ; le Chabab alignait des figures comme Faras, Acila, Driss Haddadi et Ahmed Glaoua.
Tous ces joueurs venaient d’être couronnés champions d’Afrique à Addis-Abeba.
L’arbitrage était confié à feu Haj M’hamed Larache, qui allait participer quelques mois plus tard à la première Coupe du Monde junior en Tunisie.
Un déplacement symbolique
La délégation a rallié Laâyoune, dont l’aéroport était encore à usage militaire, à bord d’un avion C-130 des Forces Armées Royales, en provenance de l’aéroport d’Anfa à Casablanca.
Le déplacement s’est effectué en aller-retour dans la même journée.
Une victoire du Chabab, sous le signe de la Marche Verte
Le match s’est joué devant des gradins pleins, en présence de hauts responsables civiles et militaires ainsi que de notables locaux, dans une ambiance empreinte de ferveur patriotique et de symbole national, même si les conditions atmosphériques étaient exécrables ce jour-là.
Le SCCM s’est imposé sur le score de 1-0, remportant ainsi cette Supercoupe historique, placée sous le label de la Coupe de la Marche Verte.
