Peut-on vivre avec son passé, vivre de son passé, vivre en faisant appel à son passé ? Trois questionnements s’accrochant au présent certes, lorgnant certainement le futur. Vivre avec son antériorité n’est pas une prospection, plutôt une continuité temporelle. C’est là où on est souvent tenté d’éructer le « c’était mieux avant ».
Et ceci crible les neurones de trous béants. L’avant n’est jamais meilleur puisqu’on ne fait que le comparer à un présent qu’on exclut du quotidien parfois trop évolutif, répondant à des préoccupations confectionnées par soi-même à l’endroit d’une génération susceptible de relayer, le temps (mal) venu, pareil constat.
Mais ce passé se perpétue, ne lâchant jamais prise. Vivre de son passé est, un brin, plus complexe. Cela peut inquiéter parce qu’on ne le connaît pas ou enchanter parce qu’il est généreux. Dans le premier cas, on préfère l’oublier et aller de l’avant, se faire soi-même, réussir. Dans le second, on remue comme on veut sa cuillère en argent. Avec élégance on la respecte, avec arrivisme on la consume. Enfin, en faisant appel à son passé, on convoque un certain équilibre, conjuguant histoire et immédiateté.
Partant, ceux qui s’inquiètent de leur propre avenir, se mettent profondément le doigt dans l’œil, omettant de s’occuper du futur de leurs rejetons qui risquent d’adopter plus tard les mêmes réflexes. Faisons lire ces « élucubrations » à un Palestinien pacifiste mais contraint (hors Hamas) de revendiquer son espace et sa dignité, il affiche un air d’incompréhension, de désolation ou de mélancolie en prévision d’un devenir en continuel saccage. Les trois questionnements énumérés plus haut SONT la Palestine lorsqu’on y répond par l’affirmatif. Et la larme s’écrase devant les cris de douleur du présent.
Et ceci crible les neurones de trous béants. L’avant n’est jamais meilleur puisqu’on ne fait que le comparer à un présent qu’on exclut du quotidien parfois trop évolutif, répondant à des préoccupations confectionnées par soi-même à l’endroit d’une génération susceptible de relayer, le temps (mal) venu, pareil constat.
Mais ce passé se perpétue, ne lâchant jamais prise. Vivre de son passé est, un brin, plus complexe. Cela peut inquiéter parce qu’on ne le connaît pas ou enchanter parce qu’il est généreux. Dans le premier cas, on préfère l’oublier et aller de l’avant, se faire soi-même, réussir. Dans le second, on remue comme on veut sa cuillère en argent. Avec élégance on la respecte, avec arrivisme on la consume. Enfin, en faisant appel à son passé, on convoque un certain équilibre, conjuguant histoire et immédiateté.
Partant, ceux qui s’inquiètent de leur propre avenir, se mettent profondément le doigt dans l’œil, omettant de s’occuper du futur de leurs rejetons qui risquent d’adopter plus tard les mêmes réflexes. Faisons lire ces « élucubrations » à un Palestinien pacifiste mais contraint (hors Hamas) de revendiquer son espace et sa dignité, il affiche un air d’incompréhension, de désolation ou de mélancolie en prévision d’un devenir en continuel saccage. Les trois questionnements énumérés plus haut SONT la Palestine lorsqu’on y répond par l’affirmatif. Et la larme s’écrase devant les cris de douleur du présent.