Auteur du livre Yasmina Khadra ou la recherche de la vérité et de multiples articles scientifiques, Youssef Abouali, s’embarque dans l’aventure romanesque et s’attaque à la crise de l’homme postmoderne, avec son premier roman : L’homme normal.
Ce roman, difficile à classifier, raconte le parcours d’un jeune homme Kaamil dans sa quête existentielle, sa vie sera ponctuée par les drames qui s’abattent sur sa famille, dont des membres souffrent de maladies mentales, ensuite, au milieu de ce tumulte, surgit une histoire d’amour peu commune mais tragique.
L’auteur a commencé le roman par une partie intitulée « Ecrit sur commande » de son psychologue, où il lui assène des critiques, aussi bien formelles que professionnelles. La partie révèle la dimension antipsychanalytique de l’oeuvre. Le personnage n’est pas un fan de la psychanalyse, mais se livre à un psychologisme fin pour analyser sa personnalité et ses relations avec autrui.
Ce qui commence par une autobiographie, va être bouleversé dans la deuxième partie Ma vérité, où les informations données au psychologue seront niées, par moquerie ou par simple délassement et commence son histoire avec Malak qui promet le bonheur et l’équilibre à sa vie tumultueuse.
Dans la troisième partie qui constitue presque la moitié du roman, intitulée nos esprits et nos souliers vagabonds, c’est un autre genre d’écriture ; le narrateur va disparaitre et laisser place à une énorme prosopopée où c’est Malak, morte tragiquement, qui prend le relais, mais de l’au-delà. Elle raconte leur rencontre, leur relation, son suicide et surtout Kaamil après ce drame.
Un récit émouvant par son intensité, les faits comme les sentiments emportent le lecteur, l’obligent à se remettre en question et à penser son existence.
Dans la dédicace : « A la mémoire de ton âme immaculée. Repose en paix car ma rage déferlera bientôt sur leur race maudite et les réduira tous en cendres. », l’autobiographie se croise avec l’autofiction et cette immense colère de l’auteur le trahit à travers ce cri de rage contre une société qui fait l’autruche face aux problèmes qui rongent sa jeunesse; la maladie mentale influence crescendo les cas de suicides des jeunes.
Youssef Abouali, s’attaque dans son roman auto-fictif et postmoderne à un domaine peu romancé et qui demeure encore un sujet tabou à savoir les maladies mentales et le suicide, ces maux qui sont tus ou interprétés selon des repères religieux ou/et culturels et ne font que fragiliser l’identité des individus.
Le roman est captivant et peut être lu d’un trait.
Ce roman, difficile à classifier, raconte le parcours d’un jeune homme Kaamil dans sa quête existentielle, sa vie sera ponctuée par les drames qui s’abattent sur sa famille, dont des membres souffrent de maladies mentales, ensuite, au milieu de ce tumulte, surgit une histoire d’amour peu commune mais tragique.
L’auteur a commencé le roman par une partie intitulée « Ecrit sur commande » de son psychologue, où il lui assène des critiques, aussi bien formelles que professionnelles. La partie révèle la dimension antipsychanalytique de l’oeuvre. Le personnage n’est pas un fan de la psychanalyse, mais se livre à un psychologisme fin pour analyser sa personnalité et ses relations avec autrui.
Ce qui commence par une autobiographie, va être bouleversé dans la deuxième partie Ma vérité, où les informations données au psychologue seront niées, par moquerie ou par simple délassement et commence son histoire avec Malak qui promet le bonheur et l’équilibre à sa vie tumultueuse.
Dans la troisième partie qui constitue presque la moitié du roman, intitulée nos esprits et nos souliers vagabonds, c’est un autre genre d’écriture ; le narrateur va disparaitre et laisser place à une énorme prosopopée où c’est Malak, morte tragiquement, qui prend le relais, mais de l’au-delà. Elle raconte leur rencontre, leur relation, son suicide et surtout Kaamil après ce drame.
Un récit émouvant par son intensité, les faits comme les sentiments emportent le lecteur, l’obligent à se remettre en question et à penser son existence.
Dans la dédicace : « A la mémoire de ton âme immaculée. Repose en paix car ma rage déferlera bientôt sur leur race maudite et les réduira tous en cendres. », l’autobiographie se croise avec l’autofiction et cette immense colère de l’auteur le trahit à travers ce cri de rage contre une société qui fait l’autruche face aux problèmes qui rongent sa jeunesse; la maladie mentale influence crescendo les cas de suicides des jeunes.
Youssef Abouali, s’attaque dans son roman auto-fictif et postmoderne à un domaine peu romancé et qui demeure encore un sujet tabou à savoir les maladies mentales et le suicide, ces maux qui sont tus ou interprétés selon des repères religieux ou/et culturels et ne font que fragiliser l’identité des individus.
Le roman est captivant et peut être lu d’un trait.