L’hypertension s’impose aujourd’hui comme l’un des plus grands défis de santé publique au Maroc. Loin de faire les gros titres au quotidien, cette maladie chronique avance pourtant à pas feutrés, affectant des millions de vies sans toujours se manifester par des symptômes visibles. Et pourtant, le dernier rapport mondial de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient rappeler avec force la gravité de la situation. Près de 9,8 millions de Marocains âgés de 30 à 79 ans vivent avec une tension artérielle élevée. Plus alarmant encore, 6,2 millions d’entre eux n’ont pas réussi à contrôler cette condition, exposant leur organisme à des risques accrus d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques ou encore de complications rénales sévères.
Ces chiffres, au-delà de leur poids statistique, traduisent une urgence sanitaire bien réelle. L’Organisation mondiale de la Santé rappelle que l’hypertension demeure un tueur silencieux, d’autant plus dangereux qu’elle se manifeste rarement avant l’apparition de complications graves. L’analyse souligne plusieurs éléments qui contribuent à l’ampleur du problème au Maroc. Parmi eux figurent une consommation de sel excessive, une pratique insuffisante d’activité physique, une progression inquiétante du surpoids et de l’obésité, ainsi qu’un tabagisme encore largement répandu. À cela s’ajoutent un dépistage encore trop limité et un suivi thérapeutique souvent irrégulier, deux facteurs qui ne font qu’aggraver la situation.
Face à cette situation préoccupante, l’OMS recommande de généraliser la mesure systématique de la tension artérielle dans les centres de santé afin d’identifier les cas encore non diagnostiqués. Elle préconise également de simplifier les traitements en privilégiant les associations médicamenteuses sous forme d’un seul comprimé, tout en garantissant un accès régulier, abordable et durable aux médicaments essentiels.
L’organisation insiste par ailleurs sur la nécessité de former le personnel soignant, de recourir aux outils numériques pour assurer un meilleur suivi des patients, et de renforcer les campagnes de sensibilisation. Celles-ci devraient encourager une alimentation plus saine et une pratique plus régulière de l’activité physique, deux leviers essentiels pour prévenir l’hypertension et en limiter les conséquences.
Ces chiffres, au-delà de leur poids statistique, traduisent une urgence sanitaire bien réelle. L’Organisation mondiale de la Santé rappelle que l’hypertension demeure un tueur silencieux, d’autant plus dangereux qu’elle se manifeste rarement avant l’apparition de complications graves. L’analyse souligne plusieurs éléments qui contribuent à l’ampleur du problème au Maroc. Parmi eux figurent une consommation de sel excessive, une pratique insuffisante d’activité physique, une progression inquiétante du surpoids et de l’obésité, ainsi qu’un tabagisme encore largement répandu. À cela s’ajoutent un dépistage encore trop limité et un suivi thérapeutique souvent irrégulier, deux facteurs qui ne font qu’aggraver la situation.
Face à cette situation préoccupante, l’OMS recommande de généraliser la mesure systématique de la tension artérielle dans les centres de santé afin d’identifier les cas encore non diagnostiqués. Elle préconise également de simplifier les traitements en privilégiant les associations médicamenteuses sous forme d’un seul comprimé, tout en garantissant un accès régulier, abordable et durable aux médicaments essentiels.
L’organisation insiste par ailleurs sur la nécessité de former le personnel soignant, de recourir aux outils numériques pour assurer un meilleur suivi des patients, et de renforcer les campagnes de sensibilisation. Celles-ci devraient encourager une alimentation plus saine et une pratique plus régulière de l’activité physique, deux leviers essentiels pour prévenir l’hypertension et en limiter les conséquences.
