Un duo insoupçonné, une association qui mêle légèreté et sons plus atypiques que world. Avec des paroles déclamées en hébreu, en arabe et en français, l’étonnement touche allégrement à son paroxysme. On y chante moins qu’on ne s’y amuse. Et cela a l’air de fonctionner.
L’Israélien Matti Caspi, l’une des plus grandes stars de la variété hébraïque, s’adjoint du talent de l’intrépide humoriste marocain Gad Elmaleh et tricotent ensemble un «Ze Ze» zinzin où l’aérien le dispute à l’originalité. Un titre joyeux, livré sans chichi.
A cette curiosité s’ajoute un clip hybride où le fond vert s’impose en majesté. Nous voilà, du coup, face à un ovni musical, avec incrustation de décors et d’accessoires célébrant un pan du patrimoine marocain. Le juif sépharade marocain n’a pas, à priori, de lien direct avec l’artiste ashkénaze d’Europe de l’Est. Cela s’entend-t-il ? Non, car, heureusement, la réalité est autre. Et c’est la musique qui jouit d’un tel pouvoir.
L’humoriste Gad Elmaleh est l’intrus autoproclamé de l’espace musical avec quelques casseroles bien assumées, notamment en empruntant à son compatriote Saïd Mosker de larges lignes de l’un de ses hits. Mosker n’intente rien et Elmaleh évoque des souvenirs du «pays» qui l’auraient poussé à piétiner un droit intellectuel dont il aurait douloureusement souffert si les faits avaient été consignés en France où il vit en tant que citoyen hexagonal. Mais, finalement, on s’en tape.
Puisque le Sénégal est champion d’Afrique. Vous cherchez un lien entre ceci et cela ? De la même manière qu’on cherche l’accointance entre Gad et la musique. Ce n’est pas parce qu’Allah est miséricordieux qu’on va lui demander de tout absoudre !
L’Israélien Matti Caspi, l’une des plus grandes stars de la variété hébraïque, s’adjoint du talent de l’intrépide humoriste marocain Gad Elmaleh et tricotent ensemble un «Ze Ze» zinzin où l’aérien le dispute à l’originalité. Un titre joyeux, livré sans chichi.
A cette curiosité s’ajoute un clip hybride où le fond vert s’impose en majesté. Nous voilà, du coup, face à un ovni musical, avec incrustation de décors et d’accessoires célébrant un pan du patrimoine marocain. Le juif sépharade marocain n’a pas, à priori, de lien direct avec l’artiste ashkénaze d’Europe de l’Est. Cela s’entend-t-il ? Non, car, heureusement, la réalité est autre. Et c’est la musique qui jouit d’un tel pouvoir.
L’humoriste Gad Elmaleh est l’intrus autoproclamé de l’espace musical avec quelques casseroles bien assumées, notamment en empruntant à son compatriote Saïd Mosker de larges lignes de l’un de ses hits. Mosker n’intente rien et Elmaleh évoque des souvenirs du «pays» qui l’auraient poussé à piétiner un droit intellectuel dont il aurait douloureusement souffert si les faits avaient été consignés en France où il vit en tant que citoyen hexagonal. Mais, finalement, on s’en tape.
Puisque le Sénégal est champion d’Afrique. Vous cherchez un lien entre ceci et cela ? De la même manière qu’on cherche l’accointance entre Gad et la musique. Ce n’est pas parce qu’Allah est miséricordieux qu’on va lui demander de tout absoudre !
Anis HAJJAM