
Les paroles s’envolent, les écrits restent. Ce qui n’épargne personne. Même pas un génie du gabarit de Abdallah Ferkous. Le pluriel acteur-réalisateur-producteur explique dans une récente interview écrite que l’organisation d’un « casting s’assigne pour objectif de choisir les acteurs adéquats pour le tournage d’un lm (…) Force est de constater que le casting représente l’une des étapes importantes dans la concrétisation d’un projet artistique réussi et professionnel. La sélection de bons acteurs est la pierre angulaire de la réussite de toute initiative artistique ». Et voilà le boulot. Mais imaginons un lm sans casting… Cela alignerait une liste d’acteurs que Ferkous découvre à chaque tournage : Fadila Benmoussa, Bouchra Ahrich, Jaouad Sayh et quelques « nouvelles têtes » comme Abdelkhak Fahid. Ajoutons quelques lapalissades à ces grosses déclarations et nous voilà dénudés pour l’été : « Le cinéma, la télévision et le théâtre permettent d’apprendre, de découvrir et de divertir. Ces productions artistiques redorent le blason de nos traditions en mettant l’accent sur la protection de notre patrimoine et notre identité culturelle. De nos jours, l’audiovisuel est devenu, par excellence, un vrai moyen d’apprentissage et de découverte. » Défense de rire. Plus loin, puisque le tournage a lieu à Azilal, Ouzoud et Bzou, Ferkous nous empêche de mourir idiot : « Le public dans ce genre de contrées montagneuses est attiré plus par l’audiovisuel et l’art dramatique que par la culture orale. Ainsi, le divertissement véhiculé par les images et la scène de théâtre devient un moyen d’attirer et de galvaniser le public en général tout en attirant un grand nombre de touristes et de visiteurs. En outre, l’art du spectacle encourage les jeunes à s’ouvrir sur leur environnement extérieur, à pro - ter des expériences de la jeunesse citadine, à chercher à réaliser des projets, à investir et à entreprendre. » C’est de la pataphysique ou du paranormal ? Disons qu’il y a des claques qui se perdent.