
Imaginons, doucereusement, la partie d’une ville en joyeuse éperdue générationnelle, manquant de toute rationalité, la verve en conflit additionnel. Cette ville, en partie en expectative, ne comprend pas la loyauté qu’on lui doit et dont on la lui prive. En fait, elle est minée par le manque de jovialité qu’on s’acharne à lui déconstruire. Avec un rare spleen. Une bâtisse vieille à en donner des coliques. Cette ville d’espoir a mal, très mal. Elle le crie avec une abstraction digne des grandes taiseuses, vivant de grands moments de caresses à rebrousse poils, ces malédictions belles telles l’ingéniosité des grands bluffs musicalement en prose, dignes de poids plumes, d’insipidité contagieuse. Notre cité bienaimée est le fruit actuel de tergiversations fluides en décisions incompréhensibles, émanant de drogues aussi douces que la démarche de ceux qui l’administrent. Cette grosse partie de la ville rbatie, ancienne en bonne et lamentable forme, ne demande que respect : Sania gharbiya. Elle est, depuis quelques coups de pioches, dans l’attente d’une démolition sûre et assurée. C’est le cadre du projet « Ville des lumières » qui l’indispose. L’industrie immobilière est en marche, son exécution en mal de pierres. Restent les larmes en bienséance, ces chuchotements musclés qui interviennent en cravaches. La perspective d’un dessein bruit, étant, pour l’instant, comme pour l’avenir immédiat, réduits au néant.