En saluant PROMIS LE CIEL, le jury a souhaité distinguer une œuvre qui ose regarder le monde autrement, avec une force poétique rare et une vision artistique pleinement engagée dans le réel. Avec ce prix, le jury récompense un geste de cinéma courageux, qui invite à repenser notre rapport aux autres et à nous-mêmes.
Cette édition a révélé des œuvres audacieuses, portées par des cinéastes qui scrutent la complexité du monde avec une lucidité nouvelle. Le jury a décerné son Prix ex æquo à MY FATHER AND QADDAFI de Jihan K et à MEMORY de Vladlena Sandu : deux films profondément personnels, où l’intime rejoint la grande Histoire. Le Prix de la Mise en scène distingue Oscar Hudson pour STRAIGHT CIRCLE, dont la rigueur formelle et l’inventivité artistique ont marqué les esprits. Côté interprétation, Debora Lobe Naney est récompensée pour sa performance dans PROMIS LE CIEL d’Erige Sehiri, et Ṣọpẹ́ Dìrísù se voit remettre le Prix d’Interprétation masculine pour MY FATHER'S SHADOW d’Akinola Davies Jr. Le jury a également salué la justesse des acteurs Elliot Tittensor et Luke Tittensor dans STRAIGHT CIRCLE d’Oscar Hudson, leur attribuant une mention spéciale. Autant de choix qui témoignent de la vitalité de la compétition et d’un cinéma qui ose, surprend et émeut — porté par des visions singulières et des interprètes d’une puissance rare.
Présidé par Bong Joon Ho, le jury rassemblait des créateurs dont les parcours témoignent de l’ouverture du Festival à toutes les cinématographies. Aux côtés du réalisateur sud-coréen, le cinéaste brésilien Karim Aïnouz, le réalisateur marocain Hakim Belabbes, la cinéaste française Julia Ducournau, l’acteur et réalisateur iranien Payman Maadi, l’actrice américaine Jenna Ortega, la réalisatrice canado-coréenne Celine Song et l’actrice britannico-argentine Anya Taylor-Joy ont porté un regard pluriel, exigeant et profondément engagé sur les films en compétition.
Cette 22ᵉ édition a également été l’occasion de célébrer des figures majeures du septième art. JodieFoster, qui a reçu une Étoile d’or pour l’ensemble de sa carrière, a livré un discours bouleversant sur son rapport au cinéma :
« Je suis toujours guidée par le même amour : raconter des histoires, donner vie à des personnages, questionner nos liens et nos fragilités et explorer notre humanité.
Le cinéma nous offre quelques heures où nous pouvons rêver, vivre et appartenir à une communauté profondément humaniste. C’est le lieu où nous nous tenons la main, côte à côte, dans le noir. » Elle a par ailleurs tenu à rendre hommage au Maroc : « Cet enthousiasme et cette chaleur d’esprit, c’est le Maroc : un pays qui charme tous les sens. Quelle chance de le découvrir parmi vous. »
Le comédien égyptien Hussein Fahmi a, lui aussi, ému la salle en revenant sur son lien intime avec la ville ocre : « J’ai eu le plaisir d’assister à la première édition du festival. Je suis vraiment ravi et honoré par cet hommage et je suis également très heureux de revenir dans cette ville magique, Marrakech, où j’ai tourné l’un de mes tout premiers films My Blood, My Tears and My Smile (Damy wa dmoy wa ebtsamty) au début des années 70. Un souvenir que je chéris tendrement ! »
Moment particulièrement fort pour le public marocain, l’hommage rendu à Raouya — grande dame du cinéma national — a rassemblé de nombreux artistes venus saluer son parcours. Très émue, l’actrice a déclaré : « Il y a neuf ans je me tenais sur cette scène en tant que membre du jury. Je reviens cette année grâce aux réalisateurs qui ont eu confiance en ma modeste personne pour incarner leur imaginaire sur le petit et le grand écran pour le plaisir de notre cher public marocain et du public mondial. C’est une immense reconnaissance rendue à mon humble parcours empreint de passion artistique. Je dédie cet hommage au public marocain et aux Marocains du monde. »
Cette édition a révélé des œuvres audacieuses, portées par des cinéastes qui scrutent la complexité du monde avec une lucidité nouvelle. Le jury a décerné son Prix ex æquo à MY FATHER AND QADDAFI de Jihan K et à MEMORY de Vladlena Sandu : deux films profondément personnels, où l’intime rejoint la grande Histoire. Le Prix de la Mise en scène distingue Oscar Hudson pour STRAIGHT CIRCLE, dont la rigueur formelle et l’inventivité artistique ont marqué les esprits. Côté interprétation, Debora Lobe Naney est récompensée pour sa performance dans PROMIS LE CIEL d’Erige Sehiri, et Ṣọpẹ́ Dìrísù se voit remettre le Prix d’Interprétation masculine pour MY FATHER'S SHADOW d’Akinola Davies Jr. Le jury a également salué la justesse des acteurs Elliot Tittensor et Luke Tittensor dans STRAIGHT CIRCLE d’Oscar Hudson, leur attribuant une mention spéciale. Autant de choix qui témoignent de la vitalité de la compétition et d’un cinéma qui ose, surprend et émeut — porté par des visions singulières et des interprètes d’une puissance rare.
Présidé par Bong Joon Ho, le jury rassemblait des créateurs dont les parcours témoignent de l’ouverture du Festival à toutes les cinématographies. Aux côtés du réalisateur sud-coréen, le cinéaste brésilien Karim Aïnouz, le réalisateur marocain Hakim Belabbes, la cinéaste française Julia Ducournau, l’acteur et réalisateur iranien Payman Maadi, l’actrice américaine Jenna Ortega, la réalisatrice canado-coréenne Celine Song et l’actrice britannico-argentine Anya Taylor-Joy ont porté un regard pluriel, exigeant et profondément engagé sur les films en compétition.
Cette 22ᵉ édition a également été l’occasion de célébrer des figures majeures du septième art. JodieFoster, qui a reçu une Étoile d’or pour l’ensemble de sa carrière, a livré un discours bouleversant sur son rapport au cinéma :
« Je suis toujours guidée par le même amour : raconter des histoires, donner vie à des personnages, questionner nos liens et nos fragilités et explorer notre humanité.
Le cinéma nous offre quelques heures où nous pouvons rêver, vivre et appartenir à une communauté profondément humaniste. C’est le lieu où nous nous tenons la main, côte à côte, dans le noir. » Elle a par ailleurs tenu à rendre hommage au Maroc : « Cet enthousiasme et cette chaleur d’esprit, c’est le Maroc : un pays qui charme tous les sens. Quelle chance de le découvrir parmi vous. »
Le comédien égyptien Hussein Fahmi a, lui aussi, ému la salle en revenant sur son lien intime avec la ville ocre : « J’ai eu le plaisir d’assister à la première édition du festival. Je suis vraiment ravi et honoré par cet hommage et je suis également très heureux de revenir dans cette ville magique, Marrakech, où j’ai tourné l’un de mes tout premiers films My Blood, My Tears and My Smile (Damy wa dmoy wa ebtsamty) au début des années 70. Un souvenir que je chéris tendrement ! »
Moment particulièrement fort pour le public marocain, l’hommage rendu à Raouya — grande dame du cinéma national — a rassemblé de nombreux artistes venus saluer son parcours. Très émue, l’actrice a déclaré : « Il y a neuf ans je me tenais sur cette scène en tant que membre du jury. Je reviens cette année grâce aux réalisateurs qui ont eu confiance en ma modeste personne pour incarner leur imaginaire sur le petit et le grand écran pour le plaisir de notre cher public marocain et du public mondial. C’est une immense reconnaissance rendue à mon humble parcours empreint de passion artistique. Je dédie cet hommage au public marocain et aux Marocains du monde. »
Invité fidèle du Festival, Guillermo del Toro a également reçu un hommage à Marrakech, ville avec laquelle il entretient une relation créative et affective forte. « C’est un très grand honneur d’être distingué parmi des amis, au sein de l’un des plus grands festivals au monde. Marrakech incarne le cinéma et restera toujours un refuge, un havre pour les cinéastes de toutes générations, ainsi qu’une fenêtre ouverte sur le cinéma mondial » a-t-il déclaré en recevant son Étoile d’or.
Au-delà des projections, le public a pu assister aux « Conversations », l’un des moments privilégiés du Festival. Réunissant des figures majeures venues partager leur parcours et leur regard sur le 7ᵉ art, ces rencontres ont permis d’aborder la création sous toutes ses formes. Des voix fortes du cinéma mondial — parmi lesquelles Bong Joon Ho, Guillermo del Toro, Jodie Foster, Bill Kramer, Directeur général de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, Jafar Panahi, Tahar Rahim ou encore Yousra — ont dialogué avec le public et les professionnels, dans l’esprit d’échange et de curiosité qui caractérise Marrakech.
Le public, quant à lui, a répondu présent avec un engouement renouvelé : plus de 47 000 spectateurs ont assisté aux projections, dont 7 000 enfants et adolescents dans le cadre du programme Jeune Public et Famille, confirmant l’importance de la transmission qui fait partie de l’ADN du Festival.
Les Ateliers de l’Atlas ont une nouvelle fois démontré le rôle moteur qu’ils jouent pour les cinémas du continent et de la région. Avec 350 professionnels réunis autour de 28 projets, cet espace de mentorat, d’incubation et d’accompagnement artistique a soutenu des œuvres prometteuses qui nourriront, demain, les écrans internationaux.
Sous la Présidence Effective de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, la dimension sociale du Festival a continué de se concrétiser sur le terrain. Une nouvelle campagne de lutte contre la cécité a été menée du 1ᵉʳ au 5 décembre à Tahannaout au profit des populations sinistrées d’Al Haouz, permettant 3 000 consultations et 400 chirurgies de la cataracte, dans un geste solidaire qui prolonge l’engagement du Festival.
Ainsi s’achève une édition marquée par la découverte, le partage et l’audace. À Marrakech, des parcours singuliers se sont dévoilés, des dialogues se sont noués, et des œuvres ont trouvé un écho auprès d’un public attentif. En révélant de nouveaux talents et en saluant des cinéastes confirmés, le Festival International du Film de Marrakech poursuit ce qui fait son identité : un lieu où le cinéma circule librement et continue de rapprocher ceux qui le font et ceux qui le regardent.
Au-delà des projections, le public a pu assister aux « Conversations », l’un des moments privilégiés du Festival. Réunissant des figures majeures venues partager leur parcours et leur regard sur le 7ᵉ art, ces rencontres ont permis d’aborder la création sous toutes ses formes. Des voix fortes du cinéma mondial — parmi lesquelles Bong Joon Ho, Guillermo del Toro, Jodie Foster, Bill Kramer, Directeur général de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, Jafar Panahi, Tahar Rahim ou encore Yousra — ont dialogué avec le public et les professionnels, dans l’esprit d’échange et de curiosité qui caractérise Marrakech.
Le public, quant à lui, a répondu présent avec un engouement renouvelé : plus de 47 000 spectateurs ont assisté aux projections, dont 7 000 enfants et adolescents dans le cadre du programme Jeune Public et Famille, confirmant l’importance de la transmission qui fait partie de l’ADN du Festival.
Les Ateliers de l’Atlas ont une nouvelle fois démontré le rôle moteur qu’ils jouent pour les cinémas du continent et de la région. Avec 350 professionnels réunis autour de 28 projets, cet espace de mentorat, d’incubation et d’accompagnement artistique a soutenu des œuvres prometteuses qui nourriront, demain, les écrans internationaux.
Sous la Présidence Effective de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, la dimension sociale du Festival a continué de se concrétiser sur le terrain. Une nouvelle campagne de lutte contre la cécité a été menée du 1ᵉʳ au 5 décembre à Tahannaout au profit des populations sinistrées d’Al Haouz, permettant 3 000 consultations et 400 chirurgies de la cataracte, dans un geste solidaire qui prolonge l’engagement du Festival.
Ainsi s’achève une édition marquée par la découverte, le partage et l’audace. À Marrakech, des parcours singuliers se sont dévoilés, des dialogues se sont noués, et des œuvres ont trouvé un écho auprès d’un public attentif. En révélant de nouveaux talents et en saluant des cinéastes confirmés, le Festival International du Film de Marrakech poursuit ce qui fait son identité : un lieu où le cinéma circule librement et continue de rapprocher ceux qui le font et ceux qui le regardent.






















