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Au moment où les relations maroco-britanniques sont en plein essor à tous les niveaux, l’Algérie veut promouvoir ses relations avec Londres à l’instar des pays avec lesquels s’est allié le Maroc ces dernières années. À peine est-il revenu du Maroc où il avait effectué une visite officielle que le ministre d'État à l'Asie du Sud et au Commonwealth, Lord Ahmad, a reçu le Chef de la Diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, envoyé en urgence par le gouvernement du voisin de l’est.
Une réaction érigée en tradition par l’Algérie dont le ministre prend ses valises dès qu’un pays se rapproche du Maroc de peur de le voir se positionner en faveur du Royaume dans la question du Sahara, comme ce fut le cas avec la Serbie et le Portugal.
Au menu des discussions, plusieurs questions régionales d’intérêt commun, dont la question palestinienne. Le communiqué publié par le ministère algérien des Affaires étrangères n’évoque pas la question du Sahara parmi les sujets discutés par les deux responsables. Or, la mention des “questions régionales”, suffit pour soupçonner que le dossier aurait forcément été abordé. Alger, rappelons-le, ne rate pas la moindre occasion pour évoquer ce sujet dans les discussions formelles avec d’autres pays.
Force est de constater que le Royaume-Uni a voté pour la résolution 2703 du Conseil de Sécurité qui a conforté la thèse du Maroc et souligné la pertinence du plan d’autonomie. Une résolution dont se sont abstenus de voter les alliés traditionnels de l’Algérie, à savoir la Russie et le Mozambique.
Pour rappel, Lord Ahmed s’est rendu, le 9 novembre, au Maroc dans le cadre d’une visite officielle où il s’est entretenu avec le Chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita. À cette occasion, le ministre britannique, qui a multiplié les visites au Maroc ces derniers mois, a dit tout le bien qu’il pense du Royaume, en déclarant que les liens entre le Royaume-Uni et le Maroc "sont plus solides qu'ils ne l'ont jamais été".
