Une initiative mobilisatrice de toutes les parties concernées, gouvernements, employeurs et société civile à même d’attirer l’attention sur l’étendue du fléau et aboutir à des actions concrètes à mettre en œuvre pour y faire face.
A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre, ce vendredi 12 juin, cette journée qui est aussi une opportunité d’examiner de plus près les dispositions à mettre en place pour lutter contre ce phénomène qui touche aux droits fondamentaux des enfants.
Aussi convient-il de préciser que, commémorée cette année sous le thème «Covid-19: Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais », cette journée intervient dans un contexte fort imprégné de crise sanitaire causée par le nouveau Coronavirus et ses conséquences socio-économiques.
Lesquelles conséquences impactent à leur tour tant le niveau de vie que les moyens de subsistance des populations dont les enfants sont souvent les premiers à en pâtir. Des chiffres significatifs.
Aux Nations Unies, on estime déjà à 152 millions (64 millions de filles et 88 millions de garçons) le nombre d’enfants astreints au travail des enfants dans le monde, ce qui représente l’équivalent d’un enfant sur dix à l’échelle mondiale.
Près de la moitié de ces enfants (48 %) ont entre 5 et 11 ans, 28 % sont âgés de 12 à 14 ans et 24 % sont âgés de 15 à 17 ans. Et l’agriculture est, de loin, le secteur le plus important pour le travail des enfants. Il représente 71 % de l’ensemble des enfants astreints au travail des enfants, devant le secteur des services (17 %) et celui de l’industrie (12 %).
Des chiffres actualisés seraient dévoilés ce vendredi et l’Organisation Internationale du Travail et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance promettent de lancer, en la circonstance, un document conjoint qui passe en revue les effets de la crise du COVID-19 sur le travail des enfants et mettrait en avant les tendances dégagées depuis le début de la crise, en plus des recommandations à même d’en réduire les conséquences.
Etat des lieux au Maroc
Au Maroc, bien que les pouvoirs publics aient œuvré ces dernières années à la mise en place de diverses mesures et à la ratification d’un grand nombre de conventions et protocoles, ce fléau perdure encore. A ce titre, les chiffres du HCP révèlent, qu’en 2017, sur les 7.049.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 247.000 exercent un travail dont celui de 162.000 d’entre eux revêt un caractère dangereux. Et quatre régions du Royaume abritent 70% des enfants astreints à ce type de travail. La région de Casablanca-Settat vient en tête avec 25,3%, suivie de Marrakech-Safi (20,3%), puis Rabat-Salé-Kénitra (12,7%) et enfin la région de Fès-Meknès avec 11,7%.
A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre, ce vendredi 12 juin, cette journée qui est aussi une opportunité d’examiner de plus près les dispositions à mettre en place pour lutter contre ce phénomène qui touche aux droits fondamentaux des enfants.
Aussi convient-il de préciser que, commémorée cette année sous le thème «Covid-19: Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais », cette journée intervient dans un contexte fort imprégné de crise sanitaire causée par le nouveau Coronavirus et ses conséquences socio-économiques.
Lesquelles conséquences impactent à leur tour tant le niveau de vie que les moyens de subsistance des populations dont les enfants sont souvent les premiers à en pâtir. Des chiffres significatifs.
Aux Nations Unies, on estime déjà à 152 millions (64 millions de filles et 88 millions de garçons) le nombre d’enfants astreints au travail des enfants dans le monde, ce qui représente l’équivalent d’un enfant sur dix à l’échelle mondiale.
Près de la moitié de ces enfants (48 %) ont entre 5 et 11 ans, 28 % sont âgés de 12 à 14 ans et 24 % sont âgés de 15 à 17 ans. Et l’agriculture est, de loin, le secteur le plus important pour le travail des enfants. Il représente 71 % de l’ensemble des enfants astreints au travail des enfants, devant le secteur des services (17 %) et celui de l’industrie (12 %).
Des chiffres actualisés seraient dévoilés ce vendredi et l’Organisation Internationale du Travail et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance promettent de lancer, en la circonstance, un document conjoint qui passe en revue les effets de la crise du COVID-19 sur le travail des enfants et mettrait en avant les tendances dégagées depuis le début de la crise, en plus des recommandations à même d’en réduire les conséquences.
Etat des lieux au Maroc
Au Maroc, bien que les pouvoirs publics aient œuvré ces dernières années à la mise en place de diverses mesures et à la ratification d’un grand nombre de conventions et protocoles, ce fléau perdure encore. A ce titre, les chiffres du HCP révèlent, qu’en 2017, sur les 7.049.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 247.000 exercent un travail dont celui de 162.000 d’entre eux revêt un caractère dangereux. Et quatre régions du Royaume abritent 70% des enfants astreints à ce type de travail. La région de Casablanca-Settat vient en tête avec 25,3%, suivie de Marrakech-Safi (20,3%), puis Rabat-Salé-Kénitra (12,7%) et enfin la région de Fès-Meknès avec 11,7%.
N. B.