- La 20ème réunion des Conseillers économiques auprès des Ambassades des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) accrédités au Maroc, a eu lieu le 8 février à Rabat, Qu’est-ce qui distingue cette session ?
- Je voudrais d’abord signaler que cette session revêt un intérêt particulier pour nous, dans la mesure où elle intervient juste après les difficultés sanitaires que nous avons connues ces dernières années. La dernière année, on s’est réuni de manière virtuelle. Cette année, c’est en présentiel. D’un autre côté, cette session intervient au moment où le Centre Islamique de Développement du Commerce (CIDC) met en place une nouvelle stratégie pour la période 2022-2025 en vue de permettre aux Etats membres de l’OCI de faire face aux difficultés économiques occasionnées par la crise sanitaire. Une stratégie que nous voulons participative, intégrée, et qui bénéficie à l’ensemble des Etats membres.
- En quoi tient la nouvelle stratégie mise en place par le CIDC ?
- La nouvelle stratégie pour la période 2022-2025 s’articule autour de quatre axes principaux. Le principal axe est la facilitation du commerce entre les Etats membres de l’OCI. Le deuxième axe est le développement et le renforcement des chaînes de valeur qui disposent d’un grand potentiel au sein des Etats membres de se développer, de s’industrialiser et d’exporter plus de valeur ajoutée et avoir une meilleure fluidité des biens et des services, dans le cadre d’une vision régie par le partage des avantages et la réalisation de l’intégration économique et commerciale entre eux. Le troisième axe consiste à développer le commerce et l’investissement autour des corridors qui lient les différentes régions de la zone d’action de l’OCI. Le dernier axe est le développement de l’intelligence économique.
L’objectif est de faire de cette entité un véritable centre d’excellence en matière de commerce et d’investissement, afin de mettre à la disposition des Etats membres de l’information utile en temps opportun permettant d’améliorer leur compétitivité et faire face aux défis que connaît le monde actuellement, dont la crise sanitaire, les changements climatiques, l’accélération de la digitalisation, et l’industrialisation.
Cela nous permettra de contribuer à la création de l’emploi et de la richesse, à la prospérité des peuples de l’OCI et à la lutte contre la pauvreté. La conjoncture difficile que traversent les pays de l’OCI, à cause de l’épidémie du Covid-19, nous a permis de voir l’importance du travail conjoint afin de soutenir la coopération économique et commerciale.
- Quels sont les derniers développements du commerce entre les Etats membres de l’OCI, en matière de produits Halal ?
- En tant que Centre Islamique de Développement du Commerce, nos activités sont adressées à l’ensemble des Etats membres et notre objectif est de créer des liens entre tous les Etats membres de l’Organisation. Certainement il y a des discussions et des pourparlers entre eux, vu que c’est un secteur en perpétuelle évolution. Notre rôle est d’accélérer ce développement et faire en sorte que les pays de l’OCI en profitent plus. Le marché du Halal représente un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de dollars. Malheureusement, à date d’aujourd’hui, nos pays ne profitent pas beaucoup de ce marché prometteur.
Dans le top 20 des pays qui profitent du marché du Hala figurent seulement 4 Etats membres de l’OCI. Notre objectif est de développer ce secteur et faire en sorte que les pays de l’OCI en profitent davantage.
Par ailleurs, il faut d’urgence concerter les efforts, afin d’améliorer la situation du commerce entre les pays membres de l’OCI qui n’a pas dépassé, pour l’année 2022, 19% du volume des échanges de ces pays avec l’extérieur.
- A l’occasion de la rencontre du 8 février, vous avez scellé un partenariat avec l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX). Quels sont les tenants et aboutissants de ce projet ?
- La convention que nous avons signée avec l’ASMEX a pour objectif de développer et renforcer le partenariat, que nous avons déjà établi. Il couvre plusieurs aspects, notamment l’organisation d’activités au profit des membres de cette association, la création de liens de partenariat entre ses membres et leurs homologues dans les autres Etats membres de l’OCI, ainsi que la sensibilisation des opérateurs marocains par rapport au potentiel que représente l’OCI en tant qu’espace économique en croissance continue.
- Je voudrais d’abord signaler que cette session revêt un intérêt particulier pour nous, dans la mesure où elle intervient juste après les difficultés sanitaires que nous avons connues ces dernières années. La dernière année, on s’est réuni de manière virtuelle. Cette année, c’est en présentiel. D’un autre côté, cette session intervient au moment où le Centre Islamique de Développement du Commerce (CIDC) met en place une nouvelle stratégie pour la période 2022-2025 en vue de permettre aux Etats membres de l’OCI de faire face aux difficultés économiques occasionnées par la crise sanitaire. Une stratégie que nous voulons participative, intégrée, et qui bénéficie à l’ensemble des Etats membres.
- En quoi tient la nouvelle stratégie mise en place par le CIDC ?
- La nouvelle stratégie pour la période 2022-2025 s’articule autour de quatre axes principaux. Le principal axe est la facilitation du commerce entre les Etats membres de l’OCI. Le deuxième axe est le développement et le renforcement des chaînes de valeur qui disposent d’un grand potentiel au sein des Etats membres de se développer, de s’industrialiser et d’exporter plus de valeur ajoutée et avoir une meilleure fluidité des biens et des services, dans le cadre d’une vision régie par le partage des avantages et la réalisation de l’intégration économique et commerciale entre eux. Le troisième axe consiste à développer le commerce et l’investissement autour des corridors qui lient les différentes régions de la zone d’action de l’OCI. Le dernier axe est le développement de l’intelligence économique.
L’objectif est de faire de cette entité un véritable centre d’excellence en matière de commerce et d’investissement, afin de mettre à la disposition des Etats membres de l’information utile en temps opportun permettant d’améliorer leur compétitivité et faire face aux défis que connaît le monde actuellement, dont la crise sanitaire, les changements climatiques, l’accélération de la digitalisation, et l’industrialisation.
Cela nous permettra de contribuer à la création de l’emploi et de la richesse, à la prospérité des peuples de l’OCI et à la lutte contre la pauvreté. La conjoncture difficile que traversent les pays de l’OCI, à cause de l’épidémie du Covid-19, nous a permis de voir l’importance du travail conjoint afin de soutenir la coopération économique et commerciale.
- Quels sont les derniers développements du commerce entre les Etats membres de l’OCI, en matière de produits Halal ?
- En tant que Centre Islamique de Développement du Commerce, nos activités sont adressées à l’ensemble des Etats membres et notre objectif est de créer des liens entre tous les Etats membres de l’Organisation. Certainement il y a des discussions et des pourparlers entre eux, vu que c’est un secteur en perpétuelle évolution. Notre rôle est d’accélérer ce développement et faire en sorte que les pays de l’OCI en profitent plus. Le marché du Halal représente un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de dollars. Malheureusement, à date d’aujourd’hui, nos pays ne profitent pas beaucoup de ce marché prometteur.
Dans le top 20 des pays qui profitent du marché du Hala figurent seulement 4 Etats membres de l’OCI. Notre objectif est de développer ce secteur et faire en sorte que les pays de l’OCI en profitent davantage.
Par ailleurs, il faut d’urgence concerter les efforts, afin d’améliorer la situation du commerce entre les pays membres de l’OCI qui n’a pas dépassé, pour l’année 2022, 19% du volume des échanges de ces pays avec l’extérieur.
- A l’occasion de la rencontre du 8 février, vous avez scellé un partenariat avec l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX). Quels sont les tenants et aboutissants de ce projet ?
- La convention que nous avons signée avec l’ASMEX a pour objectif de développer et renforcer le partenariat, que nous avons déjà établi. Il couvre plusieurs aspects, notamment l’organisation d’activités au profit des membres de cette association, la création de liens de partenariat entre ses membres et leurs homologues dans les autres Etats membres de l’OCI, ainsi que la sensibilisation des opérateurs marocains par rapport au potentiel que représente l’OCI en tant qu’espace économique en croissance continue.
Recueillis par Safaa KSAANI
Commerce
Signature d’une convention de partenariat entre le president de l’ASMEX, Hassan Sentissi El Idrissi, et la DG du CIDC, Latifa El Bouabdellaoui.
L’ASMEX et le CIDC scellent un partenariat
La 20ème réunion des Conseillers économiques auprès des Ambassades des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) accrédités au Maroc, a eu lieu, mardi, à l’hôtel Sofitel de Rabat, à l’initiative du Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC).
Cette session revêt un intérêt particulier dans la mesure où elle intervient dans l’actuelle conjoncture marquée par la relance post-Covid. « La dernière année, on s’est réuni de manière virtuelle. Cette année, c’est en présentiel », s’est félicitée Latifa El Bouabdellaoui, directrice générale du Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC).
S’inscrivant dans le cadre des contacts réguliers du CIDC avec les ambassades des États membres de l’OCI au Maroc, cette rencontre a été l’occasion de présenter les derniers développements du commerce entre les États membres de l’OCI et d’évaluer l’impact de la Covid-19 sur les économies de l’OCI, ainsi que d’exposer la nouvelle stratégie du CIDC pour la période 2022-2025.
Lors de cette réunion, il a également été procédé à la présentation des foires et Salons du CIDC, des forums, conférences, séminaires et rencontres B2B pour l’année 2022 et de l’Information commerciale (Tinic, veille stratégique, E-Tijaris), ainsi que les négociations commerciales multilatérales (SPC-OCI, OMC). A l’issue de la rencontre, une convention de partenariat a été signée entre l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et le CIDC.
“Cette convention a pour objectif de développer et renforcer notre partenariat, qui est déjà établi, avec l’ASMEX. Elle permettra, entre autres, de développer des activités au profit des membres de cette association, de créer des liens de partenariat entre les membres de l’ASMEX et leurs homologues dans d’autres pays”, a noté Latifa El Bouabdellaoui.
Cette session revêt un intérêt particulier dans la mesure où elle intervient dans l’actuelle conjoncture marquée par la relance post-Covid. « La dernière année, on s’est réuni de manière virtuelle. Cette année, c’est en présentiel », s’est félicitée Latifa El Bouabdellaoui, directrice générale du Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC).
S’inscrivant dans le cadre des contacts réguliers du CIDC avec les ambassades des États membres de l’OCI au Maroc, cette rencontre a été l’occasion de présenter les derniers développements du commerce entre les États membres de l’OCI et d’évaluer l’impact de la Covid-19 sur les économies de l’OCI, ainsi que d’exposer la nouvelle stratégie du CIDC pour la période 2022-2025.
Lors de cette réunion, il a également été procédé à la présentation des foires et Salons du CIDC, des forums, conférences, séminaires et rencontres B2B pour l’année 2022 et de l’Information commerciale (Tinic, veille stratégique, E-Tijaris), ainsi que les négociations commerciales multilatérales (SPC-OCI, OMC). A l’issue de la rencontre, une convention de partenariat a été signée entre l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et le CIDC.
“Cette convention a pour objectif de développer et renforcer notre partenariat, qui est déjà établi, avec l’ASMEX. Elle permettra, entre autres, de développer des activités au profit des membres de cette association, de créer des liens de partenariat entre les membres de l’ASMEX et leurs homologues dans d’autres pays”, a noté Latifa El Bouabdellaoui.
S. K.
