- Vous gérez plusieurs entreprises à ce jour, en lien avec l’innovation et la collecte de données par GPS, pouvez-vous nous en dire plus ?
- Vous avez développé une technologie applicable au football, comment fonctionne-t-elle ?
«J’ai présenté mon invention à Nasser Larguet, en 2016, il était agréablement surpris»
- Pourquoi ne pas l’avoir mise en application ?
Par la suite, en 2006, j’ai fait une nouvelle démonstration du volet entraînement à Ariël Jacobs, qui était directeur sportif du club de Genk, avec également un capteur de fréquence cardiaque Polar et un émetteur GPS de la taille d’une carte bancaire fixé sur chaque joueur (aujourd’hui, cet émetteur est bien plus petit et pèse uniquement 20g contre presque 100 g à l’époque). Bien que la technologie ait impressionné, cela n’a pas abouti sur une application au marché. En 2016, j’ai présenté BIPS à Nasser Larguet, alors directeur technique de la Fédération royale marocaine de football, à Maâmora, qui était lui aussi agréablement surpris.
- Quelles peuvent être les applications à d’autres disciplines sportives ?
- Et en dehors du sport ?
- Quels sont vos projets professionnels en cours de maturation ?
Recueillis par Rabei BENKIRAN
Biographie : Un inventeur autodidacte
Abdellah Hajjab a atterri en Belgique avec sa famille à 8 ans, son père occupant un poste de souffleur de verre en CDI dans une usine. Il a appris le néerlandais et s’est adapté au style de vie de la Belgique flamande, à Boom. Après avoir sauté une classe, il a continué ses études au sein d’un lycée professionnel (mécanique, électro-mécanique, soudure, etc.). N’ayant pas réalisé d’études supérieures, il s’est formé seul, en autodidacte, aux technologies de pointes et notamment à la technologie du GPS.
Jusqu’à ses 23 ans, il a aidé financièrement sa famille, l’usine de son père ayant fermé ses portes. Il a travaillé en tant qu’électricien, plombier ou bricoleur, et a été pris sous l’aile d’un patron du bâtiment. Il a ensuite réalisé une formation dans la société de surveillance « SGS », faisant des contrôles de matériaux avec des tests non destructifs, et atteignant le niveau 2 d’expertise (sur 3 niveaux), puis il a travaillé dans la menuiserie pendant quelques années, créant sa propre entreprise et travaillant en collaboration avec son ancien patron. Après un vol de son matériel de travail en 1998, il s’est lancé dans la technologie du GPS, une idée qu’il avait mûrie depuis plusieurs années. De cette époque à aujourd’hui, d’importants investissements ont été effectués en développement et recherche, notamment pour fabriquer des prototypes et effectuer des tests. Grâce à cela, il a mis en place une technologie précise au centimètre près pouvant modéliser en trois dimensions et en temps réel des objets et des individus.
Jusqu’à ses 23 ans, il a aidé financièrement sa famille, l’usine de son père ayant fermé ses portes. Il a travaillé en tant qu’électricien, plombier ou bricoleur, et a été pris sous l’aile d’un patron du bâtiment. Il a ensuite réalisé une formation dans la société de surveillance « SGS », faisant des contrôles de matériaux avec des tests non destructifs, et atteignant le niveau 2 d’expertise (sur 3 niveaux), puis il a travaillé dans la menuiserie pendant quelques années, créant sa propre entreprise et travaillant en collaboration avec son ancien patron. Après un vol de son matériel de travail en 1998, il s’est lancé dans la technologie du GPS, une idée qu’il avait mûrie depuis plusieurs années. De cette époque à aujourd’hui, d’importants investissements ont été effectués en développement et recherche, notamment pour fabriquer des prototypes et effectuer des tests. Grâce à cela, il a mis en place une technologie précise au centimètre près pouvant modéliser en trois dimensions et en temps réel des objets et des individus.