Sur la base de 35 indices et classements, cette étude dévoile que près de la moitié des classements comparatifs internationaux placent les trois États du Maghreb notamment le Maroc, la Tunisie et l’Algérie dans le tiers central. l'indice de militarisation globale (GMI) du Bonn International Center for Conversion (BICC) et l'indice des passeports d'Arton Capital les classent tous les trois dans le premier tiers. L'indice Ibrahim de gouvernance africaine (IIAG) de la Fondation Mo Ibra- him indique que le Maghreb est en avance dans le contexte régional, plaçant les trois États du Maghreb dans le premier tiers de son classement de 54 pays africains. Une comparaison directe entre les États du Maghreb révèle également un schéma clair de forces et de faiblesses avec en première position la Tunisie , suivie par le Maroc puis l'Algérie.
« Économie » et « durabilité écologique »: le Maroc en tête du classement
Aucun Etat du Maghreb n’arrive à rattraper l’avance que le Maroc prend dans les classements sur l’économie et le climat. En effet, le Royaume est un des leaders mondial en termes de durabilité écologique se hissant à la 7e place (sur 61) du Climate Change Performance Index. Dans les faits, le Maroc se place même quatrième, car les trois premières places du classement sont laissées vides, pour des raisons de symbole politique. D’autres classements sont moins enthousiastes sur le progrès du Maroc en termes de développement durable, comme le Global Green Economy Index qui le place 59e sur 180. Le Maroc reste le pays le plus intéressant du Maghreb en termes d’entreprenariat pour la Banque Mondiale qui le classe 53e (sur 190) dans son Ease of Doing Business Index. En termes de transparence budgétaire, liberté économique et de connectivité, le Maroc ici aussi devance largement la Tunisie et l’Algérie tenant la 62e place (respectivement 20 et 50 places devant). La compétitivité du Maroc est aussi la plus intéressante, classée 75e sur 141 dans le Global Competitiveness Index.
La Tunisie plus démocratique et libre, mais aussi la plus corrompue
La Tunisie arrive en tête des trois États rebelles du Maghreb dans plus de la moitié des classements et indices examinés, obtenant des résultats particulièrement bons dans les domaines de l'État et des droits de l'homme et civils. Elle obtient des résultats exceptionnels dans les indices évaluant les systèmes politiques, les libertés et la gouvernance. Si la Tunisie se classe particulièrement bien dans le Bertelsmann Transformation Index (BTI) qui évalue la transformation politique, économique et la gouvernance, atteignant la 44e place sur 137 Etats (contre 83e place pour l’Algérie et 94e pour le Maroc), le BTI précise que la Tunisie est une « démocratie défectueuse », qui concorde avec la notion de « démocratie imparfaite » du Democracy Index de l’Economist Intelligence Unit. Selon eux, le Maroc se classe comme «régime hybride» dans lequel des entraves à la démocratie existent sans en faire un régime autoritaire à l’image de l’Algérie. Le Freedom in the World Index dépeint une situation plus grave du Maroc en lui attribuant une note de 37 sur 100, moitié moins que la Tunisie, et le classant « partiellement libre » en termes de droits politiques et libertés civiles. Le Maroc se situe dans une place intermédiaire sur la corruption (86 sur 180 dans le Corruption Perceptions Index) et dispose d’une très mauvaise représentation dans le World Press Freedom Index recensant la liberté de la presse (136 sur 180). Globalement, la Tunisie s’en sort relativement mieux dans ces classements, sauf en matière de sécurité ou le Maroc est systématiquement mieux classé en termes de lutte contre le terrorisme, sécurité et sûreté et conflits domestiques et internationaux.
Quand est-il de l’Algérie ?
L'Algérie est très à la traîne dans seulement trois des 35 classements et indices étudiés, elle devance la Tunisie et le Maroc, à savoir le GMI, l'indice du capital humain (ICH) et l'IDH. Les bons résultats de l'Algérie sont particulièrement remarquables dans l'indice du capital humain, introduit par la Banque mondiale en 2018 pour évaluer dans quelle mesure les pays exploitent le potentiel économique de leurs citoyens, et dans l'IDH du PNUD.
Pour conclure dans leur étude, le think tank a tenu à expliquer en quoi ces classements ne permettaient pas de donner une image toujours fidèle du terrain. S'agissant d'une une vision spécifique qui n’est pas toujours en adéquation avec la réalité vécue par les habitants ou encore des outils d’études qui sont loin de la réalité du terrain étudié, ce qui entraîne un décalage important dans la représentation et la réalité, tous ceux-ci maquillent en quelque sorte la réalité.
Toutefois, cette étude malgré tout permet de visualiser comment sont perçus et référencés les pays du Maghreb.
« Économie » et « durabilité écologique »: le Maroc en tête du classement
Aucun Etat du Maghreb n’arrive à rattraper l’avance que le Maroc prend dans les classements sur l’économie et le climat. En effet, le Royaume est un des leaders mondial en termes de durabilité écologique se hissant à la 7e place (sur 61) du Climate Change Performance Index. Dans les faits, le Maroc se place même quatrième, car les trois premières places du classement sont laissées vides, pour des raisons de symbole politique. D’autres classements sont moins enthousiastes sur le progrès du Maroc en termes de développement durable, comme le Global Green Economy Index qui le place 59e sur 180. Le Maroc reste le pays le plus intéressant du Maghreb en termes d’entreprenariat pour la Banque Mondiale qui le classe 53e (sur 190) dans son Ease of Doing Business Index. En termes de transparence budgétaire, liberté économique et de connectivité, le Maroc ici aussi devance largement la Tunisie et l’Algérie tenant la 62e place (respectivement 20 et 50 places devant). La compétitivité du Maroc est aussi la plus intéressante, classée 75e sur 141 dans le Global Competitiveness Index.
La Tunisie plus démocratique et libre, mais aussi la plus corrompue
La Tunisie arrive en tête des trois États rebelles du Maghreb dans plus de la moitié des classements et indices examinés, obtenant des résultats particulièrement bons dans les domaines de l'État et des droits de l'homme et civils. Elle obtient des résultats exceptionnels dans les indices évaluant les systèmes politiques, les libertés et la gouvernance. Si la Tunisie se classe particulièrement bien dans le Bertelsmann Transformation Index (BTI) qui évalue la transformation politique, économique et la gouvernance, atteignant la 44e place sur 137 Etats (contre 83e place pour l’Algérie et 94e pour le Maroc), le BTI précise que la Tunisie est une « démocratie défectueuse », qui concorde avec la notion de « démocratie imparfaite » du Democracy Index de l’Economist Intelligence Unit. Selon eux, le Maroc se classe comme «régime hybride» dans lequel des entraves à la démocratie existent sans en faire un régime autoritaire à l’image de l’Algérie. Le Freedom in the World Index dépeint une situation plus grave du Maroc en lui attribuant une note de 37 sur 100, moitié moins que la Tunisie, et le classant « partiellement libre » en termes de droits politiques et libertés civiles. Le Maroc se situe dans une place intermédiaire sur la corruption (86 sur 180 dans le Corruption Perceptions Index) et dispose d’une très mauvaise représentation dans le World Press Freedom Index recensant la liberté de la presse (136 sur 180). Globalement, la Tunisie s’en sort relativement mieux dans ces classements, sauf en matière de sécurité ou le Maroc est systématiquement mieux classé en termes de lutte contre le terrorisme, sécurité et sûreté et conflits domestiques et internationaux.
Quand est-il de l’Algérie ?
L'Algérie est très à la traîne dans seulement trois des 35 classements et indices étudiés, elle devance la Tunisie et le Maroc, à savoir le GMI, l'indice du capital humain (ICH) et l'IDH. Les bons résultats de l'Algérie sont particulièrement remarquables dans l'indice du capital humain, introduit par la Banque mondiale en 2018 pour évaluer dans quelle mesure les pays exploitent le potentiel économique de leurs citoyens, et dans l'IDH du PNUD.
Pour conclure dans leur étude, le think tank a tenu à expliquer en quoi ces classements ne permettaient pas de donner une image toujours fidèle du terrain. S'agissant d'une une vision spécifique qui n’est pas toujours en adéquation avec la réalité vécue par les habitants ou encore des outils d’études qui sont loin de la réalité du terrain étudié, ce qui entraîne un décalage important dans la représentation et la réalité, tous ceux-ci maquillent en quelque sorte la réalité.
Toutefois, cette étude malgré tout permet de visualiser comment sont perçus et référencés les pays du Maghreb.
