Ces prévisions tiennent compte d'un retour de cette inflation à des taux faibles ces derniers mois et de la reprise du processus de décompensation, indique BAM dans un communiqué publié à l'issue de la deuxième réunion trimestrielle de 2024 de son Conseil, tenue mardi à Rabat.
Concernant la composante sous-jacente de l'inflation, qui traduit la tendance fondamentale des prix, elle est ressortie à 2,1% en moyenne sur les cinq premiers mois de l'année et devrait rester proche de ce niveau d'ici fin 2025, précise la même source.
Et d'ajouter : "Le Conseil a également pris note du bon ancrage des anticipations d’inflation telles qu’elles ressortent de l’enquête trimestrielle de Bank Al-Maghrib auprès des experts du secteur financier. Celles-ci ont enregistré un repli significatif, revenant au deuxième trimestre de l’année à 2,7% pour l’horizon de 8 trimestres et à 2,8% pour celui de 12 trimestres".
Quant à la transmission des précédentes décisions de politique monétaire aux conditions financières, les taux débiteurs des banques sont restés quasi-stables pour le deuxième trimestre consécutif, leur augmentation cumulée entre l'amorce du resserrement monétaire en septembre 2022 et le premier trimestre 2024 se situant ainsi à 116 points de base.
La hausse des taux a concerné davantage les entreprises que les particuliers et a été moins importante pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) que pour les grandes entreprises.
Concernant la composante sous-jacente de l'inflation, qui traduit la tendance fondamentale des prix, elle est ressortie à 2,1% en moyenne sur les cinq premiers mois de l'année et devrait rester proche de ce niveau d'ici fin 2025, précise la même source.
Et d'ajouter : "Le Conseil a également pris note du bon ancrage des anticipations d’inflation telles qu’elles ressortent de l’enquête trimestrielle de Bank Al-Maghrib auprès des experts du secteur financier. Celles-ci ont enregistré un repli significatif, revenant au deuxième trimestre de l’année à 2,7% pour l’horizon de 8 trimestres et à 2,8% pour celui de 12 trimestres".
Quant à la transmission des précédentes décisions de politique monétaire aux conditions financières, les taux débiteurs des banques sont restés quasi-stables pour le deuxième trimestre consécutif, leur augmentation cumulée entre l'amorce du resserrement monétaire en septembre 2022 et le premier trimestre 2024 se situant ainsi à 116 points de base.
La hausse des taux a concerné davantage les entreprises que les particuliers et a été moins importante pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) que pour les grandes entreprises.