Le monde célèbre le 25 novembre de chaque année la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. A cette occasion, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a recensé le coût économique de ce fléau, et ce, sur la base des données fournies par l’enquête nationale sur la violence à l’égard des femmes et des hommes réalisée en 2019, avec l’appui de l’ONU Femme au Maroc.
Constat majeur : le coût économique de la violence physique ou sexuelle représente une lourde charge autant pour la société que pour les ménages.
Constat majeur : le coût économique de la violence physique ou sexuelle représente une lourde charge autant pour la société que pour les ménages.
Le coût global de la violence est de 2,85 milliards de Dh
Dans le détail, la note du HCP souligne que 22,8% des femmes victimes des actes de violence au cours des 12 mois précédant l’enquête, ont dû supporter, elles ou leurs familles, des coûts directs ou indirects de la violence.
Le coût global de la violence est estimé, selon le HCP, à 2,85 milliards de Dh. Cela veut dire que 957 Dh est le coût moyen par victime. En effet, le coût économique de la violence s’avère plus élevé dans le milieu urbain (72% du coût global) que dans le milieu rural (28%).
De ce fait, chaque victime citadine supporte un coût moyen de 1000 Dh contre 862 Dh par victime rurale, fait savoir le HCP, notant que les coûts directs accaparent 82% du coût économique global contre 18% pour les coûts indirects.
Le coût global de la violence est estimé, selon le HCP, à 2,85 milliards de Dh. Cela veut dire que 957 Dh est le coût moyen par victime. En effet, le coût économique de la violence s’avère plus élevé dans le milieu urbain (72% du coût global) que dans le milieu rural (28%).
De ce fait, chaque victime citadine supporte un coût moyen de 1000 Dh contre 862 Dh par victime rurale, fait savoir le HCP, notant que les coûts directs accaparent 82% du coût économique global contre 18% pour les coûts indirects.
Un total de 1,98 milliard de Dh, coût de la violence dans le contexte conjugal
La violence à l’égard des femmes au sein du couple semble aussi onéreuse. Le milieu conjugal s’accapare, à lui seul, plus des deux tiers du coût global de la violence.
En effet, d’après la note du HCP, 24% des victimes des actes de violence dans le contexte conjugal, que ce soit dans le milieu rural ou urbain, ont dû supporter des coûts directs et/ou indirects estimés à 1,98 milliard de Dh au cours des 12 mois précédant l’enquête.
Dans le détail, une part importante des victimes de violence conjugale ont effectué des dépenses directes en contrepartie de différents services nécessaires, à savoir l’accès aux soins de santé, les services juridiques et judiciaires, l’hébergement suite à l’abandon du domicile, le remplacement et la réparation des biens endommagés et, enfin, le recours aux services de la société civile.
S’agissant des coûts indirects de la violence au sein du couple, ils sont estimés, selon le HCP, à 351 millions de Dh pour les 10% des victimes qui ont dû arrêter la prise en charge des travaux domestiques, du travail rémunéré et/ou de la scolarisation.
Ce coût indirect revient, pour plus de 63%, au coût des jours perdus de travail domestique des victimes et de leurs époux, ensuite à la perte des jours de leur travail rémunéré sans oublier la perte des jours de scolarisation des enfants.
En effet, d’après la note du HCP, 24% des victimes des actes de violence dans le contexte conjugal, que ce soit dans le milieu rural ou urbain, ont dû supporter des coûts directs et/ou indirects estimés à 1,98 milliard de Dh au cours des 12 mois précédant l’enquête.
Dans le détail, une part importante des victimes de violence conjugale ont effectué des dépenses directes en contrepartie de différents services nécessaires, à savoir l’accès aux soins de santé, les services juridiques et judiciaires, l’hébergement suite à l’abandon du domicile, le remplacement et la réparation des biens endommagés et, enfin, le recours aux services de la société civile.
S’agissant des coûts indirects de la violence au sein du couple, ils sont estimés, selon le HCP, à 351 millions de Dh pour les 10% des victimes qui ont dû arrêter la prise en charge des travaux domestiques, du travail rémunéré et/ou de la scolarisation.
Ce coût indirect revient, pour plus de 63%, au coût des jours perdus de travail domestique des victimes et de leurs époux, ensuite à la perte des jours de leur travail rémunéré sans oublier la perte des jours de scolarisation des enfants.
366 millions de Dh est le coût de la violence dans le contexte familial
Si la violence à l’égard des femmes au sein du couple accapare la part du lion par rapport au coût global du phénomène, la part de la violence faite, cette fois ci, aux femmes et filles dans le milieu familial reste non négligeable.
En fait, d’après la note du HCP, le coût total lié à la violence familiale, pour les 24,4% des femmes qui ont supporté des coûts suite à des actes de violence, est estimé à 366,3 millions de Dh, notant que presque la totalité de ce coût revient à la violence physique.
En termes de coût direct, les incidents de la violence perpétrée sur les filles et les femmes par des membres de la famille (ou de la belle-famille) ont engendré une dépense annuelle de 307 millions de Dh supportée par 20,5% des victimes et leurs ménages.
Dans ce contexte, les victimes ont eu plus recours aux services juridiques et judiciaires qu’aux services de soins de santé. Les lieux publics témoignent, eux aussi, des actes de violence physique et sexuelle.
Le HCP souligne à cet égard que 16,2 % parmi les femmes victimes de violence dans les espaces publics ont effectué des dépenses allant jusqu’à 448 millions de Dh, au cours des 12 mois précédant l’enquête, dont 358 millions de Dh sont dus à des actes physiques et 98 millions de Dh pour des actes de violences sexuelle.
En fait, d’après la note du HCP, le coût total lié à la violence familiale, pour les 24,4% des femmes qui ont supporté des coûts suite à des actes de violence, est estimé à 366,3 millions de Dh, notant que presque la totalité de ce coût revient à la violence physique.
En termes de coût direct, les incidents de la violence perpétrée sur les filles et les femmes par des membres de la famille (ou de la belle-famille) ont engendré une dépense annuelle de 307 millions de Dh supportée par 20,5% des victimes et leurs ménages.
Dans ce contexte, les victimes ont eu plus recours aux services juridiques et judiciaires qu’aux services de soins de santé. Les lieux publics témoignent, eux aussi, des actes de violence physique et sexuelle.
Le HCP souligne à cet égard que 16,2 % parmi les femmes victimes de violence dans les espaces publics ont effectué des dépenses allant jusqu’à 448 millions de Dh, au cours des 12 mois précédant l’enquête, dont 358 millions de Dh sont dus à des actes physiques et 98 millions de Dh pour des actes de violences sexuelle.
