La mania des livraisons de repas à domicile, qui s’est emparée depuis quelques années de notre pays, comporte son lot d’avantages, mais surtout d’inconvénients. Pour ce qui est des avantages, il va sans dire que les nombreuses applications dont nous disposons actuellement sur nos smartphones nous facilitent considérablement la vie en permettant de sérieux gains de temps, réduisant à néant les tracas logistiques liés au transport et à la circulation.
Ces mêmes applications ont permis également la création de nouveaux services générateurs d’emplois certes précaires et sans avenir, mais qui permettent tout de même à des milliers de jeunes marocains, dépourvus ou non de qualifications, de gagner tant bien que mal leur vie et d’échapper de manière provisoire aux affres du chômage et du désœuvrement total. On citera également l’augmentation des chiffres d’affaires des restaurateurs et l’émergence de nouvelles formules de restauration moins contraignantes en termes d’investissements fonciers, dont principalement les «Dark Kitchen», ces restaurants et services traiteurs improvisés dans l’intimité des appartements et parfois même des garages. Toutefois, ces avantages et bienfaits sont largement contrebalancés par un certain nombre de corollaires inquiétants de cette tendance. Sans s’attarder sur les abus de conduite d’un nombre important de livreurs qui mettent leurs vies et celles des autres en péril dans le seul but de nous faire parvenir des repas encore chauds, sans parler également des conditions sociales souvent et majoritairement précaires de ces travailleurs improvisés qui ne disposent dans la majorité des cas d’aucunes garanties ou couvertures dignes de ce nom, on s’intéressera ici surtout aux impacts sanitaires de cette tendance sur les habitudes alimentaires des Marocains.
En plus de la sédentarité encouragée par le système de livraison à domicile, on déplore surtout et avant tout la domination sans partage de la fast et de la junk-food sur les listes de menus de ces applications. Certes, quelques enseignes spécialisées en cuisine marocaine et en «Healthy food» subsistent, mais il faut les chercher à la loupe, car elles ne sont jamais valorisées ou mises en avant, mais plutôt noyées dans le fatras de gras saturés, de sucre et d’agents conservateurs proposés par les majors de la fast-food. Afin de préserver les Marocains des périls de cette déferlante de malbouffe qui envahit jusqu’à nos salons, les grandes entreprises derrière ces applications de livraison à domicile devraient veiller à mieux équilibrer leur offre. Comme elles devraient s’inscrire dans une logique de sensibilisation contre les excès. Il en va de notre santé publique.
Ces mêmes applications ont permis également la création de nouveaux services générateurs d’emplois certes précaires et sans avenir, mais qui permettent tout de même à des milliers de jeunes marocains, dépourvus ou non de qualifications, de gagner tant bien que mal leur vie et d’échapper de manière provisoire aux affres du chômage et du désœuvrement total. On citera également l’augmentation des chiffres d’affaires des restaurateurs et l’émergence de nouvelles formules de restauration moins contraignantes en termes d’investissements fonciers, dont principalement les «Dark Kitchen», ces restaurants et services traiteurs improvisés dans l’intimité des appartements et parfois même des garages. Toutefois, ces avantages et bienfaits sont largement contrebalancés par un certain nombre de corollaires inquiétants de cette tendance. Sans s’attarder sur les abus de conduite d’un nombre important de livreurs qui mettent leurs vies et celles des autres en péril dans le seul but de nous faire parvenir des repas encore chauds, sans parler également des conditions sociales souvent et majoritairement précaires de ces travailleurs improvisés qui ne disposent dans la majorité des cas d’aucunes garanties ou couvertures dignes de ce nom, on s’intéressera ici surtout aux impacts sanitaires de cette tendance sur les habitudes alimentaires des Marocains.
En plus de la sédentarité encouragée par le système de livraison à domicile, on déplore surtout et avant tout la domination sans partage de la fast et de la junk-food sur les listes de menus de ces applications. Certes, quelques enseignes spécialisées en cuisine marocaine et en «Healthy food» subsistent, mais il faut les chercher à la loupe, car elles ne sont jamais valorisées ou mises en avant, mais plutôt noyées dans le fatras de gras saturés, de sucre et d’agents conservateurs proposés par les majors de la fast-food. Afin de préserver les Marocains des périls de cette déferlante de malbouffe qui envahit jusqu’à nos salons, les grandes entreprises derrière ces applications de livraison à domicile devraient veiller à mieux équilibrer leur offre. Comme elles devraient s’inscrire dans une logique de sensibilisation contre les excès. Il en va de notre santé publique.
