Dans un entretien avec la journaliste Valérie Abecassis, l’humoriste Gad Elmaleh s’est exprimé sur le concept du « vivre ensemble » qui est visiblement mal interprété en France. « Oui, bien sûr qu’on veut bien vivre ensemble, mais que tout à coup ça devienne un concept, non ! », indique-t-il, précisant qu’au Maroc « entre juifs et musulmans, cela n'était pas un but, c'était la conséquence naturelle de la cohabitation ».
Le natif de Casablanca, âgé de 50 ans, a souligné qu’« on ne s’est jamais posé la question au Maroc », se réjouissant de « la capacité des individus à cohabiter harmonieusement ensemble au sein d’un environnement sain dans lequel règne une diversité sociale et culturelle ».
Le natif de Casablanca, âgé de 50 ans, a souligné qu’« on ne s’est jamais posé la question au Maroc », se réjouissant de « la capacité des individus à cohabiter harmonieusement ensemble au sein d’un environnement sain dans lequel règne une diversité sociale et culturelle ».
« Le vivre-ensemble doit être une conséquence de ce qu’on nous a appris plus jeune, de connaître et de tolérer l’autre », a-t-il révélé, faisant remarquer que « jamais on ne s’est dit, quand on était petit : « venez les gars, on fait un truc, on vit bien ensemble, parce que vous, vous êtes différents de nous et nous de vous. Ça vous dirait qu’on s’unisse ? ».
Gad Elmaleh a estimé qu’en dépit de tout cela, il existait, parfois, des tensions entre les deux communautés, notamment à cause du conflit israélo-palestinien. « Est-ce qu’il y avait de la tension ? Oui », mais c’est dans cette complexité qu’on vivait, c’est dans cette vérité qu’on vivait et pas dans le vivre ensemble », a-t-il ajouté.
Gad Elmaleh a estimé qu’en dépit de tout cela, il existait, parfois, des tensions entre les deux communautés, notamment à cause du conflit israélo-palestinien. « Est-ce qu’il y avait de la tension ? Oui », mais c’est dans cette complexité qu’on vivait, c’est dans cette vérité qu’on vivait et pas dans le vivre ensemble », a-t-il ajouté.