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International

France : Barrages, manifestations, violences…le mouvement « Bloquons tout » en images


Rédigé par L'Opinion avec Agences Jeudi 11 Septembre 2025

Né sur les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons tout » s’est exprimé un peu partout en France ce mercredi. Retour en images sur cette journée agitée.



Pascal Bastien/AP/SIPA / SIPA
Pascal Bastien/AP/SIPA / SIPA
Des routes bloquées, des manifestations, des commerces fermés mais aussi des interpellations, des violences, des dégradations… Programmée de longue date sur les réseaux sociaux, cette journée du 10 septembre a vu le mouvement « Bloquons tout » s’exprimer un peu partout sur le territoire. 

ALLILI MOURAD / SIPA
ALLILI MOURAD / SIPA
Les premiers blocages ont démarré tôt le mercredi matin. En Isère, dans la zone logistique de Saint-Quentin Fallavier, des manifestants ont installé un barrage filtrant. Avant d’être délogés par les gendarmes.

OLIVIER JUSZCZAK/ SIPA 
OLIVIER JUSZCZAK/ SIPA 
Dans le 20e arrondissement de Paris, le lycée Hélène-Boucher a été le théâtre de premières tensions mercredi. Des élèves ont bloqué l’entrée de l’établissement avec des poubelles, avant d’en incendier certaines.

SEVGI/SIPA / SIPA
SEVGI/SIPA / SIPA
A Paris, la manifestation s’est élancée depuis Châtelet, avant un passage, notamment, près de la Gare du Nord.

Philippe Magoni/AP/SIPA / SIPA
Philippe Magoni/AP/SIPA / SIPA
Environ 8.000 manifestants s’étaient regroupés à Marseille, selon les premières estimations de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

OLIVIER JUSZCZAK/SIPA / SIPA
OLIVIER JUSZCZAK/SIPA / SIPA
Un barrage a été érigé, porte de Montreuil à Paris, à l’aide de bennes et autres mobiliers urbains. Les forces de l’ordre l’ont dégagé.

Mathieu Pattier/SIPA / SIPA
Mathieu Pattier/SIPA / SIPA
Image impressionnante sur la rocade de Rennes. Un bus a été incendié et pillé par des manifestants repoussés par les forces de l’ordre. Il n’y a eu aucun blessé.

MERLET/ZEPPELIN/SIPA / SIPA
MERLET/ZEPPELIN/SIPA / SIPA
C’est un des secteurs particulièrement surveillés par le gouvernement, celui des carburants. Une centaine de militants s’était regroupée devant la raffinerie de Feyzin, près de Lyon. Un tiers des ouvriers étaient en grève.

David Borrat/EFE/SIPA / SIPA
David Borrat/EFE/SIPA / SIPA
Des blocages entre la France et l’Espagne ? Les forces de l’ordre françaises ont voulu les éviter en multipliant les contrôles à la frontière, comme ici à La Jonquera.


Ainsi, 675 personnes ont été interpellées, partout en France, lors de leur participation au mouvement du 10 septembre. Parmi elles, 280 ont été interpellées en région parisienne.
 
La journée baptisée "Bloquons tout" a donné lieu mercredi à de nombreuses actions un peu partout sur le territoire, sans toutefois de blocages d'envergure. Selon le ministère de l’Intérieur, 175 000 personnes ont participé aux 550 rassemblements et 262 blocages recensés.

Dans la rue à l'occasion du mouvement "Bloquons Tout", les revendications des manifestants sont multiples ce mercredi. "Ce qui est important, c'est le pouvoir d'achat des Français", déclare un homme, interrogé par LCI. "On parle de la dette, mais il faut rappeler que cette dette a été causée par les huit ans de macronisme et les cadeaux faits aux riches", ajoute un autre. "L'urgence, ça serait de rétablir l'ISF", pointe une troisième manifestante.

Des appels à la grève ont été lancés pour le mercredi 10 septembre par plusieurs syndicats notamment dans les transports et les hôpitaux, et d'autres actions annoncées, dont certaines rappellent celles des Gilets jaunes, avec des blocages d'axes routiers ou des sabotages de radars ou de distributeurs de billets. Des appels à ne pas utiliser sa carte bancaire ou à ne pas aller faire ses courses circulent également sur les réseaux sociaux et messageries. Des centaines d'actions en Ile-de-France et en régions, des métropoles aux petites villes, sont attendues ce mercredi, selon un bilan provisoire s'appuyant sur une carte collaborative.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a indiqué lors d'un point de presse que des forces de sécurité ont été déployées dès mardi soir "sur des zones sensibles", promettant une "tolérance zéro". Il avait annoncé dès lundi soir que quelque "80.000 gendarmes et policiers" seraient mobilisés. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dit s'attendre à des "actions coups de poing", blocages voire sabotages, mais ne pas penser "que ce mouvement mobilise la société civile".
 







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