La réduction des disparités spatiales et sociales est un facteur fondamental qui déterminera l’avenir du développement économique, social, culturel et environnemental de notre pays, a indiqué, mercredi, Othmane Tarmounia, président de la commission des secteurs productifs à la Chambre des Conseillers, dans une intervention à l’occasion des travaux de la 5ème session du Forum parlementaire des régions. Il a indiqué, dans ce sens, que la crise climatique ainsi que les ravages de la conjoncture ont certes accentué les disparités spatiales et sociales, mais ont également été des leviers pour un changement imminent de paradigme en matière de gouvernance territoriale.
Dans ce sens, le Conseiller Istiqlalien a insisté que le grand défi de l’année prochaine est d’accélérer la concrétisation des actions prévues dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales. « Les disparités spatiales et sociales sont cumulatives et donc plus on attend, plus le coût du programme augmente », a tranché Tarmounia, tout en se félicitant des résultats obtenus par le programme, qui a permis de financer les projets d’infrastructures dans les collectivités territoriales et les zones reculées ou sous-équipées, selon une observation précise des défaillances et des besoins. A cela s’ajoute un diagnostic réaliste des disparités et du déficit spatial dans le Royaume, ciblant ainsi 29.000 douars relevant de 1.272 collectivités.
L’Istiqlalien a affirmé, néanmoins, que l’atteinte de tous les objectifs du programme reste tributaire de « l’accélération de la mise en place d’ateliers de développement » au niveau de toutes les régions, notant qu’il faudrait « impérativement développer les capacités financières » de ces dernières, « pour qu’elles puissent financer leurs plans de développement qui requiert une dizaine de milliards de dirhams par région ». Othmane Tarmounia a également insisté sur la révision de la gouvernance territoriale en se basant sur la complémentarité entre les zones rurales et urbaines, ajoutant, par ailleurs, qu’il faut reconnaître le douar comme unité territoriale de base (au sens de lieu de collecte d’information sur les populations, les terroirs et les ressources naturelles) et comme lieu de vie délimité et aménagé, tout en tenant compte des dynamiques de développement propres à ces espaces.
L’istiqlalien insiste également sur les compétentes humaines qu’il faut mettre à la disposition des régions, à même de leur garantir un développement équitable. Et finalement, revoir la carte des investissements, en garantissant une bonne répartition des richesses et des opportunités au niveau national.
Il est à noter que ce Forum, préparé via quatre séminaires thématiques régionaux tenus dans les régions de Dakhla-Oued Eddahab, Drâa-Tafilalet, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, vise à discuter et évaluer la politique régionale de l’État sous l’angle de l’intégration et de la complémentarité. Il se veut aussi une approche collective pour développer des systèmes économiques locaux intégrés et mettre en place une planification territoriale selon une approche globale et intégrée afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens et réduire les disparités spatiales et sociales.
Dans ce sens, le Conseiller Istiqlalien a insisté que le grand défi de l’année prochaine est d’accélérer la concrétisation des actions prévues dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales. « Les disparités spatiales et sociales sont cumulatives et donc plus on attend, plus le coût du programme augmente », a tranché Tarmounia, tout en se félicitant des résultats obtenus par le programme, qui a permis de financer les projets d’infrastructures dans les collectivités territoriales et les zones reculées ou sous-équipées, selon une observation précise des défaillances et des besoins. A cela s’ajoute un diagnostic réaliste des disparités et du déficit spatial dans le Royaume, ciblant ainsi 29.000 douars relevant de 1.272 collectivités.
L’Istiqlalien a affirmé, néanmoins, que l’atteinte de tous les objectifs du programme reste tributaire de « l’accélération de la mise en place d’ateliers de développement » au niveau de toutes les régions, notant qu’il faudrait « impérativement développer les capacités financières » de ces dernières, « pour qu’elles puissent financer leurs plans de développement qui requiert une dizaine de milliards de dirhams par région ». Othmane Tarmounia a également insisté sur la révision de la gouvernance territoriale en se basant sur la complémentarité entre les zones rurales et urbaines, ajoutant, par ailleurs, qu’il faut reconnaître le douar comme unité territoriale de base (au sens de lieu de collecte d’information sur les populations, les terroirs et les ressources naturelles) et comme lieu de vie délimité et aménagé, tout en tenant compte des dynamiques de développement propres à ces espaces.
L’istiqlalien insiste également sur les compétentes humaines qu’il faut mettre à la disposition des régions, à même de leur garantir un développement équitable. Et finalement, revoir la carte des investissements, en garantissant une bonne répartition des richesses et des opportunités au niveau national.
Il est à noter que ce Forum, préparé via quatre séminaires thématiques régionaux tenus dans les régions de Dakhla-Oued Eddahab, Drâa-Tafilalet, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, vise à discuter et évaluer la politique régionale de l’État sous l’angle de l’intégration et de la complémentarité. Il se veut aussi une approche collective pour développer des systèmes économiques locaux intégrés et mettre en place une planification territoriale selon une approche globale et intégrée afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens et réduire les disparités spatiales et sociales.
