Initiée par le ministère de la Justice du Maroc, cette rencontre est d’une grande portée dans un contexte où le pays hôte se mobilise pour le développement du continent dans tous les domaines. D’ailleurs, ce Forum vise à promouvoir la collaboration et le partenariat entre les États Atlantiques Africains. Il servira de plateforme pour activer « le Processus Atlantique Africain » en conformité avec « La Première Déclaration de Rabat ».
Selon une note d’information, l'objectif collectif étant de faire progresser la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité au sein des États concernés. Lesquels entretiennent des partenariats exemplaires avec le Maroc. D’ailleurs, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme de la République de Guinée, Yaya Kaïraba Kaba, devrait y prendre part.
Il faut aussi souligner que l’Afrique atlantique est aujourd’hui un enjeu majeur. En effet, comme le souligne Jamal Machrouh, Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS) que le vouloir construire ensemble le seul gage pour un espace atlantique africain fiable et durable.
« C’est pourquoi l’initiative marocaine pour la promotion de l’espace Afrique atlantique gagnerait à s’inscrire dans une dynamique d’appropriation collective dans l’ensemble des pays de la région. Cela devrait être l’affaire des États, mais aussi, et surtout de la société civile et des peuples de la région », fait-il remarquer.
Il ne pouvait en être autrement. En effet, la mer est par nature un espace qui repose sur ce que les terres séparent. Considérés ainsi, les espaces maritimes de l’Afrique atlantique pourraient bien constituer les bases d’une identité fédératrice et anciennement le socle d’une coopération constructive dans la région, soutient Machrouh. Pour lui, l’initiative mériterait d’être consolidée par une appropriation partagée de l’espace dans un esprit de leadership collectif.
Selon une note d’information, l'objectif collectif étant de faire progresser la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité au sein des États concernés. Lesquels entretiennent des partenariats exemplaires avec le Maroc. D’ailleurs, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme de la République de Guinée, Yaya Kaïraba Kaba, devrait y prendre part.
Il faut aussi souligner que l’Afrique atlantique est aujourd’hui un enjeu majeur. En effet, comme le souligne Jamal Machrouh, Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS) que le vouloir construire ensemble le seul gage pour un espace atlantique africain fiable et durable.
« C’est pourquoi l’initiative marocaine pour la promotion de l’espace Afrique atlantique gagnerait à s’inscrire dans une dynamique d’appropriation collective dans l’ensemble des pays de la région. Cela devrait être l’affaire des États, mais aussi, et surtout de la société civile et des peuples de la région », fait-il remarquer.
Il ne pouvait en être autrement. En effet, la mer est par nature un espace qui repose sur ce que les terres séparent. Considérés ainsi, les espaces maritimes de l’Afrique atlantique pourraient bien constituer les bases d’une identité fédératrice et anciennement le socle d’une coopération constructive dans la région, soutient Machrouh. Pour lui, l’initiative mériterait d’être consolidée par une appropriation partagée de l’espace dans un esprit de leadership collectif.
Identité fédératrice
Ce Forum vient aussi conforter la Première Déclaration de Rabat. Lequel processus s’articule autour de 3 piliers dont le premier porte sur la lutte contre les défis sécuritaires comme le terrorisme, le crime transnational organisé ou la piraterie maritime, alors que le deuxième s'intéresse à promouvoir l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie.
Quant au troisième pilier, il est axé sur le développement durable et les aspects environnementaux, y compris le changement climatique. Ainsi le Processus de Rabat s’attèle à mettre en œuvre un partenariat africain atlantique holistique insistant sur les interrelations entre ces trois piliers.
D’ailleurs, depuis son lancement en juin 2022, le Processus de Rabat a fait des avancées importantes pour asseoir son cadre institutionnel, avec l’établissement d’un Secrétariat, basé à Rabat, l’institutionnalisation du comité des hauts fonctionnaires pour la préparation des décisions du Processus, ainsi que l’adoption d’un Programme d’Action explicitant les priorités stratégiques et les objectifs de cette initiative de coopération africaine dans l’Atlantique, a-t-il affirmé.
Pour tout dire, comme en conviennent les experts, l’un des objectifs recherchés du Processus de Rabat est d’établir des partenariats gagnant-gagnant avec les autres initiatives de coopération dans l’Atlantique, comme le Centre Atlantique du Portugal, l’initiative de coopération atlantique des États-Unis d’Amérique ou la COMHAFAT (Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains Riverains de l'Océan Atlantique), ainsi qu’avec d’autres partenaires
Pour rappel, ce groupement de 23 pays de la façade atlantique de l’Afrique a été réactivé en juin 2022, sous l’impulsion du Maroc. Depuis, trois réunions ont été tenues au niveau ministériel. L’objectif de cette initiative est de créer un espace de progrès, de paix et de prospérité partagés. Cette initiative incarne l’ouverture du Maroc sur l’espace atlantique dans sa globalité.
Espace de progrès
C’est à la fois un processus d’intégration d’une région qui représente 46% de la population africaine et génère plus de 55% du PIB du continent. C’est également une fenêtre pour le Maroc sur l’autre façade atlantique, l’Amérique. Pour les États-Unis, mais aussi pour les pays de l’OTAN, c’est une barrière qui empêche les Chinois et les Russes d’avoir un accès sur le continent. C’est tout cela et plus encore.
Enfin, dans son analyse, Jamal Machrouh insiste qu’il est primordial pour l’efficacité et la durabilité du projet atlantique africain que toutes les parties prennent conscience de l’importance de l’appropriation collective de l’espace visé. Il convient à ce propos de clarifier un point fort signifiant : bien que le support géographique facilite et solidifie toute architecture de coopération, il n’existe nullement des croisements mathématiques entre les espaces géographiques et les espaces géopolitiques.
Bien des espaces géopolitiques sont détachés de tout élément géographique. Pareillement, bien d’espaces géographiques sont dépourvus de tout schéma géopolitique. C’est l’ensemble de tous éléments qui font de ce premier Forum de Coopération Sud-Sud sur la Justice des Pays Africains de l'Atlantique un enjeu important.
Wolondouka SIDIBE