Jamais la trajectoire n’a été aussi claire. Le Conseil de Sécurité de l’ONU trace désormais la voie à suivre vers une solution définitive au conflit du Sahara. La Résolution 2797 a tranché en faveur de l'autonomie sous souveraineté marocaine, laquelle demeure le cadre exclusif et la base de négociation. D’ici l’échéance du mandat de la MINURSO, prévue le 31 octobre 2026, les parties prenantes devront parvenir à un deal. Le vrai travail commence pour l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Staffan de Mistura, à qui incombe l’épineuse tâche de rassembler le Polisario, le Maroc et l’Algérie autour d’une même table pour entamer les discussions. L’émissaire onusien veut se mettre au travail avec l’objectif de relancer le dialogue dans un mois.
“Le vrai travail commence maintenant, on en reparlera d’ici un mois”, a-t-il confié, jeudi dernier, aux correspondants accrédités auprès de l’ONU lors d’une conférence de presse.
Pour l’instant, le Maroc est le seul à avoir fait ouvertement part de sa prédisposition à négocier sur la base définie par la Résolution. SM le Roi a, dès l’adoption du texte, tendu la main à l’Algérie pour “entamer un dialogue fraternel”. Or, le régime algérien ne semble pas encore avoir digéré le choc du verdict qui a rayé d’un trait de plume 50 ans d’investissements dans le rêve d’une république fantoche vouée aux poubelles de l’Histoire. Alger reste encore dans le déni. En témoignent les déclarations hallucinantes de ses représentants, notamment le Chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, qui croit encore à l’option séparatiste alors qu’elle est définitivement enterrée.
Les échauffements !
Le déni est tel que certains éditorialistes proches du pouvoir, comme Mehdi Ghezzar, minimise même l’importance des Résolutions du Conseil de Sécurité. Ce fatras en dit long sur la confusion qui règne chez le voisin de l’est pour qui la fin du conflit est forcément synonyme de défaite. Alger est allé jusqu’à réveiller son vieux copain, l'ex-émissaire onusien Christopher Ross, pour plaider sa cause à Washington. Ce dernier a publié une sorte de pamphlet dans le think tank américain “International Center for dialogue initiatives” où il tente désespérément d’expliquer que l’autonomie sous souveraineté marocaine est “un recul”.
Dans l’esprit des Algériens, les négociations ne sont qu’un jeu à somme nulle bien que le discours Royal appelle à une solution où il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Entre Rabat et Alger, le fossé est abyssal. D’un côté, un Royaume qui veut ouvrir une nouvelle page et ressusciter l’intégration maghrébine et, de l’autre, un régime complexé qui ne pense qu’à sa survie. De son côté, le Polisario n’a pas voix au chapitre, puisque sa conduite reste dictée par son hôte. Raison pour laquelle il continue à dénigrer la sentence du Conseil de Sécurité.
Alger a beau nier l’évidence, la piqûre de rappel est venue de Washington. Le conseiller du président Trump, Massad Boulos, a rappelé le 5 novembre dans un tweet que l’autonomie sous souveraineté marocaine est l’unique fondement d’un règlement juste et durable.
Quoiqu’il en soit, nous n’en sommes qu’aux échauffements. Chaque partie rassemble ses cartes avant de jouer son tour. Entre-temps, Staffan de Mistura n’a guère le luxe du temps. Il faut passer le plus rapidement à la vitesse supérieure. Il a désormais une chance historique pour achever le travail de son prédécesseur, Hörst Kohler, et ressusciter les tables rondes. Contrairement aux éditions précédentes qui ont pris fin dès 2019 après deux tentatives, cette fois-ci il faut que les parties parviennent à une solution.
L’émissaire onusien s’est fixé un cap clair : le plan d’autonomie est la référence conformément à la Résolution 2797. «Nous attendons avec impatience que le Maroc détaille clairement son plan d'autonomie», a-t-il déclaré, ajoutant que les autres parties au conflit sont, à leur tour, priées de présenter leurs suggestions. Mais, l'Algérie sait bien que sa marge de manœuvre est amenuisée du moment que l’autonomie demeure l’horizon indépassable de la solution. Raison pour laquelle elle répugne au dialogue. Seule la pression américaine peut peser dans l’équation.
Une commission se met à l’œuvre
Du côté marocain, les préparatifs ont d’ores et déjà commencé. Selon nos informations, une commission interministérielle a été mise en place pour travailler sur la version détaillée du plan d’autonomie. Des personnalités de renommée ont été désignées dans une liste initiale qui sera bientôt bouclée. Il y a des cadres de l’administration territoriale, des hauts commis de l’Etat, des diplomates, des experts et des élus qui ont une connaissance approfondie du Sahara ou ayant déjà servi dans les provinces du Sud.
Le discours Royal du 31 octobre s’est engagé à détailler la version initiale. Le document présenté en 2007 contient 6 pages avec un aperçu général sur l'initiative marocaine. Celle-ci sera désormais présentée d’une façon circonstanciée.
Mais le fond est clair. On propose une autonomie élargie aux provinces du Sud qui pourront gérer leurs affaires locales de façon autonome à travers un gouvernement régional issu d’une assemblée législative élue sous l’aile de l’Etat central qui gardera les charges régaliennes et les attributs de la souveraineté (monnaie, drapeau, politique étrangère, défense…).
Jusqu’à présent, les termes employés restent évolutifs. D’aucuns parlent de schéma fédéral, d’autres de décentralisation avancée. Il s’agit en somme de capitaliser sur la régionalisation que le Maroc a déjà lancée depuis des années pour aller de l’avant. Les provinces du Sud, rappelons-le, ont déjà des députés au Parlement et des représentants à l’échelle locale et régionale avec des taux de participation les plus élevés aux élections.
Selon le document présenté le 13 avril 2007, les compétences de la Région dite autonome du Sahara s'étendent à l’administration locale, la police et des juridictions de la Région. Sur le plan économique, il est proposé d'attribuer à la région tout ce qui relève du développement économique, l’encouragement des investissements, le commerce, l’industrie, le tourisme et l’agriculture. A cela s’ajoutent le budget, la fiscalité et les infrastructures dont la gestion sera du ressort du gouvernement régional. Cette mutation fédérale requiert des ajustements juridiques et administratifs qui doivent s’inscrire dans le cadre de la Constitution 2011.
“Le vrai travail commence maintenant, on en reparlera d’ici un mois”, a-t-il confié, jeudi dernier, aux correspondants accrédités auprès de l’ONU lors d’une conférence de presse.
Pour l’instant, le Maroc est le seul à avoir fait ouvertement part de sa prédisposition à négocier sur la base définie par la Résolution. SM le Roi a, dès l’adoption du texte, tendu la main à l’Algérie pour “entamer un dialogue fraternel”. Or, le régime algérien ne semble pas encore avoir digéré le choc du verdict qui a rayé d’un trait de plume 50 ans d’investissements dans le rêve d’une république fantoche vouée aux poubelles de l’Histoire. Alger reste encore dans le déni. En témoignent les déclarations hallucinantes de ses représentants, notamment le Chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, qui croit encore à l’option séparatiste alors qu’elle est définitivement enterrée.
Les échauffements !
Le déni est tel que certains éditorialistes proches du pouvoir, comme Mehdi Ghezzar, minimise même l’importance des Résolutions du Conseil de Sécurité. Ce fatras en dit long sur la confusion qui règne chez le voisin de l’est pour qui la fin du conflit est forcément synonyme de défaite. Alger est allé jusqu’à réveiller son vieux copain, l'ex-émissaire onusien Christopher Ross, pour plaider sa cause à Washington. Ce dernier a publié une sorte de pamphlet dans le think tank américain “International Center for dialogue initiatives” où il tente désespérément d’expliquer que l’autonomie sous souveraineté marocaine est “un recul”.
Dans l’esprit des Algériens, les négociations ne sont qu’un jeu à somme nulle bien que le discours Royal appelle à une solution où il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Entre Rabat et Alger, le fossé est abyssal. D’un côté, un Royaume qui veut ouvrir une nouvelle page et ressusciter l’intégration maghrébine et, de l’autre, un régime complexé qui ne pense qu’à sa survie. De son côté, le Polisario n’a pas voix au chapitre, puisque sa conduite reste dictée par son hôte. Raison pour laquelle il continue à dénigrer la sentence du Conseil de Sécurité.
Alger a beau nier l’évidence, la piqûre de rappel est venue de Washington. Le conseiller du président Trump, Massad Boulos, a rappelé le 5 novembre dans un tweet que l’autonomie sous souveraineté marocaine est l’unique fondement d’un règlement juste et durable.
Quoiqu’il en soit, nous n’en sommes qu’aux échauffements. Chaque partie rassemble ses cartes avant de jouer son tour. Entre-temps, Staffan de Mistura n’a guère le luxe du temps. Il faut passer le plus rapidement à la vitesse supérieure. Il a désormais une chance historique pour achever le travail de son prédécesseur, Hörst Kohler, et ressusciter les tables rondes. Contrairement aux éditions précédentes qui ont pris fin dès 2019 après deux tentatives, cette fois-ci il faut que les parties parviennent à une solution.
L’émissaire onusien s’est fixé un cap clair : le plan d’autonomie est la référence conformément à la Résolution 2797. «Nous attendons avec impatience que le Maroc détaille clairement son plan d'autonomie», a-t-il déclaré, ajoutant que les autres parties au conflit sont, à leur tour, priées de présenter leurs suggestions. Mais, l'Algérie sait bien que sa marge de manœuvre est amenuisée du moment que l’autonomie demeure l’horizon indépassable de la solution. Raison pour laquelle elle répugne au dialogue. Seule la pression américaine peut peser dans l’équation.
Une commission se met à l’œuvre
Du côté marocain, les préparatifs ont d’ores et déjà commencé. Selon nos informations, une commission interministérielle a été mise en place pour travailler sur la version détaillée du plan d’autonomie. Des personnalités de renommée ont été désignées dans une liste initiale qui sera bientôt bouclée. Il y a des cadres de l’administration territoriale, des hauts commis de l’Etat, des diplomates, des experts et des élus qui ont une connaissance approfondie du Sahara ou ayant déjà servi dans les provinces du Sud.
Le discours Royal du 31 octobre s’est engagé à détailler la version initiale. Le document présenté en 2007 contient 6 pages avec un aperçu général sur l'initiative marocaine. Celle-ci sera désormais présentée d’une façon circonstanciée.
Mais le fond est clair. On propose une autonomie élargie aux provinces du Sud qui pourront gérer leurs affaires locales de façon autonome à travers un gouvernement régional issu d’une assemblée législative élue sous l’aile de l’Etat central qui gardera les charges régaliennes et les attributs de la souveraineté (monnaie, drapeau, politique étrangère, défense…).
Jusqu’à présent, les termes employés restent évolutifs. D’aucuns parlent de schéma fédéral, d’autres de décentralisation avancée. Il s’agit en somme de capitaliser sur la régionalisation que le Maroc a déjà lancée depuis des années pour aller de l’avant. Les provinces du Sud, rappelons-le, ont déjà des députés au Parlement et des représentants à l’échelle locale et régionale avec des taux de participation les plus élevés aux élections.
Selon le document présenté le 13 avril 2007, les compétences de la Région dite autonome du Sahara s'étendent à l’administration locale, la police et des juridictions de la Région. Sur le plan économique, il est proposé d'attribuer à la région tout ce qui relève du développement économique, l’encouragement des investissements, le commerce, l’industrie, le tourisme et l’agriculture. A cela s’ajoutent le budget, la fiscalité et les infrastructures dont la gestion sera du ressort du gouvernement régional. Cette mutation fédérale requiert des ajustements juridiques et administratifs qui doivent s’inscrire dans le cadre de la Constitution 2011.
Trois questions à Yasmina Asrarguis : “Rabat a choisi la diplomatie plutôt que la force, non par faiblesse, mais par lucidité”
Yasmina Asrarguis , Chercheure Associée à l’Université de Princeton, auteure de “Maroc 2035 : De l’émergence économique à la puissance-pivot ?”, a répondu à nos questions.
- Comment trouvez-vous la gestion du dossier du Sahara à l’aune de cette diplomatie d’équilibre dont vous parlez dans votre rapport ?
Le dossier du Sahara illustre parfaitement cette diplomatie d’équilibre et de constance. Le Maroc a su inscrire cette question dans une approche globale, mêlant légitimité politique, persuasion diplomatique et ancrage continental. Plutôt que de s’enfermer dans une confrontation stérile, Rabat a misé sur une stratégie de crédibilité et de long terme, en associant développement territorial, stabilité régionale et coopération africaine.
Cette démarche s’inscrit dans une logique d’autonomisation dans l’interdépendance. Le Maroc défend fermement sa souveraineté tout en dialoguant avec toutes les puissances. En ce sens, la gestion du dossier du Sahara devient un instrument de rayonnement diplomatique, permettant au Royaume d’affirmer son leadership africain tout en consolidant des alliances diverses, de Washington à Abou Dhabi, de Paris à Dakar. C’est un exemple concret de la maturité de la diplomatie marocaine : ferme sur les principes, mais souple dans les méthodes.
- Le Maroc a arraché une victoire notoire au Conseil de sécurité des Nations Unies. Peut-on dire que c’est le résultat de cette diplomatie d’équilibre ?
Ce large soutien international n’est pas le fruit d’une campagne ponctuelle, mais celui d’une diplomatie constante, équilibrée et crédibile. Rabat a su transformer, avec patience, ses partenariats économiques, sécuritaires et énergétiques en soutiens politiques explicites. Le Maroc inspire confiance parce qu’il agit de manière prévisible, fiable et cohérente dans le temps. Cette victoire diplomatique consacre la réussite d’un modèle de politique étrangère fondé sur trois piliers : la stabilité institutionnelle, garante de la continuité de l’action extérieure ; la cohérence stratégique, qui relie développement intérieur et projection internationale ; et la fidélité à une vision multipolaire, où le Maroc se veut acteur de convergence et puissance d’équilibre.
- Quelle conclusion tirez-vous de la résolution 2797 ?
Négociations : Ce que dit la Résolution du Conseil de Sécurité
Contrairement aux textes précédents des Nations Unies qui employaient un langage alambiqué, la Résolution 2797 marque une rupture profonde. L’autonomie est érigée en référence. Désormais, c’est la base de négociation.
Le texte prend note du soutien exprimé par de nombreux États-Membres en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc et présenté le 11 avril 2007 au Secrétaire général comme la base d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend. Le Conseil de Sécurité juge sans équivoque “qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait être une solution des plus réalistes”, et se félicite de l’engagement pris par les membres du Conseil de favoriser les progrès.
Le Conseil “appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour faciliter et conduire les négociations en se fondant sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour parvenir à un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, conformément à la Charte des Nations Unies, et attend avec intérêt de recevoir les propositions constructives que lui feront les parties au regard du plan d’autonomie”.
Pour la première fois, les parties au conflit sont clairement nommées et appelées à négocier sur une base clairement définie. Selon la Résolution, il est demandé aux parties de “participer aux discussions sans conditions préalables et sur la base du plan d’autonomie proposé par le Maroc afin de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable qui assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, considère qu’une autonomie véritable pourrait représenter une solution des plus réalistes et encourage les parties à faire part de leurs idées à l’appui d’une solution définitive mutuellement acceptable”.
Le texte prend note du soutien exprimé par de nombreux États-Membres en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc et présenté le 11 avril 2007 au Secrétaire général comme la base d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend. Le Conseil de Sécurité juge sans équivoque “qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait être une solution des plus réalistes”, et se félicite de l’engagement pris par les membres du Conseil de favoriser les progrès.
Le Conseil “appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour faciliter et conduire les négociations en se fondant sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour parvenir à un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, conformément à la Charte des Nations Unies, et attend avec intérêt de recevoir les propositions constructives que lui feront les parties au regard du plan d’autonomie”.
Pour la première fois, les parties au conflit sont clairement nommées et appelées à négocier sur une base clairement définie. Selon la Résolution, il est demandé aux parties de “participer aux discussions sans conditions préalables et sur la base du plan d’autonomie proposé par le Maroc afin de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable qui assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, considère qu’une autonomie véritable pourrait représenter une solution des plus réalistes et encourage les parties à faire part de leurs idées à l’appui d’une solution définitive mutuellement acceptable”.
Maroc-Algérie : La médiation américaine toujours d’actualité ?
A la veille du verdict du Conseil de Sécurité, l’émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, a pris tout le monde de court, en annonçant lors d’une interview accordée à CBS que Washington œuvre à un accord de paix entre Rabat et Alger. L’air sûr de lui, il a affirmé que ce deal est faisable en 60 jours. Le conseiller spécial du président américain pour l’Afrique et le Moyen orient, Massad Boulos, a, quant à lui, confirmé cette médiation américaine tout en louant la main tendue de SM le Roi à l’Algérie.
Alger se sent gêné par la démarche américaine. Jusqu’à présent, nul ne sait sur quelle base repose cette médiation annoncée et quel sera son ordre du jour si elle devait un jour avoir lieu. Rien n'écarte l'hypothèse qu’elle s’inscrive dans le cadre du processus onusien en cours. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une volonté claire de la part des Américains de réconcilier les deux rivaux du Maghreb au moment où le président Trump est en quête de nouveaux accords de paix pour arracher le Prix Nobel qu’il chérit tant.
Alger se sent gêné par la démarche américaine. Jusqu’à présent, nul ne sait sur quelle base repose cette médiation annoncée et quel sera son ordre du jour si elle devait un jour avoir lieu. Rien n'écarte l'hypothèse qu’elle s’inscrive dans le cadre du processus onusien en cours. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une volonté claire de la part des Américains de réconcilier les deux rivaux du Maghreb au moment où le président Trump est en quête de nouveaux accords de paix pour arracher le Prix Nobel qu’il chérit tant.










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