S'exprimant lors de la 6ème master class des chefs des administrations fiscales, organisée par l'African Tax Administration Forum (ATAF) sous le thème "Mener une réponse durable à la réduction du financement extérieur pour le développement : discussions sur l'amélioration du leadership et de la collecte des impôts", M. Kaitouni a affirmé que la mobilisation des ressources est le socle de la souveraineté économique africaine et un levier indispensable de toute politique publique ambitieuse.
Le directeur général des impôts a mis en exergue l'engagement du Maroc auprès de l'ATAF, concrétisé par l'organisation au sein du Royaume de divers rencontres d'envergure, dont le 4ème congrès annuel du réseau de recherche fiscale en 2018, ou encore la première édition de la master class des chefs des administrations fiscales en 2019.
Dans ce contexte, il a souligné la mise en disposition, par le Royaume, d'experts pour accompagner l'ATAF dans le développement des capacités des administrations membres, ainsi que la participation active du Maroc aux différentes réunions de l'organisme. Et de soutenir : "Le Maroc donne, mais le Maroc reçoit aussi énormément de l'ATAF, qui nous permet de former nos équipes, de multiplier les occasions d'échange et de partage des bonnes pratiques et de nous mettre en garde contre les échecs".
De son côté, le vice-président de l'ATAF, Sam Shivute, a indiqué que cette réunion se déroule dans un contexte de diminution de l'aide et d'endettement croissant, appelant à un engagement "ferme et franc" des participants pour affiner l'efficience des administrations africaines et débloquer les ressources nationales.
"Nous ne pouvons pas dépendre du financement extérieur, l'Afrique doit financer sa propre transformation" a-t-il avancé, ajoutant au passage que le continent a besoin d'un leadership visionnaire qui stimule la réforme, tire parti de la technologie et déverrouille les données pour informer une meilleure prise de décision.
Le vice-président de l'ATAF a affirmé que les sujets à l'ordre du jour, de l'élargissement de l'assiette fiscale à la transparence fiscale, sont des leviers pratiques de changement qui exigent à ce que les responsables fiscaux agissent en tant que leaders capables d'inspirer et d'innover.
Lancée en 2019 à Rabat, la master class de l'ATAF offre une plateforme stratégique aux hauts dirigeants pour se pencher sur les défis du continent africain et partager des réponses innovantes afin d'améliorer les systèmes fiscaux et réduire la dépendance à l'égard du financement extérieur.
Cette 6ème master class, qui se tient jusqu'au 24 juillet, a pour objectif de réunir les chefs d'administrations fiscales africains pour discuter des implications de la réduction du financement extérieur sur la mobilisation des recettes intérieures, partager les divers réformes et stratégies réussies, favoriser l'apprentissage par les pairs ou encore identifier les principaux points faibles et défis auxquels l'ATAF et ses partenaires peuvent apporter un soutien à court, moyen et long terme.
Le directeur général des impôts a mis en exergue l'engagement du Maroc auprès de l'ATAF, concrétisé par l'organisation au sein du Royaume de divers rencontres d'envergure, dont le 4ème congrès annuel du réseau de recherche fiscale en 2018, ou encore la première édition de la master class des chefs des administrations fiscales en 2019.
Dans ce contexte, il a souligné la mise en disposition, par le Royaume, d'experts pour accompagner l'ATAF dans le développement des capacités des administrations membres, ainsi que la participation active du Maroc aux différentes réunions de l'organisme. Et de soutenir : "Le Maroc donne, mais le Maroc reçoit aussi énormément de l'ATAF, qui nous permet de former nos équipes, de multiplier les occasions d'échange et de partage des bonnes pratiques et de nous mettre en garde contre les échecs".
De son côté, le vice-président de l'ATAF, Sam Shivute, a indiqué que cette réunion se déroule dans un contexte de diminution de l'aide et d'endettement croissant, appelant à un engagement "ferme et franc" des participants pour affiner l'efficience des administrations africaines et débloquer les ressources nationales.
"Nous ne pouvons pas dépendre du financement extérieur, l'Afrique doit financer sa propre transformation" a-t-il avancé, ajoutant au passage que le continent a besoin d'un leadership visionnaire qui stimule la réforme, tire parti de la technologie et déverrouille les données pour informer une meilleure prise de décision.
Le vice-président de l'ATAF a affirmé que les sujets à l'ordre du jour, de l'élargissement de l'assiette fiscale à la transparence fiscale, sont des leviers pratiques de changement qui exigent à ce que les responsables fiscaux agissent en tant que leaders capables d'inspirer et d'innover.
Lancée en 2019 à Rabat, la master class de l'ATAF offre une plateforme stratégique aux hauts dirigeants pour se pencher sur les défis du continent africain et partager des réponses innovantes afin d'améliorer les systèmes fiscaux et réduire la dépendance à l'égard du financement extérieur.
Cette 6ème master class, qui se tient jusqu'au 24 juillet, a pour objectif de réunir les chefs d'administrations fiscales africains pour discuter des implications de la réduction du financement extérieur sur la mobilisation des recettes intérieures, partager les divers réformes et stratégies réussies, favoriser l'apprentissage par les pairs ou encore identifier les principaux points faibles et défis auxquels l'ATAF et ses partenaires peuvent apporter un soutien à court, moyen et long terme.
