Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a affirmé que son département s’efforce depuis 2021 de promouvoir le concept de l'industrie culturelle et cinématographique. « Le secteur a attiré des investissements d'une valeur globale de 770 millions de dirhams, une première dans l'histoire du cinéma marocain », s’est réjoui le responsable.
Bensaïd a ajouté que son département aspire à atteindre un milliard de dirhams d’investissements au cours de la prochaine phase. Cette vision ambitieuse vise à catalyser le développement économique, social et cinématographique.
Ainsi, une industrie cinématographique ne peut être développée qu’en misant sur les générations futures, c’est dans ce sillage que la tutelle a promis de renforcer les formations dans les écoles et les instituts de cinéma.
L'horizon s'ouvre également vers la création de nouvelles sources de revenus pour l'industrie cinématographique marocaine, a révélé Bensaïd. Cette vision audacieuse s'étend à une collaboration fructueuse avec divers secteurs, y compris le ministère des Finances. Ensemble, ils envisagent de doter le Centre Cinématographique Marocain de nouveaux moyens en vue de produire des films historiques exigeant des investissements colossaux, ainsi que des films dédiés aux enfants, éclairant la voie pour une génération ancrée dans l'Histoire et l'identité culturelle marocaine.
« Cette année fut riche en exploits pour plusieurs cinéastes marocains qui se sont imposés sur la scène internationale », s’est félicité le ministre, reconnaissant leurs efforts notables dans le développement du secteur cinématographique marocain.
Ainsi, une industrie cinématographique ne peut être développée qu’en misant sur les générations futures, c’est dans ce sillage que la tutelle a promis de renforcer les formations dans les écoles et les instituts de cinéma.
L'horizon s'ouvre également vers la création de nouvelles sources de revenus pour l'industrie cinématographique marocaine, a révélé Bensaïd. Cette vision audacieuse s'étend à une collaboration fructueuse avec divers secteurs, y compris le ministère des Finances. Ensemble, ils envisagent de doter le Centre Cinématographique Marocain de nouveaux moyens en vue de produire des films historiques exigeant des investissements colossaux, ainsi que des films dédiés aux enfants, éclairant la voie pour une génération ancrée dans l'Histoire et l'identité culturelle marocaine.
« Cette année fut riche en exploits pour plusieurs cinéastes marocains qui se sont imposés sur la scène internationale », s’est félicité le ministre, reconnaissant leurs efforts notables dans le développement du secteur cinématographique marocain.
Nouveau souffle pour les salles de cinéma
Une nouvelle page s'écrit également dans l’histoire des salles de cinéma. Le ministre a souligné que la première phase du projet pilote, visant à implanter 150 salles de cinéma, est prévue pour novembre, tandis que la deuxième serait en décembre. En janvier 2024, la dernière page de ce chapitre se tournera avec l'ouverture des dernières salles, a-t-il assuré. Les petites et moyennes villes, telles qu'Ouarzazate, occupent une place de choix, avec un besoin crucial d'infrastructures cinématographiques, a-t-il reconnu. Le ministre a exprimé son inquiétude quant à une génération qui méconnaît les subtilités du septième art, rappelant que la culture est le miroir de la société.
Pour rappel, ce projet s’inscrit dans la nouvelle vision du département de Bensaïd visant à renforcer les infrastructures dédiées aux représentations théâtrales et aux projections des films dans le pays. Une telle vision est à même de rendre les productions théâtrales et cinématographiques plus accessibles aux populations locales, tout en permettant la découverte de nouveaux talents parmi les jeunes.
La 23ème édition du Festival National du Film, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, éblouira la ville de Tanger jusqu’au 4 novembre, dans le magnifique site de Borj Dar El Baroud. En ouverture, les scénaristes et réalisateurs Fatima El Wakili et Abdelkader Laktaa ont été honorés.
Le public tangérois aura l’occasion de se délecter des projections de ces 56 films, classés en quatre catégories , à savoir la compétition de longs-métrages de fiction, de courts-métrages de fiction, du documentaire, ainsi que la toute nouvelle catégorie des “Films d’écoles” récemment introduite au festival.
La sélection officielle de la compétition des longs métrages de fiction, présidée par le réalisateur Hakim Belabbes, a retenu 15 films pour concourir pour les Prix de cette compétition. Parmi les films en compétition figurent "Abdelino" d'Hicham Ayouch, "Al Di là" d'Othman Naciri, "Attabe'" de Rachid El Ouali, "Hamida Al Jayeh" de Mustapha El Darkawi, "Jalal Eddin" de Hassan Benjelloun, "Ayyam As-Sayf" de Fouzi Bensaïdi, "Azraq Al Qaftan" de Meriem Touzani.
Dans la compétition des courts métrages de fiction, 15 films seront en compétition, notamment "Ala Qabr Abi" de Jawahin Zantar, "As-Sahraa Habibati" de Latifa Ahrrar, "Débris" d'Ayman Benslimane, "Nasheed Al-Khati'a" de Khalid Maâdour, "No Key" de Walid Masnaoui, "UmmAl-Muharrij" de Manal Goua, "Madame Pipi" de Fouad Souiba.