Après une première salve d’annonces début mai, les organisateurs viennent de dévoiler de nouveaux temps forts, confirmant une orientation résolument tournée vers les fusions interculturelles et le dialogue des patrimoines vivants. Au cœur de ce festival ancré dans l’héritage des Maâlems gnaoua – dépositaires d’une musique de transe héritée des traditions subsahariennes et marocaine – cette édition mettra en lumière trois artistes de renommée internationale, dont les univers musicaux entreront en résonance avec les sonorités profondes du guembri et les polyrythmies ancestrales.
Originaire de La Havane, Cimafunk s’est imposé ces dernières années comme l’un des nouveaux visages de la musique afro-latine. Fusionnant funk, soul, rythmes cubains et énergie contestataire, l’artiste est décrit comme un phénomène scénique, enchaînant les tournées internationales. À Essaouira, il partagera la scène avec Maâlem Khalid Sansi, figure montante de la scène gnaoua casablancaise, formé dès l’enfance par son père et reconnu pour ses explorations audacieuses avec des musiciens de jazz afro-caribéen.
La transmission se féminise aussi sur les scènes du Festival. Issue d’une lignée gnaoua, Asmaa Hamzaoui, fille du Maâlem Rachid Hamzaoui, est aujourd’hui l’une des premières femmes à revendiquer pleinement sa place dans un art longtemps masculinisé. À la tête du groupe Bnat Timbouktou, elle impose un son percutant, à la croisée de l’héritage et de la revendication contemporaine. À Essaouira, elle croisera sa voix avec celle de Rokia Koné, surnommée La Rose de Bamako, chanteuse malienne charismatique, issue de la tradition bambara et révélée à l’international grâce à ses collaborations avec Jacknife Lee.
C’est un autre type d’élévation spirituelle qui s’annonce avec la rencontre entre Dhafer Youssef, maître tunisien du oud et explorateur du jazz soufi, et Maâlem Morad ElMarjan, jeune musicien r’bati incarnant la nouvelle garde de la scène gnaoua. Qualifiée par les organisateurs de "conversation mystique", cette fusion s’annonce comme un moment de grâce, où la spiritualité méditative du oud croisera la transe hypnotique du répertoire gnaoui. Dhafer Youssef, connu pour ses collaborations avec Herbie Hancock, Zakir Hussain ou encore Marcus Miller, incarne une musique sans frontière, inspirée des soufis, des marabouts, et des mystiques du désert.
Outre ces fusions hautement symboliques, les trois artistes internationaux bénéficieront chacun d’un concert solo sur la prestigieuse scène Moulay Hassan, épicentre du festival à Essaouira. Cimafunk y distillera son groove afro-latin percutant, Rokia Koné livrera un set puissant enraciné dans les sonorités bambaras, tandis que Dhafer Youssef offrira un voyage introspectif aux confins du jazz spirituel et de la musique sacrée.
Originaire de La Havane, Cimafunk s’est imposé ces dernières années comme l’un des nouveaux visages de la musique afro-latine. Fusionnant funk, soul, rythmes cubains et énergie contestataire, l’artiste est décrit comme un phénomène scénique, enchaînant les tournées internationales. À Essaouira, il partagera la scène avec Maâlem Khalid Sansi, figure montante de la scène gnaoua casablancaise, formé dès l’enfance par son père et reconnu pour ses explorations audacieuses avec des musiciens de jazz afro-caribéen.
La transmission se féminise aussi sur les scènes du Festival. Issue d’une lignée gnaoua, Asmaa Hamzaoui, fille du Maâlem Rachid Hamzaoui, est aujourd’hui l’une des premières femmes à revendiquer pleinement sa place dans un art longtemps masculinisé. À la tête du groupe Bnat Timbouktou, elle impose un son percutant, à la croisée de l’héritage et de la revendication contemporaine. À Essaouira, elle croisera sa voix avec celle de Rokia Koné, surnommée La Rose de Bamako, chanteuse malienne charismatique, issue de la tradition bambara et révélée à l’international grâce à ses collaborations avec Jacknife Lee.
C’est un autre type d’élévation spirituelle qui s’annonce avec la rencontre entre Dhafer Youssef, maître tunisien du oud et explorateur du jazz soufi, et Maâlem Morad ElMarjan, jeune musicien r’bati incarnant la nouvelle garde de la scène gnaoua. Qualifiée par les organisateurs de "conversation mystique", cette fusion s’annonce comme un moment de grâce, où la spiritualité méditative du oud croisera la transe hypnotique du répertoire gnaoui. Dhafer Youssef, connu pour ses collaborations avec Herbie Hancock, Zakir Hussain ou encore Marcus Miller, incarne une musique sans frontière, inspirée des soufis, des marabouts, et des mystiques du désert.
Outre ces fusions hautement symboliques, les trois artistes internationaux bénéficieront chacun d’un concert solo sur la prestigieuse scène Moulay Hassan, épicentre du festival à Essaouira. Cimafunk y distillera son groove afro-latin percutant, Rokia Koné livrera un set puissant enraciné dans les sonorités bambaras, tandis que Dhafer Youssef offrira un voyage introspectif aux confins du jazz spirituel et de la musique sacrée.