PHOTO ARCHIVES STR, AFP
Le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth a suspendu son investigation lundi. Le juge « Tareq Bitar suspend son enquête et toutes les procédures liées au dossier de l’explosion jusqu’à ce que la cour d’appel de Beyrouth décide d’accepter le recours) ou de le rejeter », a annoncé une source judiciaire.
Le juge d’instruction « a été notifié du recours en justice présenté par le député (et ex-ministre de l’Intérieur) Nouhad Al-Machnouk » devant la cour d’appel de Beyrouth, a indiqué la même source. La plainte déposée par Nouhad al- Machnouk, qui réclame le dessaisissement de Bitar de l’affaire, évoque un vice de forme, s’appuyant sur un article constitutionnel stipulant la poursuite des ministres et hauts responsables par la seule Haute Cour de justice.
Depuis qu’il a hérité de l’affaire, le juge Bitar a convoqué quatre anciens ministres parmi lesquels trois parlementaires actuels, y compris Al- Machnouk, soupçonnés de « potentielle intention d’homicide » et de « négligence et manquements ». Le Parlement a refusé de lever leur immunité, tandis que les pressions politiques sur le juge se sont accentuées.
Amnesty International a accusé, il y a deux mois, les autorités d’entraver de manière « éhontée » et sans scrupule l’enquête sur l’explosion, survenue au port de Beyrouth et imputée de l’aveu même des autorités au stockage sans mesures de précaution depuis fin 2013 d’énormes quantités de nitrate d’ammonium. Elle a fait au moins 214 morts, plus de 6500 blessés, et dévasté des quartiers entiers de la capitale.
Le juge d’instruction « a été notifié du recours en justice présenté par le député (et ex-ministre de l’Intérieur) Nouhad Al-Machnouk » devant la cour d’appel de Beyrouth, a indiqué la même source. La plainte déposée par Nouhad al- Machnouk, qui réclame le dessaisissement de Bitar de l’affaire, évoque un vice de forme, s’appuyant sur un article constitutionnel stipulant la poursuite des ministres et hauts responsables par la seule Haute Cour de justice.
Depuis qu’il a hérité de l’affaire, le juge Bitar a convoqué quatre anciens ministres parmi lesquels trois parlementaires actuels, y compris Al- Machnouk, soupçonnés de « potentielle intention d’homicide » et de « négligence et manquements ». Le Parlement a refusé de lever leur immunité, tandis que les pressions politiques sur le juge se sont accentuées.
Amnesty International a accusé, il y a deux mois, les autorités d’entraver de manière « éhontée » et sans scrupule l’enquête sur l’explosion, survenue au port de Beyrouth et imputée de l’aveu même des autorités au stockage sans mesures de précaution depuis fin 2013 d’énormes quantités de nitrate d’ammonium. Elle a fait au moins 214 morts, plus de 6500 blessés, et dévasté des quartiers entiers de la capitale.
