Quand est-ce que j’aurai mon diplôme ? C’est la question qui donne du fil à retordre aux étudiants des différentes universités du Royaume ayant achevé leur cycle d’études dans toutes les filières qu’elles soient professionnelles ou fondamentales. Obtenir son diplôme n’est pas une tâche aussi aisée qu’on puisse l’imaginer. Ils sont nombreux à souffrir de différents obstacles d’ordre pédagogiques et administratifs qui compliquent la livraison des diplômes. Cette situation est devenue si problématique pour les lauréats qu’ils se voient menacés de rater leur entrée sur le marché d’emploi le plutôt possible. Pendant cette année exceptionnelle, le report des examens et notamment la date des sessions de soutenance des projets de fin d’études à cause des contraintes de la crise sanitaire, a lourdement pesé sur les étudiants qui espéraient obtenir leurs diplômes cette année même et chercher un emploi qui correspond à leurs ambitions.
Avoir son diplôme en 2020 : mission parfois compliquée
La vie estudiantine peut être parfois un calvaire pour les étudiants qui rencontrent souvent des difficultés pour finir leurs études. Ceci est devenu d’autant plus ardu avec la crise sanitaire qui a contraint toutes les universités à reporter les examens, y compris ceux des semestres finaux (S6 pour la licence et le M2 pour les masters), suite à la décision du ministère de tutelle le 6 avril dernier qui a poussé la date de la tenue des examens, jusqu’à mi-octobre avec une possibilité d’organiser à distance les soutenances des mémoires de fin d’étude. A cet égard, plusieurs contraintes se présentent. Des étudiants trouvent du mal à joindre leurs professeurs pour organiser les soutenances « j’ai attendu plus de deux mois pour que je puisse contacter mon encadrant », nous a confié Tarik, étudiant en deuxième année master à l’Université Hassan II Mohammedia.
Même problème pour Mouhamadou, étudiant à l’Université Mohammed V à Rabat, qui n’a pas pu soutenir son mémoire à cause du retard de livraison des notes d’examens, sachant qu’il faut absolument valider toutes les matières dans le système électronique pour avoir la possibilité de soutenir sa thèse de fin d’études. De leur côté, les Facultés se plaignent des conditions exceptionnelles imposées par la pandémie, « Nous n’avons pu finir les examens reportés qu’en fin novembre sachant qu’il fallait s’occuper également des rattrapages qui ont pris beaucoup de temps », nous explique un haut responsable à la Faculté de droit d’Aïn Chock à Casablanca, préférant garder l’anonymat, ajoutant que la majorité des diplômes seront livrés en janvier. « En temps normal, les diplômes ne sont livrés qu’en décembre même si les examens se tiennent en juillet, donc ça prend du temps », a-t-il argué. Le responsable nous a expliqué que sa Faculté a souffert d’un manque d’effectif dans le personnel administratif à cause des contaminations « le responsable chargé des diplômes a été en réanimation, d’autres ont dû prendre un congés maladie », a-t-il confié.
Des contraintes administratives
Au-delà des contraintes sanitaires, les atermoiements administratifs compliquent souvent la tâche aux étudiants. Absence des fonctionnaires, lenteur de procédure d’octroi des diplômes, voire même des bavures administratives, cela en devient parfois agaçant. « Quand je me suis présenté à l’administration pour retirer mon diplôme, j’étais offusqué d’apprendre qu’un module est non validé dans le système à cause d’une erreur du professeur », nous confesse Azelarab Hilmi, étudiant récemment diplômé d’un master en communication politique, lequel a dû repasser la matière et attendre plus de deux mois pour régulariser sa situation. D’autres étudiants ont vécu les mêmes déconvenues, les uns cherchent toujours leurs professeurs injoignables par téléphone, tandis que d’autres ne trouvent personne à l’administration, comme c’est le cas à la Faculté de droit à Mohammedia, que nous n’avons pas pu joindre malgré de nombreuses sollicitations.
Le constat est le même pour Hamza Idam, président de l’Organisation du Renouveau estudiantin (OREMA), qui nous a assuré que même des étudiants de la promotion 2018-2019 n’ont pas encore obtenu leurs diplômes à cause de lenteurs administratives. Selon lui deux raisons expliquent cela, le retard de délivrance des notes par les professeurs, et l’absence du personnel administratif sans oublier l’impossibilité de se rendre à l’université dans les villes soumises aux mesures de restrictions de déplacements. Outre cela, M. Idam fait état d’un vide juridique qui ne prévoit pas de délai dans la procédure d’octroi des diplômes.
Le marché de travail n’attend pas
Détenir le diplôme est une condition sine qua non pour ouvrir le portail du marché de travail, les concours de la fonction publique exigent impérativement une copie du diplôme, il suffit de jeter un coup d’œil sur le dossier requis par tous les ministères et administrations publiques. À défaut du document précieux, le dossier de candidature est rejeté d’emblée. Toutefois, une exception a été accordée par le ministère de l’Éducation nationale cette année pour le recrutement des enseignants, ce qui nous a été confirmé par plusieurs doyens et associations estudiantines. Ces candidats ont pu passer le concours en question par simple attestation de réussite, délivrée à titre d’urgence par de nombreuses facultés.
Dans le secteur privé, la question se pose avec autant d’acuité quoique les entreprises, surtout les PME, restent plus flexibles sur le dossier de candidature, cela dépend de la bienveillance des services de ressources humaines, qui se contentent parfois d’une attestation de réussite ou dans quelques cas d’une simple attestation de réussite de scolarité si elles font confiance au candidat (cette bienveillance est très rare). Tout de même les grandes sociétés ne font pas de concession. Certaines entreprises, les ONG et les bureaux des organisations internationales refusent tout dossier incomplet. Ceci dit, faute du diplôme en main, il est malaisé de décrocher un poste surtout dans cette conjoncture de hausse du chômage et la hausse de la demande d’emploi qui font que les recruteurs guettent la moindre raison pour rejeter les candidatures.
Avoir son diplôme en 2020 : mission parfois compliquée
La vie estudiantine peut être parfois un calvaire pour les étudiants qui rencontrent souvent des difficultés pour finir leurs études. Ceci est devenu d’autant plus ardu avec la crise sanitaire qui a contraint toutes les universités à reporter les examens, y compris ceux des semestres finaux (S6 pour la licence et le M2 pour les masters), suite à la décision du ministère de tutelle le 6 avril dernier qui a poussé la date de la tenue des examens, jusqu’à mi-octobre avec une possibilité d’organiser à distance les soutenances des mémoires de fin d’étude. A cet égard, plusieurs contraintes se présentent. Des étudiants trouvent du mal à joindre leurs professeurs pour organiser les soutenances « j’ai attendu plus de deux mois pour que je puisse contacter mon encadrant », nous a confié Tarik, étudiant en deuxième année master à l’Université Hassan II Mohammedia.
Même problème pour Mouhamadou, étudiant à l’Université Mohammed V à Rabat, qui n’a pas pu soutenir son mémoire à cause du retard de livraison des notes d’examens, sachant qu’il faut absolument valider toutes les matières dans le système électronique pour avoir la possibilité de soutenir sa thèse de fin d’études. De leur côté, les Facultés se plaignent des conditions exceptionnelles imposées par la pandémie, « Nous n’avons pu finir les examens reportés qu’en fin novembre sachant qu’il fallait s’occuper également des rattrapages qui ont pris beaucoup de temps », nous explique un haut responsable à la Faculté de droit d’Aïn Chock à Casablanca, préférant garder l’anonymat, ajoutant que la majorité des diplômes seront livrés en janvier. « En temps normal, les diplômes ne sont livrés qu’en décembre même si les examens se tiennent en juillet, donc ça prend du temps », a-t-il argué. Le responsable nous a expliqué que sa Faculté a souffert d’un manque d’effectif dans le personnel administratif à cause des contaminations « le responsable chargé des diplômes a été en réanimation, d’autres ont dû prendre un congés maladie », a-t-il confié.
Des contraintes administratives
Au-delà des contraintes sanitaires, les atermoiements administratifs compliquent souvent la tâche aux étudiants. Absence des fonctionnaires, lenteur de procédure d’octroi des diplômes, voire même des bavures administratives, cela en devient parfois agaçant. « Quand je me suis présenté à l’administration pour retirer mon diplôme, j’étais offusqué d’apprendre qu’un module est non validé dans le système à cause d’une erreur du professeur », nous confesse Azelarab Hilmi, étudiant récemment diplômé d’un master en communication politique, lequel a dû repasser la matière et attendre plus de deux mois pour régulariser sa situation. D’autres étudiants ont vécu les mêmes déconvenues, les uns cherchent toujours leurs professeurs injoignables par téléphone, tandis que d’autres ne trouvent personne à l’administration, comme c’est le cas à la Faculté de droit à Mohammedia, que nous n’avons pas pu joindre malgré de nombreuses sollicitations.
Le constat est le même pour Hamza Idam, président de l’Organisation du Renouveau estudiantin (OREMA), qui nous a assuré que même des étudiants de la promotion 2018-2019 n’ont pas encore obtenu leurs diplômes à cause de lenteurs administratives. Selon lui deux raisons expliquent cela, le retard de délivrance des notes par les professeurs, et l’absence du personnel administratif sans oublier l’impossibilité de se rendre à l’université dans les villes soumises aux mesures de restrictions de déplacements. Outre cela, M. Idam fait état d’un vide juridique qui ne prévoit pas de délai dans la procédure d’octroi des diplômes.
Le marché de travail n’attend pas
Détenir le diplôme est une condition sine qua non pour ouvrir le portail du marché de travail, les concours de la fonction publique exigent impérativement une copie du diplôme, il suffit de jeter un coup d’œil sur le dossier requis par tous les ministères et administrations publiques. À défaut du document précieux, le dossier de candidature est rejeté d’emblée. Toutefois, une exception a été accordée par le ministère de l’Éducation nationale cette année pour le recrutement des enseignants, ce qui nous a été confirmé par plusieurs doyens et associations estudiantines. Ces candidats ont pu passer le concours en question par simple attestation de réussite, délivrée à titre d’urgence par de nombreuses facultés.
Dans le secteur privé, la question se pose avec autant d’acuité quoique les entreprises, surtout les PME, restent plus flexibles sur le dossier de candidature, cela dépend de la bienveillance des services de ressources humaines, qui se contentent parfois d’une attestation de réussite ou dans quelques cas d’une simple attestation de réussite de scolarité si elles font confiance au candidat (cette bienveillance est très rare). Tout de même les grandes sociétés ne font pas de concession. Certaines entreprises, les ONG et les bureaux des organisations internationales refusent tout dossier incomplet. Ceci dit, faute du diplôme en main, il est malaisé de décrocher un poste surtout dans cette conjoncture de hausse du chômage et la hausse de la demande d’emploi qui font que les recruteurs guettent la moindre raison pour rejeter les candidatures.
Anass MACHLOUKH
Marché de travail
Les diplômés devant l’incertitude : l’État recrute moins, les entreprises hésitent
Sans parler des inconvenances académiques que rencontrent les étudiants, ces derniers devront frapper à la porte d’un marché d’emploi peu accueillant, et moins généreux à cause de la conjoncture défavorable imposée par la pandémie. En témoigne les chiffres du chômage qui ne cessent de grimper au fil de ces derniers mois. Les chiffres officiels communiqués par le HCP et pris en compte par le gouvernement indiquent 12,7%, alors que plusieurs experts estiment qu’il existe plus de 1.482.000 chômeurs.
Outre cela, les nouveaux arrivés sur le marché de travail se retrouvent désormais devant des perspectives très sombres d’autant plus que les opportunités d’emploi se font de plus en plus rares, aussi bien au secteur public qu’au secteur privé. Le gouvernement de Saâd Dine El Othmani avait annoncé que l’Exécutif va réduire le recrutement dans la fonction publique dans les trois années à venir, la priorité a été donnée aux secteurs vitaux comme la Santé et la Sécurité nationale. Alors que l’Etat recrutait plus de 25000 personnes chaque année, le budget de 2021 ne prévoit que 19.956 postes. Le secteur privé ne se porte pas mieux. Confrontés à la baisse de leurs chiffres d’affaires et lutant pour leur survie, les entreprises sont de moins en moins enclins à embaucher, dont plusieurs retardent leurs projets de recrutement jusqu’à nouvel ordre selon différents cabinets de recrutement. Les offres d’emplois offerts actuellement se limitent en grande partie aux profils expérimentés alors que les débutants sont peu sollicités. Dans ces conditions, il est très dur de faire partie de la promotion 2020 à moins d’avoir beaucoup de chance.
Sans parler des inconvenances académiques que rencontrent les étudiants, ces derniers devront frapper à la porte d’un marché d’emploi peu accueillant, et moins généreux à cause de la conjoncture défavorable imposée par la pandémie. En témoigne les chiffres du chômage qui ne cessent de grimper au fil de ces derniers mois. Les chiffres officiels communiqués par le HCP et pris en compte par le gouvernement indiquent 12,7%, alors que plusieurs experts estiment qu’il existe plus de 1.482.000 chômeurs.
Outre cela, les nouveaux arrivés sur le marché de travail se retrouvent désormais devant des perspectives très sombres d’autant plus que les opportunités d’emploi se font de plus en plus rares, aussi bien au secteur public qu’au secteur privé. Le gouvernement de Saâd Dine El Othmani avait annoncé que l’Exécutif va réduire le recrutement dans la fonction publique dans les trois années à venir, la priorité a été donnée aux secteurs vitaux comme la Santé et la Sécurité nationale. Alors que l’Etat recrutait plus de 25000 personnes chaque année, le budget de 2021 ne prévoit que 19.956 postes. Le secteur privé ne se porte pas mieux. Confrontés à la baisse de leurs chiffres d’affaires et lutant pour leur survie, les entreprises sont de moins en moins enclins à embaucher, dont plusieurs retardent leurs projets de recrutement jusqu’à nouvel ordre selon différents cabinets de recrutement. Les offres d’emplois offerts actuellement se limitent en grande partie aux profils expérimentés alors que les débutants sont peu sollicités. Dans ces conditions, il est très dur de faire partie de la promotion 2020 à moins d’avoir beaucoup de chance.
A. M.
Trois questions à Aawatif Hayar
Aawatif Hayar
« 125.000 étudiants ont passé les examens cette année en octobre, 3000 diplômes sont signés parfois chaque jour »
Aawatif Hayar, Présidente de l’Université Hassan II de Casablanca, a répondu à nos questions sur la problématique de la livraison des diplômes et les contraintes rencontrées par les facultés dans la période de la crise sanitaire.
- Plusieurs étudiants peinent à obtenir leurs diplômes rapidement après la fin des examens y compris dans les facultés de Casablanca, partagez-vous ce constat ?
- Vu la conjoncture exceptionnelle de la pandémie, les examens ont été reportés ainsi que les délibérations. Alors que nous prévoyions d’organiser les examens en présentiel au mois de septembre, nous étions contraints de les tenir à distance à cause de l’imposition des mesures restrictives de déplacements qui sont toujours en vigueur. Par conséquent, les professeurs ont dû refaire les examens pour les adapter au schéma distanciel de façon très prompte.
Outre cela, nous avons également dû rééchelonner la date des délibérations jusqu’à ce que les salles soient aménagées de façon respectueuse de la distanciation sociale.
J’ajoute que la majeure partie des étudiants ont pu avoir leurs attestations de réussite à temps, y compris ceux qui ont eu un cas urgent, comme celui des candidats au concours du ministère de l’Education nationale qui ont pu le passer par une simple attestation de réussite grâce à un arrangement avec le ministère.
- Les restrictions de déplacement décrétées à Casablanca ont compliqué le fonctionnement de l’administration ?
- Au regard de la situation sanitaire, on a dû gérer l’ordonnancement du temps et de l’espace pour organiser les examens et exécuter le calendrier pédagogique. Nous sommes une université qui compte plus de 130 000 étudiants, enseignants et administrateurs. Nous avions mis en place un protocole sanitaire stricte qui nous obligeait de fermer tout service quel qu’il soit en cas d’apparition de cas positifs au Covid-19. Mais en somme, nous avons bien géré cette période malgré la fermeture de la métropole.
- Beaucoup d’étudiants se plaignent du retard de la tenue des soutenances, qu’en pensez-vous ?
- Je rappelle que nous avons mis à disposition des étudiants une plateforme virtuelle où peuvent s’organiser des séances de soutenances des thèses de fin d’études, grâce aux « classeroom » virtuels. Actuellement nous ne pouvons assurer cela qu’à distance. Ceci se passe dans de bonnes conditions. Dès que les étudiants finissent leurs études, leurs diplômes sont préparés dans les plus brefs délais. S’agissant de problèmes administratifs, mon bureau est ouvert pour tous les étudiants.
Aawatif Hayar, Présidente de l’Université Hassan II de Casablanca, a répondu à nos questions sur la problématique de la livraison des diplômes et les contraintes rencontrées par les facultés dans la période de la crise sanitaire.
- Plusieurs étudiants peinent à obtenir leurs diplômes rapidement après la fin des examens y compris dans les facultés de Casablanca, partagez-vous ce constat ?
- Vu la conjoncture exceptionnelle de la pandémie, les examens ont été reportés ainsi que les délibérations. Alors que nous prévoyions d’organiser les examens en présentiel au mois de septembre, nous étions contraints de les tenir à distance à cause de l’imposition des mesures restrictives de déplacements qui sont toujours en vigueur. Par conséquent, les professeurs ont dû refaire les examens pour les adapter au schéma distanciel de façon très prompte.
Outre cela, nous avons également dû rééchelonner la date des délibérations jusqu’à ce que les salles soient aménagées de façon respectueuse de la distanciation sociale.
J’ajoute que la majeure partie des étudiants ont pu avoir leurs attestations de réussite à temps, y compris ceux qui ont eu un cas urgent, comme celui des candidats au concours du ministère de l’Education nationale qui ont pu le passer par une simple attestation de réussite grâce à un arrangement avec le ministère.
- Les restrictions de déplacement décrétées à Casablanca ont compliqué le fonctionnement de l’administration ?
- Au regard de la situation sanitaire, on a dû gérer l’ordonnancement du temps et de l’espace pour organiser les examens et exécuter le calendrier pédagogique. Nous sommes une université qui compte plus de 130 000 étudiants, enseignants et administrateurs. Nous avions mis en place un protocole sanitaire stricte qui nous obligeait de fermer tout service quel qu’il soit en cas d’apparition de cas positifs au Covid-19. Mais en somme, nous avons bien géré cette période malgré la fermeture de la métropole.
- Beaucoup d’étudiants se plaignent du retard de la tenue des soutenances, qu’en pensez-vous ?
- Je rappelle que nous avons mis à disposition des étudiants une plateforme virtuelle où peuvent s’organiser des séances de soutenances des thèses de fin d’études, grâce aux « classeroom » virtuels. Actuellement nous ne pouvons assurer cela qu’à distance. Ceci se passe dans de bonnes conditions. Dès que les étudiants finissent leurs études, leurs diplômes sont préparés dans les plus brefs délais. S’agissant de problèmes administratifs, mon bureau est ouvert pour tous les étudiants.
Propos recueillis par Anass MACHLOUKH