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Etat social : Engagement et dévouement Royal continus


Rédigé par L'Opinion Dimanche 30 Juillet 2023

Sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume a fixé le cap de l'édification de l'Etat social. Pour atteindre cet objectif, des chantiers titanesques ont été mis en place de sorte à institutionnaliser la justice sociale.



Durant les deux dernières décennies, le Maroc a réalisé, sur le plan social, économique et politique, des progrès indéniables, grâce aux moult réformes lancées sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI. Sur le plan économique, ces chantiers ont fait leurs preuves comme en témoignes les résultats positifs obtenus par l’économie nationale, malgré un contexte morose, marqué par les pressions inflationnistes et les turbulences des cours internationaux. On en citera à titre indicatif, et non exhaustif, le tourisme, l’industrie, sans oublier l’agriculture, qui arrivent à préserver les emplois et attirent de plus en plus d’investisseurs grâce aux programmes exceptionnels élaborés par l’Exécutif sous Hautes Instructions Royales. Mais au de-là des performances économiques le Royaume est tourné, aujourd’hui, vers l’édification de l’Etat social de sorte à institutionnaliser la justice sociale, faire de la dignité du citoyen la base des politiques publiques, élargir la classe moyenne et renforcer son pouvoir d’achat et d’épargne. Si depuis sa mise en fonction, le gouvernement qui jouit de la confiance royale, a lancé sa stratégie pour la réorientation des politiques publiques vers une redistribution des richesses plus équitable et inclusive, cette dernière année a été ponctuée par le passage à la vitesse supérieure dans les chantiers pivots de cette feuille de route.
 
Le Royaume est tourné, aujourd’hui, vers l’édification de l’Etat social de sorte à institutionnaliser la justice sociale

La santé pour tous !

En effet, le gouvernement durant cette année législative a respecté l’Agenda Royal en mettant en place le cadre réglementaire pour l’assurance maladie obligatoire et en ouvrant les droits pour les deux tiers de la population qui n’en bénéficiaient pas jusque-là. L’idée est d’aller encore plus loin en généralisant également les allocations familiales, grâce à un système de ciblage efficace des aides sociales. Un projet titanesque, longtemps attendu, et qui vient d’être acté en dépit du contexte économique mondial très défavorable. Une initiative qui constitue une opportunité historique pour bâtir un système de santé national plus robuste, plus équitable, plus sûr, plus efficient économiquement, plus viable en termes d’investissement et surtout à visage humain. Cette restructuration du secteur repose sur une approche 360°, débutant par la bonne gouvernance, à travers le renforcement des mécanismes de régulation et la planification territoriale de l’offre sanitaire, et allant jusqu’à la qualification des ressources humaines.
 
L’édification de l’Etat social implique également la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes

Intégration des jeunes

L’édification de l’Etat social implique également la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes, qui sont la première priorité de la vision royale pour le développement. Pour stimuler l’employabilité dans les mondes urbain et rural, plusieurs programmes ont été lancé, notamment Forsa et Awrach qui ont réalisé des bilans positifs. L’Exécutif, a ainsi décidé de reconduire ces initiatives, qui ont donné de l’espoir à une population, qui était plongée dans le désarroi, surtout depuis la crise Covid-19. Mais la création des emplois, vient également avec l’accroissement de l’investissement, d’où la mise en application de la nouvelle Charte d’Investissement, qui ambitionne de faire passer l’attractivité du Royaume à la vitesse supérieure.

Ce projet qui intervient en exécution des Hautes Orientations Royales, vise aussi à orienter l’investissement vers des secteurs productifs à forte valeur ajoutée et à réaliser le développement durable, tout en faisant du pays un pôle continental et international dans le domaine des investissements et l’amélioration du climat des affaires.

L’idée est d’atteindre 550 milliards de dirhams d’investissements et 500.000 emplois, au cours de la période 2022-2026. Cette nouvelle charte vient répondre à la feuille de route du nouveau modèle de développement, afin d’atteindre une croissance plus forte dont les fruits seraient mieux répartis pour améliorer le niveau de vie de la population, offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, générer les ressources pour investir dans le capital humain et financer les besoins sociaux. D’importants gisements de prospérité peuvent être exploités plus intensément et le nouveau cadre de l’investissement permettrait d’atteindre cet objectif. En clair, il s’agit d’un capital naturel abondant qui appelle à être davantage transformé ; un capital immatériel riche à valoriser ; une position géostratégique privilégiée qui ouvre des opportunités d’insertion dans les chaînes de valeur mondiales ; et un marché intérieur à reconquérir et à moderniser. 
 
La pierre angulaire des réformes
 
Pour couronner le tout, le gouvernement, conformément aux directives du Souverain, s’est attaqué à la réforme de l’Ecole Marocaine, objet de frustration d’une grande partie de la population marocaine. Si SM le Roi a réaffirmé sa volonté de « faire aboutir cette réforme dans toutes ses composantes et d’œuvrer à la promotion de l’enfance par l’éducation précoce dont on connaît les retombées positives sur l’individu, la famille et la société », le ministère de tutelle en a fait une priorité, en lançant la feuille de route 2022-2026. Celle-ci, qui a commencé cette année à prendre son rythme de croisière, vise à établir un nouveau modèle de pilotage de la réforme de l’éducation. Bâti sur trois objectifs stratégiques, ce chantier ambitionne à doubler à l’horizon le taux des élèves du primaire maîtrisant les fondamentaux et le taux des élèves bénéficiant d’activités parascolaires et de réduire la déperdition scolaire d’un tiers. Ceci s’ajoute aux objectifs liés à la réhabilitation des établissements d’enseignement primaire, secondaire et universitaire, à même de faire du Royaume l’un des 60 meilleurs pays au monde en termes de qualité de l’enseignement. C’est dire que l’ère de la conception est révolue, désormais, le Royaume sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, passe à la concrétisation des projets pour atteindre ses ambitions. 

 

L’info...Graphie


Réforme de la Santé : Pierre angulaire de l’Etat social

L’édification de l’Etat social impose un système de Santé performant, qui garantit les droits des populations. Au Maroc, la nouvelle réforme en la matière est basée sur quatre piliers.

Premier pilier : adoption d’une bonne gouvernance visant le renforcement des mécanismes de régulation de l’action des acteurs et la consolidation de la gouvernance hospitalière et la planification territoriale de l’offre sanitaire sur tous les niveaux :

- Stratégique: à travers la création d’une Haute Autorité de la santé, d’une Agence des médicaments et des produits de santé et d’une Agence du sang et produits dérivés du sang.

- Central: à travers la révision des missions, fonctions et de l’organisation de l’administration centrale.

- Territorial: à travers la création de groupements sanitaires territoriaux, qui seront chargés principalement de l’élaboration et de l’exécution du programme national régional et du renforcement des mécanismes de coopération et de partenariat entre les secteurs public et privé.

Deuxième pilier : valorisation des ressources humaines, notamment à travers l’élaboration de la loi sur la fonction publique sanitaire, en vue de motiver le capital humain dans le secteur public, réduire le manque actuel en ressources humaines, réformer le système de formation, outre l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et l’encouragement des cadres médicaux marocains résidant à l’étranger à retourner exercer dans leur pays.

Troisième pilier : mise à niveau de l’offre sanitaire en vue de répondre aux attentes des Marocains en matière de facilitation de l’accès aux services médicaux, l’amélioration de leur qualité et la répartition équitable des services hospitaliers à travers le territoire national, via la réhabilitation des structures sanitaires primaires, la mise à niveau des hôpitaux, l’instauration de l’obligation de respect du parcours de soins, en plus de la création d’un système d’homologation des établissements de santé.

Le quatrième pilier porte sur la digitalisation du système de santé, à travers la mise en place d’un système informatique intégré pour le regroupement, le traitement et l’exploitation des principales informations ayant trait au système de santé. 

 








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