La peine de prison, prononcée par un tribunal de Séville (sud de l’Espagne) devant lequel ont comparu les trois individus, est cependant assortie de sursis, suite à un arrangement avec le procureur, sous peine de devenir exécutoire en cas de récidive, indique la presse espagnole.
Le tribunal a retenu les chefs d’inculpation de trafic d’êtres humains qui a valu aux prévenus sept mois d'emprisonnement et une amende de 90 euros, outre 12 mois de prison pour le délit d’enlèvement d’enfants.
Selon le jugement prononcé à Séville, les trois accusés s’étaient employés, entre septembre et novembre 2018, «à faciliter le transit et le séjour en Espagne de compatriotes mineurs, non accompagnés, en contrepartie de sommes d’argent et ce, en violation de la réglementation administrative relative aux étrangers».
Toujours, selon les informations rapportées par la presse espagnole, l’un des trois accusés était chargé de «faire sortir les enfants des centres de protection et de les transporter jusqu'en Catalogne, puis de contacter leurs familles au Maroc pour monnayer le prix de leur transfert vers le pays».
La presse espagnole signale que des familles marocaines avaient cédé au chantage et payé les sommes demandées.
Faute de pouvoir toujours monnayer leurs captifs, gardés dans leur maison, les accusés s’arrangeaient pour les amener aux postes de police prétendant qu’ils les avaient “trouvés errant dans la rue».
Le tribunal a retenu les chefs d’inculpation de trafic d’êtres humains qui a valu aux prévenus sept mois d'emprisonnement et une amende de 90 euros, outre 12 mois de prison pour le délit d’enlèvement d’enfants.
Selon le jugement prononcé à Séville, les trois accusés s’étaient employés, entre septembre et novembre 2018, «à faciliter le transit et le séjour en Espagne de compatriotes mineurs, non accompagnés, en contrepartie de sommes d’argent et ce, en violation de la réglementation administrative relative aux étrangers».
Toujours, selon les informations rapportées par la presse espagnole, l’un des trois accusés était chargé de «faire sortir les enfants des centres de protection et de les transporter jusqu'en Catalogne, puis de contacter leurs familles au Maroc pour monnayer le prix de leur transfert vers le pays».
La presse espagnole signale que des familles marocaines avaient cédé au chantage et payé les sommes demandées.
Faute de pouvoir toujours monnayer leurs captifs, gardés dans leur maison, les accusés s’arrangeaient pour les amener aux postes de police prétendant qu’ils les avaient “trouvés errant dans la rue».
