Ce panel, organisé sous le thème "Éclairer l'Afrique : Réaliser l'électrification complète du continent d'ici 2030 ?", a été l'occasion pour les experts de mettre l'accent sur les perspectives de coopération entre les pays africains dans l'objectif de bénéficier de l'accès aux réseaux électriques dans les années à venir.
A cette occasion, le directeur général de l'Office National de l'Électricité et de l'Eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a jeté la lumière sur les défis auxquels font face les pays en matière de sécurité énergétique, en particulier en termes d'électricité.
L'Afrique représente 12% des réserves mondiales de pétrole et 8% des réserves de gaz, avec un potentiel énorme en matière d'énergies renouvelables, notamment la filière solaire, a-t-il relevé, précisant que les pays africains disposent d'une irradiation solaire moyenne 2.100 kWh/m².
Ainsi, M. El Hafidi a souligné la nécessité de mettre en œuvre et de tirer profit de ces potentialités qui vont permettre non seulement de répondre aux besoins du continent en termes d'électricité, mais également d'exporter vers l'Europe avec des coûts compétitifs.
Il a également appelé à accélérer les actions d'investissement dans le domaine des énergies pou faire face aux flambées mondiales des prix qui impactent les capacités de production, et limiter la dépendance au marché des combustibles fossiles.
Pour sa part, Ibrahim Matola, ministre de l'énergie du Malawi, a indiqué que le Forum MEDays a permis de mettre l'accent sur l'histoire de l'Afrique, ses défis et ses potentialités, se félicitant de la vision et du leadership de SM le Roi Mohammed VI pour le développement des coopérations inter-africaines.
Les problèmes économiques et climatiques de l'Afrique ne peuvent être résolus que par les africains et la forte volonté politique, a-t-il dit, estimant que la performance de l'économie africaine est tributaire de l'investissement dans les énergies renouvelables qui permet de réduire la dépendance énergétique des pays africains et de dynamiser plusieurs secteurs.
M. Matola a indiqué qu'il est temps pour que les pays africains commencent à investir dans les énergies, la recherche scientifique et la technologie, affirmant que le Maroc est un exemple à suivre en matière de coopération africaine et de mise en œuvre de chantiers d'énergies renouvelables.
Pour sa part, le directeur régional Afrique de ENGIE, Loïc Jaegert-Huber, a expliqué que le renforcement de l'électrification en Afrique nécessite une approche globale à l'instar du Maroc qui dispose d'une vision globale et d'une stratégie énergétique nationale.
Il a noté que l'Afrique a besoin d'un cadre réglementaire cohérent, d'accélérer le travail sur les infrastructures, de financements compétitifs, ainsi que d'une coordination entre les partenaires locaux, les banques et les bailleurs internationaux pour mettre en place des instruments d'assurance et de garanties permettant d'installer les Grids dans les pays et les zones éloignées.
Dans ce sens, Martin Ziguele, ancien Premier ministre de la République centrafricaine a considéré que les problèmes de non maitrise des énergies coûtent cher aux pays africains, faisant remarquer que l'eau demeure l'un des enjeux économiques pour les pays et nécessite des roadmaps claires et adaptées pour limiter les répercussions.
"Tout est possible quand il y a la volonté politique et les stratégies visionnaires de développement", a-t-il dit, notant qu'il faut mobiliser suffisamment de capitaux et trouver les bons partenaires pour développer l'infrastructure hydrique.
Il a en outre mis en exergue l'importance de la mise en valeur des terres cultivables et des produits agricoles, des financements, et de la formation de profils industriels qui maitrisent le sujet de l'électrification.
La 15è édition du Forum international MEDays, qui se tient jusqu'au 18 novembre sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunit plus de 200 intervenants de très haut niveau, parmi lesquels des chefs d'État et de gouvernement, des décideurs politiques, des prix Nobel, des chefs de grandes entreprises internationales et des personnalités internationales de premier plan venus de plus d'une centaine de pays.
A cette occasion, le directeur général de l'Office National de l'Électricité et de l'Eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a jeté la lumière sur les défis auxquels font face les pays en matière de sécurité énergétique, en particulier en termes d'électricité.
L'Afrique représente 12% des réserves mondiales de pétrole et 8% des réserves de gaz, avec un potentiel énorme en matière d'énergies renouvelables, notamment la filière solaire, a-t-il relevé, précisant que les pays africains disposent d'une irradiation solaire moyenne 2.100 kWh/m².
Ainsi, M. El Hafidi a souligné la nécessité de mettre en œuvre et de tirer profit de ces potentialités qui vont permettre non seulement de répondre aux besoins du continent en termes d'électricité, mais également d'exporter vers l'Europe avec des coûts compétitifs.
Il a également appelé à accélérer les actions d'investissement dans le domaine des énergies pou faire face aux flambées mondiales des prix qui impactent les capacités de production, et limiter la dépendance au marché des combustibles fossiles.
Pour sa part, Ibrahim Matola, ministre de l'énergie du Malawi, a indiqué que le Forum MEDays a permis de mettre l'accent sur l'histoire de l'Afrique, ses défis et ses potentialités, se félicitant de la vision et du leadership de SM le Roi Mohammed VI pour le développement des coopérations inter-africaines.
Les problèmes économiques et climatiques de l'Afrique ne peuvent être résolus que par les africains et la forte volonté politique, a-t-il dit, estimant que la performance de l'économie africaine est tributaire de l'investissement dans les énergies renouvelables qui permet de réduire la dépendance énergétique des pays africains et de dynamiser plusieurs secteurs.
M. Matola a indiqué qu'il est temps pour que les pays africains commencent à investir dans les énergies, la recherche scientifique et la technologie, affirmant que le Maroc est un exemple à suivre en matière de coopération africaine et de mise en œuvre de chantiers d'énergies renouvelables.
Pour sa part, le directeur régional Afrique de ENGIE, Loïc Jaegert-Huber, a expliqué que le renforcement de l'électrification en Afrique nécessite une approche globale à l'instar du Maroc qui dispose d'une vision globale et d'une stratégie énergétique nationale.
Il a noté que l'Afrique a besoin d'un cadre réglementaire cohérent, d'accélérer le travail sur les infrastructures, de financements compétitifs, ainsi que d'une coordination entre les partenaires locaux, les banques et les bailleurs internationaux pour mettre en place des instruments d'assurance et de garanties permettant d'installer les Grids dans les pays et les zones éloignées.
Dans ce sens, Martin Ziguele, ancien Premier ministre de la République centrafricaine a considéré que les problèmes de non maitrise des énergies coûtent cher aux pays africains, faisant remarquer que l'eau demeure l'un des enjeux économiques pour les pays et nécessite des roadmaps claires et adaptées pour limiter les répercussions.
"Tout est possible quand il y a la volonté politique et les stratégies visionnaires de développement", a-t-il dit, notant qu'il faut mobiliser suffisamment de capitaux et trouver les bons partenaires pour développer l'infrastructure hydrique.
Il a en outre mis en exergue l'importance de la mise en valeur des terres cultivables et des produits agricoles, des financements, et de la formation de profils industriels qui maitrisent le sujet de l'électrification.
La 15è édition du Forum international MEDays, qui se tient jusqu'au 18 novembre sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, réunit plus de 200 intervenants de très haut niveau, parmi lesquels des chefs d'État et de gouvernement, des décideurs politiques, des prix Nobel, des chefs de grandes entreprises internationales et des personnalités internationales de premier plan venus de plus d'une centaine de pays.