Au-delà de l’inquiétude grandissante qu’elle suscite parmi les Marocains, la crise mondiale assombrit leurs perspectives d’un redressement du marché du travail. Dans un contexte morose, marqué par une inflation fluctuante et une sécheresse persistante, le taux de chômage a néanmoins légèrement reculé, aussi bien en milieu urbain que rural, pour s’établir à 12,8%. Cependant, le monde rural continue de subir d’importantes pertes d’emplois, estimées à 107.000 postes au deuxième trimestre de l’année en cours. Une situation attribuable aux aléas climatiques, mais aussi à une répartition géographique inégale des investissements, sachant que seules quatre régions enregistrent des taux d’activité supérieurs à la moyenne nationale, fixée à 43,4%.
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