Rédigée par le Senior Fellow au PCNS, Otaviano Canuto, cette publication indique que "dans l’économie, l'IA promet de remodeler de nombreuses fonctions professionnelles, ainsi que la division du travail et la relation entre les travailleurs et le capital physique", ajoutant que celle-ci aura des conséquences dans des domaines au-delà de l’économie, notamment la sécurité nationale, la politique et la culture. Et de relever que si l’impact de l’automatisation s’est fait sentir sur le travail répétitif, l'IA concerne en effet les tâches effectuées par une main-d'œuvre qualifiée.
Selon M. Canuto, dans des segments du processus de travail où la supervision humaine de l'IA continuera à être nécessaire, la tendance sera une augmentation substantielle de la productivité et de la demande de travail. Dans d'autres segments, l'IA pourrait entraîner des déplacements importants ou la simple élimination d'emplois. En revanche, l'augmentation systématique de la productivité agrégée pourrait, en principe, renforcer la croissance économique et ainsi soutenir des augmentations de la demande agrégée, générant des opportunités d'emploi qui compenseraient la destruction d'emplois, souligne M. Canuto.
Dans ce sillage, il poursuit que l'IA pourrait conduire à l'émergence de nouveaux secteurs et fonctions professionnelles, tandis que d'autres vont disparaitre, dans une dynamique qui dépasse la "simple réaffectation intersectorielle". Outre les effets sur l'emploi et la répartition des revenus salariaux, la répartition des revenus dépendra également de l'impact de l'IA sur les revenus du capital. Ceux-ci tendront à croître dans les activités qui créent et exploitent les technologies de l'IA ou qui ont des parts dans les industries pilotées par l'IA.
En fonction des implications en termes de "pouvoir de marché" des entreprises, il y aura des effets sur les distributions des revenus du capital et entre capital et travail, note le Senior Fellow. Dans cette publication, M. Canuto cite également les résultats de recherches exploratoires sur l'impact de l'IA sur l'avenir du travail publiés par le Fonds Monétaire International (FMI), le 14 janvier 2024.
De ces recherches, il ressort que 60% des emplois dans les économies avancées seront affectés, alors que ce pourcentage baisse à 40% dans les économies émergentes et à 26% dans les pays à faible revenu, et ce en raison des différences dans leurs structures d'emploi actuelles, rapporte-t-il.
Selon M. Canuto, dans des segments du processus de travail où la supervision humaine de l'IA continuera à être nécessaire, la tendance sera une augmentation substantielle de la productivité et de la demande de travail. Dans d'autres segments, l'IA pourrait entraîner des déplacements importants ou la simple élimination d'emplois. En revanche, l'augmentation systématique de la productivité agrégée pourrait, en principe, renforcer la croissance économique et ainsi soutenir des augmentations de la demande agrégée, générant des opportunités d'emploi qui compenseraient la destruction d'emplois, souligne M. Canuto.
Dans ce sillage, il poursuit que l'IA pourrait conduire à l'émergence de nouveaux secteurs et fonctions professionnelles, tandis que d'autres vont disparaitre, dans une dynamique qui dépasse la "simple réaffectation intersectorielle". Outre les effets sur l'emploi et la répartition des revenus salariaux, la répartition des revenus dépendra également de l'impact de l'IA sur les revenus du capital. Ceux-ci tendront à croître dans les activités qui créent et exploitent les technologies de l'IA ou qui ont des parts dans les industries pilotées par l'IA.
En fonction des implications en termes de "pouvoir de marché" des entreprises, il y aura des effets sur les distributions des revenus du capital et entre capital et travail, note le Senior Fellow. Dans cette publication, M. Canuto cite également les résultats de recherches exploratoires sur l'impact de l'IA sur l'avenir du travail publiés par le Fonds Monétaire International (FMI), le 14 janvier 2024.
De ces recherches, il ressort que 60% des emplois dans les économies avancées seront affectés, alors que ce pourcentage baisse à 40% dans les économies émergentes et à 26% dans les pays à faible revenu, et ce en raison des différences dans leurs structures d'emploi actuelles, rapporte-t-il.