Le préscolaire constitue un enjeu majeur pour poser les bases solides de l’éducation de l’enfant. En 2018, SM le Roi Mohammed IV l’a érigé en tant que priorité nationale visant à terme la généralisation totale du préscolaire entre 2027/2028. Un objectif en droite ligne avec la vision stratégique 2015-2023 qui veut, entre autres, généraliser le préscolaire dans l’éducation publique en vue d’instaurer un système éducatif de qualité pour tous. Mais pour atteindre cet objectif, il s’avère nécessaire au préalable de développer des ressources humaines qualifiées dans les métiers liés au préscolaire.
C’est dans cette logique que s’inscrit le projet de formation «EDUKA», lancé par l’Association Al Jisr Partenariat école-entreprise , avec le soutien financier du Middle East Partnership Initiative (MEPI). En effet, ce projet qui s’étale sur une année scolaire et qui se clôturera le 21 décembre courant, a permis de préparer, selon les normes requises, les futurs professionnels de l’enseignement préscolaire, avec à terme l’intégration des formations dans les métiers éducatifs.
Entre formation des éducateurs du préscolaire, de formateurs, d’auxiliaires de vie scolaire ou encore d’animateurs socioculturels, le projet « EDUKA » met à la disposition des jeunes compétences plusieurs cursus de formations qualifiantes dans des métiers qui sont désormais très demandés.
« A travers notre projet, nous proposons d’accompagner le besoin en personnels qualifiés dans les métiers de la petite enfance à travers la formation des jeunes qui souhaitent se lancer dans ce métier et la mise à niveau de ceux et celles qui l’exercent déjà », nous indique la Cheffe de projet, Chaymae Majjih, qui fonde de grands espoirs en ce projet pour participer au chantier de la généralisation du préscolaire dans l’école publique.
« Nous aspirons participer à garantir aux enfants les meilleures conditions d’éveil et d’apprentissage et de contribuer à l’effort de réhabilitation et de mise à niveau du système éducatif de notre pays », souligne-t-elle. Dans la phase de mise en oeuvre, le panel de formations proposées dans le cadre de « EDUKA » a profité à plus de 200 bénéficiaires des zones urbaines et périurbaines des villes de Casablanca et d’El Jadida.
Dans le détail, le projet « EDUKA » a réussi le renforcement de compétences de 25 éducatrices en poste au niveau de la métropole, 20 personnes ont été formées au métier de la petite enfance, 16 autres au métier d’auxiliaire de vie scolaire et 22 jeunes au métier d’animateur socioculturel. Le tout mené par des experts et des pédagogues réputés du domaine de la petite enfance. Les acteurs oeuvrant pour la petite enfance sont eux aussi impliqués dans ce projet innovant.
En fait, les gestionnaires de 8 associations débutantes ou nouvellement créées ont bénéficié de formations qui touchent des thématiques variées, notamment la gestion d’un préscolaire de qualité. Quelques indices renseignent sur la pertinence du projet en termes de suivi post-formation, puisque «EDUKA» a réussi depuis son lancement en 2021, l’insertion professionnelle de plus de 40% des bénéficiaires de ces formations.
L’Association Al Jisr et ses collaborateurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. D’après la responsable, Chaymae Majjih, ils prévoient un suivi post-formation pour le reste des bénéficiaires du projet de formation afin de favoriser leur bonne insertion dans le marché du travail, qui a actuellement un besoin pressant de compétences en matière du préscolaire.
Le projet de formation « EDUKA » propose un programme bien conçu pour apprendre les rouages du métier d’éducateur de la petite enfance. Grâce à une vision holistique et innovante basée sur les dernières données scientifiques relatives au domaine de la petite enfance, il offre un encadrement de qualité et un accompagnement adéquat, en droite ligne avec les besoins ressentis en la matière. Le programme mis en place se décline concrètement en sessions de formations sur les caractéristiques psychologiques et cognitives de l’enfant. Le volet pratique n’y manque pas. Des formations sur les techniques d’accueil, d’animation et d’aménagement des espaces d’activités, de jeux et de temps libre pour les enfants sont au menu du programme.
« Le référentiel de formation développé s’adresse à l’enfant dans sa globalité et offre une stimulation exhaustive du développement précoce de ses habiletés sensori-motrices, spatio-temporelles, sémiologiques, imaginatives et expressives », nous explique sur ce point Chaymae Majjih. Mais pas uniquement. Au menu également, une pédagogie culturellement pertinente qui encourage et favorise l’épanouissement, la socialisation et le développement des apprentissages précoces chez le jeune enfant, selon ce que propose le panel de formations de l’Association Al Jisr Partenariat école- entreprise.
Une fois le programmé achevé, les futurs éducateurs et éducatrices de la petite enfance, dont la sélection préalable avait obéi à des critères bien précis, bénéficieront de stages d’apprentissage au sein de différents établissements du préscolaire du Royaume afin de confirmer et de consolider leurs compétences en la matière. Le projet de l’Association Al Jisr Partenariat école- entreprise et de ses partenaires continue d’être porté par l’ambition d’élargir son champ d’action pour développer davantage les métiers de la petite enfance.
« A travers ce projet, nous avons développé un référentiel métier sur lequel nous souhaitons capitaliser pour pouvoir ouvrir un centre de formation par apprentissage CFA et pouvoir accueillir un nombre beaucoup plus important de bénéficiaires qui souhaitent s’investir dans ce sens», conclut Chaymae Majjih qui souhaite généraliser « EDUKA » dans d’autres villes du Royaume pour s’aligner sur les stratégies du Maroc en matière de préscolaire et de petite enfance.
C’est dans cette logique que s’inscrit le projet de formation «EDUKA», lancé par l’Association Al Jisr Partenariat école-entreprise , avec le soutien financier du Middle East Partnership Initiative (MEPI). En effet, ce projet qui s’étale sur une année scolaire et qui se clôturera le 21 décembre courant, a permis de préparer, selon les normes requises, les futurs professionnels de l’enseignement préscolaire, avec à terme l’intégration des formations dans les métiers éducatifs.
Entre formation des éducateurs du préscolaire, de formateurs, d’auxiliaires de vie scolaire ou encore d’animateurs socioculturels, le projet « EDUKA » met à la disposition des jeunes compétences plusieurs cursus de formations qualifiantes dans des métiers qui sont désormais très demandés.
« A travers notre projet, nous proposons d’accompagner le besoin en personnels qualifiés dans les métiers de la petite enfance à travers la formation des jeunes qui souhaitent se lancer dans ce métier et la mise à niveau de ceux et celles qui l’exercent déjà », nous indique la Cheffe de projet, Chaymae Majjih, qui fonde de grands espoirs en ce projet pour participer au chantier de la généralisation du préscolaire dans l’école publique.
« Nous aspirons participer à garantir aux enfants les meilleures conditions d’éveil et d’apprentissage et de contribuer à l’effort de réhabilitation et de mise à niveau du système éducatif de notre pays », souligne-t-elle. Dans la phase de mise en oeuvre, le panel de formations proposées dans le cadre de « EDUKA » a profité à plus de 200 bénéficiaires des zones urbaines et périurbaines des villes de Casablanca et d’El Jadida.
Dans le détail, le projet « EDUKA » a réussi le renforcement de compétences de 25 éducatrices en poste au niveau de la métropole, 20 personnes ont été formées au métier de la petite enfance, 16 autres au métier d’auxiliaire de vie scolaire et 22 jeunes au métier d’animateur socioculturel. Le tout mené par des experts et des pédagogues réputés du domaine de la petite enfance. Les acteurs oeuvrant pour la petite enfance sont eux aussi impliqués dans ce projet innovant.
En fait, les gestionnaires de 8 associations débutantes ou nouvellement créées ont bénéficié de formations qui touchent des thématiques variées, notamment la gestion d’un préscolaire de qualité. Quelques indices renseignent sur la pertinence du projet en termes de suivi post-formation, puisque «EDUKA» a réussi depuis son lancement en 2021, l’insertion professionnelle de plus de 40% des bénéficiaires de ces formations.
L’Association Al Jisr et ses collaborateurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. D’après la responsable, Chaymae Majjih, ils prévoient un suivi post-formation pour le reste des bénéficiaires du projet de formation afin de favoriser leur bonne insertion dans le marché du travail, qui a actuellement un besoin pressant de compétences en matière du préscolaire.
Le projet de formation « EDUKA » propose un programme bien conçu pour apprendre les rouages du métier d’éducateur de la petite enfance. Grâce à une vision holistique et innovante basée sur les dernières données scientifiques relatives au domaine de la petite enfance, il offre un encadrement de qualité et un accompagnement adéquat, en droite ligne avec les besoins ressentis en la matière. Le programme mis en place se décline concrètement en sessions de formations sur les caractéristiques psychologiques et cognitives de l’enfant. Le volet pratique n’y manque pas. Des formations sur les techniques d’accueil, d’animation et d’aménagement des espaces d’activités, de jeux et de temps libre pour les enfants sont au menu du programme.
« Le référentiel de formation développé s’adresse à l’enfant dans sa globalité et offre une stimulation exhaustive du développement précoce de ses habiletés sensori-motrices, spatio-temporelles, sémiologiques, imaginatives et expressives », nous explique sur ce point Chaymae Majjih. Mais pas uniquement. Au menu également, une pédagogie culturellement pertinente qui encourage et favorise l’épanouissement, la socialisation et le développement des apprentissages précoces chez le jeune enfant, selon ce que propose le panel de formations de l’Association Al Jisr Partenariat école- entreprise.
Une fois le programmé achevé, les futurs éducateurs et éducatrices de la petite enfance, dont la sélection préalable avait obéi à des critères bien précis, bénéficieront de stages d’apprentissage au sein de différents établissements du préscolaire du Royaume afin de confirmer et de consolider leurs compétences en la matière. Le projet de l’Association Al Jisr Partenariat école- entreprise et de ses partenaires continue d’être porté par l’ambition d’élargir son champ d’action pour développer davantage les métiers de la petite enfance.
« A travers ce projet, nous avons développé un référentiel métier sur lequel nous souhaitons capitaliser pour pouvoir ouvrir un centre de formation par apprentissage CFA et pouvoir accueillir un nombre beaucoup plus important de bénéficiaires qui souhaitent s’investir dans ce sens», conclut Chaymae Majjih qui souhaite généraliser « EDUKA » dans d’autres villes du Royaume pour s’aligner sur les stratégies du Maroc en matière de préscolaire et de petite enfance.
Mina ELKHODARI
L'info...Graphie
Partenariat école-entreprise
Au service de la petite enfance
Présente dans le secteur du préscolaire depuis plus de 12 ans, « l’Association Al Jisr Partenariat école-entreprise » oeuvre dans le domaine de la formation d’éducatrices du préscolaire et l’inclusion de classes préscolaires de moyenne et grande sections dans les écoles publiques afin de favoriser la réussite scolaire en primaire.
« L’Association Al Jisr Partenariat école entreprise » met les petits plats dans les grands afin de contribuer à l’amélioration des performances du système éducatif marocain, conformément à l’esprit de la Charte nationale de l’éducation et ce, à travers la sensibilisation et la mobilisation du réseau entrepreneurial pour une plus grande implication dans l’éducation et dans la réinsertion des jeunes en échec scolaire.
Avant de se lancer dans le projet « EDUKA » qui se clôturera cette semaine, l’association avait déjà lancé un projet de formation au métier d’assistante maternelle en milieu familial, autrement dit « nounou ». Aujourd’hui, Al Jisr compte capitaliser sur ses projets dans le domaine de la formation pour ériger un Centre de formation par apprentissage (CFA) afin d’élargir ses projets à plus large échelle.
« L’Association Al Jisr Partenariat école entreprise » met les petits plats dans les grands afin de contribuer à l’amélioration des performances du système éducatif marocain, conformément à l’esprit de la Charte nationale de l’éducation et ce, à travers la sensibilisation et la mobilisation du réseau entrepreneurial pour une plus grande implication dans l’éducation et dans la réinsertion des jeunes en échec scolaire.
Avant de se lancer dans le projet « EDUKA » qui se clôturera cette semaine, l’association avait déjà lancé un projet de formation au métier d’assistante maternelle en milieu familial, autrement dit « nounou ». Aujourd’hui, Al Jisr compte capitaliser sur ses projets dans le domaine de la formation pour ériger un Centre de formation par apprentissage (CFA) afin d’élargir ses projets à plus large échelle.
Vision de la Réforme stratégique 2015-2030
L’école marocaine autrement
Repenser et refonder l’école au Maroc, tel est l’objectif de la vision stratégique de la Réforme de l’enseignement, élaborée par le Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique pour la période 2015-2030 dont le bilan est très attendu.
Cette vision de réforme qui s’étale sur une durée de 15 ans, vise à mettre en place une école nouvelle fondée sur l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous et l’application efficiente et adaptée du modèle pédagogique, point nodal de l’action de l’école, en ses diverses composantes, et socle des fonctions qu’elle se voit assigner dans l’éducation, l’enseignement et la formation.
L’enjeu principal de cette réforme est de permettre à l’école d’assumer de manière harmonieuse ses différentes missions, à savoir la socialisation et l’éducation aux valeurs dans leur double dimension nationale et universelle, l’apprentissage et le développement culturel, la formation et l’encadrement, la recherche et l’innovation ainsi que la qualification et la facilitation de l’intégration économique, sociale et culturelle.
En vue de réussir cette ambition, la vision de la réforme stratégique 2015-2030 souligne l’importance de la diversification des programmes et des méthodes pédagogiques d’éducation en vue de les faire converger, entre autres, sur des activités de recherche et d’innovation. L’objectif étant de réussir la construction intellectuelle des élèves, le développement de l’esprit critique et la consolidation de la culture nationale dans ses multiples facettes.
Cette vision de réforme qui s’étale sur une durée de 15 ans, vise à mettre en place une école nouvelle fondée sur l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous et l’application efficiente et adaptée du modèle pédagogique, point nodal de l’action de l’école, en ses diverses composantes, et socle des fonctions qu’elle se voit assigner dans l’éducation, l’enseignement et la formation.
L’enjeu principal de cette réforme est de permettre à l’école d’assumer de manière harmonieuse ses différentes missions, à savoir la socialisation et l’éducation aux valeurs dans leur double dimension nationale et universelle, l’apprentissage et le développement culturel, la formation et l’encadrement, la recherche et l’innovation ainsi que la qualification et la facilitation de l’intégration économique, sociale et culturelle.
En vue de réussir cette ambition, la vision de la réforme stratégique 2015-2030 souligne l’importance de la diversification des programmes et des méthodes pédagogiques d’éducation en vue de les faire converger, entre autres, sur des activités de recherche et d’innovation. L’objectif étant de réussir la construction intellectuelle des élèves, le développement de l’esprit critique et la consolidation de la culture nationale dans ses multiples facettes.
E-Salon de l’emploi ES Maroc
Un espace porteur d’employabilité pour les jeunes compétences
« L’E- Salon de l’emploi ES MAROC » est de retour pour créer un pont entre les recruteurs et les chercheurs d’emploi dans le Royaume. Après deux éditions réussies, l’ONG italienne Soleterre Maroc et Afrique Francophone et l’association marocaine ES.MAROC.ORG ont donné, le 17 décembre le coup d’envoi de l’E-Salon de l’Emploi ES.MAROC , appelé à durer jusqu’en mars 2023.
«Ce salon représente une dynamique conviviale avec un impact réel en termes de networking d’environ 40 startups, plus de 100 grandes entreprises recruteuses», a déclaré le président de l’association ES.Maroc.org et co-fondateur du HUB avec l’ONG Soleterre – et du Salon de l’emploi, Ismail IFTISSEN. Il s’exprimait lors de l’e-conférence du lancement de cet événement, qui a été marqué par la participation des organisateurs mais aussi des représentants des ministères concernés.
Un total de 20 conventions est au programme avec des entreprises de moyenne et grande taille, dans le cadre des efforts d’appui à l’employabilité des jeunes et de la responsabilité sociale des Entreprises RSE. 400 profils de jeunes seront sélectionnés pour répondre aux besoins du marché de l’emploi au Maroc.
Les organisateurs parlent même de la participation de plus de 40 startups entre entreprises de groupe et individuelles à travers des stands en 3D dans le but de promouvoir leurs produits et services et chercher des fournisseurs et des marchés et faire du networking.
Au menu de cette troisième édition, des conférences, des ateliers de formation et de networking autour des différentes thématiques de l’emploi au Maroc, suivies par des démarches concrètes de recherche de travail et du networking entre startup et clientèle potentielle en plus d’autres activités ouvertes au grand public. Un espace d’exposition virtuel est prévu pour les non-recruteurs souhaitant bénéficier de cet espace pour exposer leurs produits et développer leur réseau professionnel.
«Ce salon représente une dynamique conviviale avec un impact réel en termes de networking d’environ 40 startups, plus de 100 grandes entreprises recruteuses», a déclaré le président de l’association ES.Maroc.org et co-fondateur du HUB avec l’ONG Soleterre – et du Salon de l’emploi, Ismail IFTISSEN. Il s’exprimait lors de l’e-conférence du lancement de cet événement, qui a été marqué par la participation des organisateurs mais aussi des représentants des ministères concernés.
Un total de 20 conventions est au programme avec des entreprises de moyenne et grande taille, dans le cadre des efforts d’appui à l’employabilité des jeunes et de la responsabilité sociale des Entreprises RSE. 400 profils de jeunes seront sélectionnés pour répondre aux besoins du marché de l’emploi au Maroc.
Les organisateurs parlent même de la participation de plus de 40 startups entre entreprises de groupe et individuelles à travers des stands en 3D dans le but de promouvoir leurs produits et services et chercher des fournisseurs et des marchés et faire du networking.
Au menu de cette troisième édition, des conférences, des ateliers de formation et de networking autour des différentes thématiques de l’emploi au Maroc, suivies par des démarches concrètes de recherche de travail et du networking entre startup et clientèle potentielle en plus d’autres activités ouvertes au grand public. Un espace d’exposition virtuel est prévu pour les non-recruteurs souhaitant bénéficier de cet espace pour exposer leurs produits et développer leur réseau professionnel.
M. E.
