Face à la persistance d'une situation critique, marquée par un taux de remplissage des barrages au Maroc qui ne dépasse toujours pas les 25%, et une sécheresse exceptionnelle en termes d'intensité, d'ampleur et de durée, la nécessité d'un plan d'urgence s'avère plus cruciale que jamais. Les agriculteurs marocains continuent à faire face à des taux de précipitations insuffisants, accentuant les défis liés à la gestion de l'eau et à la préservation des ressources hydriques.
Dans ce contexte, l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'urgence sont impératives pour atténuer les impacts de cette crise hydrique. En ouverture des travaux d’un Side-event sur « L'alerte précoce pour Tous : rôle des SMHN et de la coordination pour une mise en œuvre effective et durable », samedi à Dubaï, dans le cadre des activités de la COP28, le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a affirmé que le Maroc prévoit de dessaler 1,5 milliard de mètres cubes d'eau de mer par an d'ici 2030. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un programme majeur visant à renforcer l'approvisionnement en eau potable des villes côtières, tout en équilibrant la distribution des ressources en eau sur le territoire national et en répondant aux besoins en eau d'irrigation.
Le ministre a expliqué que ce type de projets s'appuie sur la liaison Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes, car elle est aussi intégrée que possible (eau potable, irrigation, énergie). Il a souligné que la connexion de l'utilisation des énergies renouvelables avec les stations de dessalement d'eau de mer permettrait de réduire les coûts de production. Le Maroc manifeste sa foi en l'importance de la coopération internationale dans le domaine de l'eau, et le Royaume souhaite participer activement aux initiatives mondiales visant à renforcer la sécurité hydrique. « Cette approche globale et cette coopération internationale sont cruciales pour relever les défis liés à la gestion de l'eau à l'échelle mondiale », soutient Baraka.
Le responsable gouvernemental a saisi l'occasion de ce forum international pour exposer les plans du Maroc concernant le projet de la station de dessalement d'eau de mer à Agadir. « La première phase de ce projet a débuté en 2022, visant à produire 400.000 mètres cubes d'eau dessalée par jour », explique Baraka, soulignant que « cette ressource sera distribuée de manière équitable pour répondre aux besoins en eau d'irrigation et en eau potable, tout en contribuant à l'irrigation de 15.000 hectares avec une forte valeur ajoutée agricole ».
Dans ce contexte, l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan d'urgence sont impératives pour atténuer les impacts de cette crise hydrique. En ouverture des travaux d’un Side-event sur « L'alerte précoce pour Tous : rôle des SMHN et de la coordination pour une mise en œuvre effective et durable », samedi à Dubaï, dans le cadre des activités de la COP28, le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a affirmé que le Maroc prévoit de dessaler 1,5 milliard de mètres cubes d'eau de mer par an d'ici 2030. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un programme majeur visant à renforcer l'approvisionnement en eau potable des villes côtières, tout en équilibrant la distribution des ressources en eau sur le territoire national et en répondant aux besoins en eau d'irrigation.
Le ministre a expliqué que ce type de projets s'appuie sur la liaison Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes, car elle est aussi intégrée que possible (eau potable, irrigation, énergie). Il a souligné que la connexion de l'utilisation des énergies renouvelables avec les stations de dessalement d'eau de mer permettrait de réduire les coûts de production. Le Maroc manifeste sa foi en l'importance de la coopération internationale dans le domaine de l'eau, et le Royaume souhaite participer activement aux initiatives mondiales visant à renforcer la sécurité hydrique. « Cette approche globale et cette coopération internationale sont cruciales pour relever les défis liés à la gestion de l'eau à l'échelle mondiale », soutient Baraka.
Le responsable gouvernemental a saisi l'occasion de ce forum international pour exposer les plans du Maroc concernant le projet de la station de dessalement d'eau de mer à Agadir. « La première phase de ce projet a débuté en 2022, visant à produire 400.000 mètres cubes d'eau dessalée par jour », explique Baraka, soulignant que « cette ressource sera distribuée de manière équitable pour répondre aux besoins en eau d'irrigation et en eau potable, tout en contribuant à l'irrigation de 15.000 hectares avec une forte valeur ajoutée agricole ».
Gestion des risques météorologiques et climatiques : Mise en avant de l'expérience marocaine
Outre les mesures mises en place pour la gestion de l’eau, les services météorologiques nationaux occupent une position cruciale dans la gestion proactive des risques météorologiques et climatiques. Leur rôle s'étend à la fourniture d'informations précises et opportunes sur les conditions météorologiques, les prévisions et les alertes, permettant ainsi aux gouvernements, aux autorités locales et à la population de prendre des mesures préventives. Ces services contribuent également à la planification à long terme, à l'adaptation aux changements climatiques et à la réduction des impacts négatifs sur les communautés, l'agriculture, les infrastructures et d'autres secteurs sensibles.
A cet égard, Nizar Baraka a évoqué la mise en place d'un système de vigilance météorologique largement reconnu par les citoyens, les médias et toutes les parties prenantes, notant que l'anticipation précoce des risques garantit une mobilisation efficiente des ressources, une préparation optimale et une gestion efficace des situations météorologiques dangereuses.
Il a souligné, dans le même sillage, le rôle important de la Direction générale de la météorologie, qui œuvre à la préservation des vies, des biens et au bien-être des citoyens, ainsi qu’à la préparation du Maroc à atténuer l'impact des risques naturels liés aux conditions météorologiques et climatiques.
Au cours des dernières années, la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique ont considérablement augmenté à l'échelle mondiale, a-t-il fait observer, soulignant que le changement climatique est aujourd'hui une réalité tangible qui requiert une action à tous les niveaux.
« Faire face à ces défis nécessite une vigilance constante et un passage du concept de gestion de crise basée sur la réaction à une gestion proactive des connaissances des risques sur une base scientifique et technologique », a-t-il insisté.
Sur le plan continental, le ministre a affirmé que malgré les progrès réalisés, l'Afrique reste l'un des continents les plus vulnérables aux extrêmes climatiques et aux impacts du changement climatique.
L'augmentation des risques de catastrophe, les aléas liés au climat, la vulnérabilité accrue et les faibles capacités d'adaptation posent d'importants défis au développement socio-économique de l'Afrique, compromettant ainsi les progrès récents et ses trajectoires de développement, a dit le ministre.
Ce Side-event, dirigé par le directeur général de la Météorologie nationale, Abdelfattah Sahibi, a été caractérisé par la présence de personnalités éminentes et d'experts marocains et africains de premier plan, ainsi que de hauts représentants de l'Organisation mondiale de la météorologie et de la Banque islamique de développement.
A cet égard, Nizar Baraka a évoqué la mise en place d'un système de vigilance météorologique largement reconnu par les citoyens, les médias et toutes les parties prenantes, notant que l'anticipation précoce des risques garantit une mobilisation efficiente des ressources, une préparation optimale et une gestion efficace des situations météorologiques dangereuses.
Il a souligné, dans le même sillage, le rôle important de la Direction générale de la météorologie, qui œuvre à la préservation des vies, des biens et au bien-être des citoyens, ainsi qu’à la préparation du Maroc à atténuer l'impact des risques naturels liés aux conditions météorologiques et climatiques.
Au cours des dernières années, la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique ont considérablement augmenté à l'échelle mondiale, a-t-il fait observer, soulignant que le changement climatique est aujourd'hui une réalité tangible qui requiert une action à tous les niveaux.
« Faire face à ces défis nécessite une vigilance constante et un passage du concept de gestion de crise basée sur la réaction à une gestion proactive des connaissances des risques sur une base scientifique et technologique », a-t-il insisté.
Sur le plan continental, le ministre a affirmé que malgré les progrès réalisés, l'Afrique reste l'un des continents les plus vulnérables aux extrêmes climatiques et aux impacts du changement climatique.
L'augmentation des risques de catastrophe, les aléas liés au climat, la vulnérabilité accrue et les faibles capacités d'adaptation posent d'importants défis au développement socio-économique de l'Afrique, compromettant ainsi les progrès récents et ses trajectoires de développement, a dit le ministre.
Ce Side-event, dirigé par le directeur général de la Météorologie nationale, Abdelfattah Sahibi, a été caractérisé par la présence de personnalités éminentes et d'experts marocains et africains de premier plan, ainsi que de hauts représentants de l'Organisation mondiale de la météorologie et de la Banque islamique de développement.