L’arrivée de la pluie, même brève ou épisodique, est devenue un véritable événement national au Maroc, une source de joie presque inespérée. Après plusieurs années de sécheresse, nos concitoyens perçoivent désormais chaque averse comme un petit miracle, comme en témoigne l’enthousiasme qui a envahi les réseaux sociaux à l’annonce, par la Direction Générale de la Météorologie, d’une semaine pluvieuse. Et comme chaque année, une éternelle question qui revient : est-ce trop tôt ou trop tard pour sauver les récoltes ?
Concernant la production céréalière, la campagne 2024-2025 est estimée à environ 4,4 millions de tonnes (soit 44 millions de quintaux). Certes, une augmentation de 41% par rapport à la campagne précédente, mais elle reste cependant en-deçà des prévisions de la Loi des Finances tablant sur une campagne céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.
Mais si le rendement demeure modéré pour cette filière, qu’en est-il des autres cultures, et plus particulièrement de l’arboriculture ? Tout dépend des régions et des types de cultures. Certes, la culture de l’olivier a subi d’importantes pertes sous l’effet des vagues de chaleur, mais la campagne s’annonce malgré tout prometteuse, avec même des perspectives record. Dans la région de Fès-Meknès, les agriculteurs renouent avec un rendement exceptionnel et une qualité d’huile remarquable, entraînant une baisse significative du prix du litre « d’or vert », désormais vendu à moitié prix par rapport à l’année dernière.
La rareté des précipitations, conjuguée à des vagues de chaleur plus intenses, fait que la production agricole restera cette année à des niveaux modérés. Et pose la question de l’autosuffisance alimentaire et de l’adaptation plus qu’urgente de notre agriculture à ces nouvelles conditions climatiques. La rendre plus résiliente et moins dépendante de la pluviométrie devrait être notre priorité absolue. En attendant, rien n’empêche de se réjouir des pluies qui viendront bientôt orner nos cieux.
Concernant la production céréalière, la campagne 2024-2025 est estimée à environ 4,4 millions de tonnes (soit 44 millions de quintaux). Certes, une augmentation de 41% par rapport à la campagne précédente, mais elle reste cependant en-deçà des prévisions de la Loi des Finances tablant sur une campagne céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.
Mais si le rendement demeure modéré pour cette filière, qu’en est-il des autres cultures, et plus particulièrement de l’arboriculture ? Tout dépend des régions et des types de cultures. Certes, la culture de l’olivier a subi d’importantes pertes sous l’effet des vagues de chaleur, mais la campagne s’annonce malgré tout prometteuse, avec même des perspectives record. Dans la région de Fès-Meknès, les agriculteurs renouent avec un rendement exceptionnel et une qualité d’huile remarquable, entraînant une baisse significative du prix du litre « d’or vert », désormais vendu à moitié prix par rapport à l’année dernière.
La rareté des précipitations, conjuguée à des vagues de chaleur plus intenses, fait que la production agricole restera cette année à des niveaux modérés. Et pose la question de l’autosuffisance alimentaire et de l’adaptation plus qu’urgente de notre agriculture à ces nouvelles conditions climatiques. La rendre plus résiliente et moins dépendante de la pluviométrie devrait être notre priorité absolue. En attendant, rien n’empêche de se réjouir des pluies qui viendront bientôt orner nos cieux.
