
C’est ce qu’estime, en tout cas, Standard & Poor’s (S & P) dans son nouveau rapport consacré à l’économie marocaine. Elle prévoit, par conséquent, un ratio de la dette publique de 55,4% du PIB en 2020, contre 51,7% du PIB en 2019.
« Étant donné l’engagement du gouvernement à privatiser des actifs représentant environ 4% du PIB au cours de la période 2019-2024, s’ils étaient pleinement mis en oeuvre, la dette nette des administrations publiques diminuerait plus rapidement. La maturité moyenne de l’encours de la dette de l’État est d’environ 6,9 ans, le taux d’intérêt moyen étant estimé à 3,9% à fin 2019. Près de 80% de la dette publique est libellée en dirhams, limitant la sensibilité du service de la dette du Maroc au taux de change », souligne l’agence de notation américaine.
Elle prévoit également un taux de croissance du PIB de 4,8% en moyenne en 2021-2022, soutenue par le rebond attendu de 2021, l’amélioration des performances dans les secteurs non agricoles et la résilience du secteur agricole.
Dans un autre volet, S & P qualifié la réforme du marché de changé de favorable. « De manière positive, en mars 2020, les autorités ont élargi la fourchette de fluctuation du dirham de plus ou moins 2,5% à plus ou moins 5%, une nouvelle étape sur la voie progressive de la libéralisation du régime monétaire», souligne-t-elle.
S & P estime, en outre, que la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d’une valeur de 2,97 milliards de dollars, approuvée par le FMI, assurera la stabilité macro financière du pays. Le Maroc a procédé, en effet, le 7 avril à un tirage sur la LPL pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars afin d’atténuer justement l’impact de la crise actuelle sur l’économie.
Elle confirme, par conséquent, au niveau « Investment grade », la note «BBB-» de la dette à long terme en devises et en monnaie locale avec perspective stable. « Les perspectives stables sur le Maroc reflètent notre opinion selon lequel l’impact économique et budgétaire défavorable de la pandémie de COVID-19 sera maîtrisé sans endommager durablement et structurellement les paramètres de crédit.
Une fois l’impact du COVID-19 maîtrisé, nous nous attendons à ce que les autorités poursuivent leurs réformes structurelles, économiques et budgétaires, conduisant à une amélioration des performances économiques et budgétaires et à une baisse régulière du déficit de la balance courante ».
« Étant donné l’engagement du gouvernement à privatiser des actifs représentant environ 4% du PIB au cours de la période 2019-2024, s’ils étaient pleinement mis en oeuvre, la dette nette des administrations publiques diminuerait plus rapidement. La maturité moyenne de l’encours de la dette de l’État est d’environ 6,9 ans, le taux d’intérêt moyen étant estimé à 3,9% à fin 2019. Près de 80% de la dette publique est libellée en dirhams, limitant la sensibilité du service de la dette du Maroc au taux de change », souligne l’agence de notation américaine.
Elle prévoit également un taux de croissance du PIB de 4,8% en moyenne en 2021-2022, soutenue par le rebond attendu de 2021, l’amélioration des performances dans les secteurs non agricoles et la résilience du secteur agricole.
Dans un autre volet, S & P qualifié la réforme du marché de changé de favorable. « De manière positive, en mars 2020, les autorités ont élargi la fourchette de fluctuation du dirham de plus ou moins 2,5% à plus ou moins 5%, une nouvelle étape sur la voie progressive de la libéralisation du régime monétaire», souligne-t-elle.
S & P estime, en outre, que la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d’une valeur de 2,97 milliards de dollars, approuvée par le FMI, assurera la stabilité macro financière du pays. Le Maroc a procédé, en effet, le 7 avril à un tirage sur la LPL pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars afin d’atténuer justement l’impact de la crise actuelle sur l’économie.
Elle confirme, par conséquent, au niveau « Investment grade », la note «BBB-» de la dette à long terme en devises et en monnaie locale avec perspective stable. « Les perspectives stables sur le Maroc reflètent notre opinion selon lequel l’impact économique et budgétaire défavorable de la pandémie de COVID-19 sera maîtrisé sans endommager durablement et structurellement les paramètres de crédit.
Une fois l’impact du COVID-19 maîtrisé, nous nous attendons à ce que les autorités poursuivent leurs réformes structurelles, économiques et budgétaires, conduisant à une amélioration des performances économiques et budgétaires et à une baisse régulière du déficit de la balance courante ».
Le tourisme, l’aéronautique et l’électronique après la crise de Covid-19 ?
L’agence américaine a noté, néanmoins, que cette pandémie n’a pas manqué d’entrainer des conséquences graves sur des secteurs clé. Elle a rappelé, à cet égard, les mesures déjà prises pour contrer l’impact négatif du coronavirus, dont les subventions salariales, le report des échéances bancaires, la suspension du paiement des charges sociales ainsi que le report du dépôt des déclarations fiscales. Ces mesures sont financées par un fonds spécial, actuellement doté de 30 milliards de dirhams (environ 2,6% du PIB) avec des contributions des secteurs public et privé.
Malgré cela, l’agence estime, une fois le choc de COVID-19 surmonté, que la croissance de la production substantielle des secteurs clé comme l’automobile, l’aéronautique et l’électronique se poursuivra au moins jusqu’en 2023.
Même tendance prévue pour le secteur des phosphates et leurs dérivées. « Malgré une baisse en 2019-2020, les phosphates et leurs dérivés représenteront toujours une part importante des exportations du pays », explique-t-elle. Idem pour les secteurs du tourisme et de la construction.
« Nous pensons également que le tourisme a un potentiel de croissance important, même si nous pensons qu’il sera particulièrement touché cette année. Nous prévoyons que le secteur de la construction contribuera positivement à la croissance économique globale après la réduction des risques COVID-19 ».
Malgré cela, l’agence estime, une fois le choc de COVID-19 surmonté, que la croissance de la production substantielle des secteurs clé comme l’automobile, l’aéronautique et l’électronique se poursuivra au moins jusqu’en 2023.
Même tendance prévue pour le secteur des phosphates et leurs dérivées. « Malgré une baisse en 2019-2020, les phosphates et leurs dérivés représenteront toujours une part importante des exportations du pays », explique-t-elle. Idem pour les secteurs du tourisme et de la construction.
« Nous pensons également que le tourisme a un potentiel de croissance important, même si nous pensons qu’il sera particulièrement touché cette année. Nous prévoyons que le secteur de la construction contribuera positivement à la croissance économique globale après la réduction des risques COVID-19 ».
A. CHANNAJE