Pays exportateur, le Maroc est directement concerné par ce nouveau mécanisme. D’autant plus que l’UE constitue un grand marché stratégique pour les produits marocains. En effet, cet espace représente plus de 60% des échanges commerciaux avec l’UE.
La décarbonation devient donc une condition essentielle pour l'exportation. Surtout dans le contexte actuel de prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, à l'échelle mondiale. Pour le Royaume, cela peut non seulement ouvrir de nouveaux marchés, mais aussi renforcer sa compétitivité et son image sur la scène internationale.
Qu’en est-il, alors, de la préparation des entreprises marocaines face à ce nouveau mécanisme ? Quels parcours et quelles échéances ? C’est pour débattre, répondre à ces questions et à bien d’autres que l’ASMEX a organisé une conférence « sur la décarbonation des Industries exportatrices » à Tanger, en mobilisant plus de 200 entreprises exportatrices de la région.
Lors de son mot de bienvenue, Hassan Sentissi, Président de la Confédération Marocaine des Exportateurs, a mis en exergue la mobilisation de la Confédération pour agir, collectivement, afin de préserver le positionnement des entreprises exportatrices ainsi que leur compétitivité au service du Made in Morocco.
Le Président a mis en lumière les pressions croissantes exercées par les politiques environnementales globales, telles que le Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l'Union Européenne. Il a expliqué que ce mécanisme, bien qu'étant un défi pour les entreprises marocaines, constitue également une opportunité de se démarquer par des pratiques de production durables et responsables.
Dans ce sens, M. Sentissi a souligné que la compétitivité des entreprises exportatrices marocaines dépendra largement de leur capacité à s'adapter à ces nouvelles exigences environnementales. La réduction de l'empreinte carbone n'est pas seulement une question de conformité, mais aussi un moyen d'améliorer l'efficacité opérationnelle, de réduire les coûts, à long terme, et de répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits plus écologiques.
L’ASMEX, à travers sa Commission dédiée, n’a eu de cesse d’agir, au niveau des régions du Maroc, pour sensibiliser sur l’urgence d’une mise à niveau du tissu industriel exportateur national et sa performance durable. En outre, et au-delà de cette sensibilisation, l’institution a recours à des solutions innovantes et pérennes allant de l’audit carbone au financement, en passant par l’opérationnalisation des dispositifs de décarbonation.
L’ensemble des intervenants : la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services et le Centre Régional d’Investissement de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont réitéré leur implication pour assurer aux entreprises exportatrices l’appui nécessaire pour évoluer vers une industrie décarbonée, rationalisée et compétitive. Et ce, dans un contexte global marqué par des impératifs environnementaux de plus en plus stricts.
Par ailleurs, les défis mais aussi les opportunités que représente cette transition vers une industrie plus verte ont été aussi soulevés à l’instar du nouveau MACF de l'Union Européenne, destiné à imposer une taxe sur les émissions de carbone des produits importés.
Enfin, bien que ce mécanisme représente un défi pour les exportateurs marocains, il offre, également, des opportunités pour ceux qui adoptent des pratiques de production plus propres et plus durables, ont relevé les conférenciers.
Les intervenants ont, aussi, abordé les stratégies d'efficacité énergétique, de diversification des sources d'énergie et de l'importance de l'innovation technologique pour réduire les coûts de production.
Par ailleurs, les experts du panel ont expliqué comment les entreprises peuvent mesurer et réduire leur empreinte carbone, ainsi que l'importance d'obtenir des certifications reconnues pour accéder à certains marchés internationaux.
L'accent a été mis sur la transparence et la responsabilité des entreprises en matière d'émissions de gaz à effet de serre.
Différentes solutions renouvelables ont été présentées pour aider les entreprises à réduire leur empreinte carbone. Le solaire, l'éolien, le biogaz et l'hydrogène vert ont été discutés comme alternatives viables aux énergies fossiles.
La décarbonation devient donc une condition essentielle pour l'exportation. Surtout dans le contexte actuel de prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, à l'échelle mondiale. Pour le Royaume, cela peut non seulement ouvrir de nouveaux marchés, mais aussi renforcer sa compétitivité et son image sur la scène internationale.
Qu’en est-il, alors, de la préparation des entreprises marocaines face à ce nouveau mécanisme ? Quels parcours et quelles échéances ? C’est pour débattre, répondre à ces questions et à bien d’autres que l’ASMEX a organisé une conférence « sur la décarbonation des Industries exportatrices » à Tanger, en mobilisant plus de 200 entreprises exportatrices de la région.
Lors de son mot de bienvenue, Hassan Sentissi, Président de la Confédération Marocaine des Exportateurs, a mis en exergue la mobilisation de la Confédération pour agir, collectivement, afin de préserver le positionnement des entreprises exportatrices ainsi que leur compétitivité au service du Made in Morocco.
Le Président a mis en lumière les pressions croissantes exercées par les politiques environnementales globales, telles que le Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) de l'Union Européenne. Il a expliqué que ce mécanisme, bien qu'étant un défi pour les entreprises marocaines, constitue également une opportunité de se démarquer par des pratiques de production durables et responsables.
Dans ce sens, M. Sentissi a souligné que la compétitivité des entreprises exportatrices marocaines dépendra largement de leur capacité à s'adapter à ces nouvelles exigences environnementales. La réduction de l'empreinte carbone n'est pas seulement une question de conformité, mais aussi un moyen d'améliorer l'efficacité opérationnelle, de réduire les coûts, à long terme, et de répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits plus écologiques.
L’ASMEX, à travers sa Commission dédiée, n’a eu de cesse d’agir, au niveau des régions du Maroc, pour sensibiliser sur l’urgence d’une mise à niveau du tissu industriel exportateur national et sa performance durable. En outre, et au-delà de cette sensibilisation, l’institution a recours à des solutions innovantes et pérennes allant de l’audit carbone au financement, en passant par l’opérationnalisation des dispositifs de décarbonation.
L’ensemble des intervenants : la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services et le Centre Régional d’Investissement de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont réitéré leur implication pour assurer aux entreprises exportatrices l’appui nécessaire pour évoluer vers une industrie décarbonée, rationalisée et compétitive. Et ce, dans un contexte global marqué par des impératifs environnementaux de plus en plus stricts.
Par ailleurs, les défis mais aussi les opportunités que représente cette transition vers une industrie plus verte ont été aussi soulevés à l’instar du nouveau MACF de l'Union Européenne, destiné à imposer une taxe sur les émissions de carbone des produits importés.
Enfin, bien que ce mécanisme représente un défi pour les exportateurs marocains, il offre, également, des opportunités pour ceux qui adoptent des pratiques de production plus propres et plus durables, ont relevé les conférenciers.
Les intervenants ont, aussi, abordé les stratégies d'efficacité énergétique, de diversification des sources d'énergie et de l'importance de l'innovation technologique pour réduire les coûts de production.
Par ailleurs, les experts du panel ont expliqué comment les entreprises peuvent mesurer et réduire leur empreinte carbone, ainsi que l'importance d'obtenir des certifications reconnues pour accéder à certains marchés internationaux.
L'accent a été mis sur la transparence et la responsabilité des entreprises en matière d'émissions de gaz à effet de serre.
Différentes solutions renouvelables ont été présentées pour aider les entreprises à réduire leur empreinte carbone. Le solaire, l'éolien, le biogaz et l'hydrogène vert ont été discutés comme alternatives viables aux énergies fossiles.