Les huit dernières années sont en passe de devenir les plus chaudes jamais enregistrées, en raison de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre et de la chaleur accumulée, selon le rapport provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat mondial en 2022.
Ce rapport est publié le premier jour de la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), qui se tient à Sharm el-Sheikh (Égypte) du 6 au 18 novembre. «Les signes révélateurs et les effets du changement climatique sont de plus en plus spectaculaires», indique le rapport. La hausse moyenne de la température mondiale cette année est actuellement estimée à environ 1,15 degré Celsius au-dessus de la moyenne préindustrielle de 1850- 1900.
La moyenne décennale pour la période 2013-2022 est de 1, 14 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle de 1850-1900, selon le rapport. La hausse de la température mondiale est due à l’augmentation des concentrations d’émissions de gaz à effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote, ont atteint des niveaux record en 2021 et les données des principales stations de surveillance montrent que les concentrations atmosphériques de ces trois gaz continuent d’augmenter en 2022.
Une menace majeure et à long terme
«Plus le réchauffement est important, plus les impacts sont graves. Les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont aujourd’hui si élevés que la limite inférieure de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris est à peine atteignable», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, en évoquant le rapport. La hausse de la température mondiale a entraîné un niveau record de chaleur océanique en 2021, le taux de réchauffement ayant été particulièrement élevé au cours des 20 dernières années, souligne le rapport.
Selon le même rapport, l’élévation du niveau de la mer a doublé depuis 1993, tandis qu’elle a augmenté de près de 10 millimètres depuis janvier 2020 pour atteindre un nouveau record cette année. Taalas a déclaré que, bien que le niveau de la mer soit mesuré en millimètres par an, il totalise un demimètre voire un mètre par siècle. «Il s’agit d’une menace majeure et à long terme pour des millions de personnes vivant sur les côtes et dans les pays de faible altitude», a-t- il déclaré. La calotte glaciaire du Groenland a perdu de sa masse pour la 26e année consécutive en raison de la hausse constante de la température mondiale.
Poursuite inexorable de la fonte des glaciers
«Il est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte se poursuivra pendant des centaines, voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures pour la sécurité des ressources en eau», a souligné le Secrétaire général de l’OMM. «Trop souvent, ce sont ceux qui sont le moins responsables du changement climatique qui souffrent le plus, comme nous l’avons vu avec les terribles inondations au Pakistan et la sécheresse mortelle qui sévit depuis longtemps dans la Corne de l’Afrique», a déclaré Taalas, ajoutant que même les pays bien préparés comme l’Europe ont souffert de vagues de chaleur et de sécheresse cette année.
Selon Petteri Taalas, «l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes fait qu’il est aujourd’hui plus important que jamais de veiller à ce que chaque habitant de la planète ait accès à des alertes précoces susceptibles de sauver des vies». Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dévoilera à la COP27 un plan d’action visant à mettre en place des alertes précoces pour tous dans les cinq prochaines années. «Alors que la COP27 débute, notre planète envoie un signal de détresse. Nous devons répondre au signal de détresse de la planète par des actions, des initiatives ambitieuses et crédibles en matière de climat. La COP27 est le lieu approprié et il faut que ce soit fait maintenant», a déclaré Antonio Guterres à l’occasion de la publication du rapport.
Ce rapport est publié le premier jour de la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), qui se tient à Sharm el-Sheikh (Égypte) du 6 au 18 novembre. «Les signes révélateurs et les effets du changement climatique sont de plus en plus spectaculaires», indique le rapport. La hausse moyenne de la température mondiale cette année est actuellement estimée à environ 1,15 degré Celsius au-dessus de la moyenne préindustrielle de 1850- 1900.
La moyenne décennale pour la période 2013-2022 est de 1, 14 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle de 1850-1900, selon le rapport. La hausse de la température mondiale est due à l’augmentation des concentrations d’émissions de gaz à effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote, ont atteint des niveaux record en 2021 et les données des principales stations de surveillance montrent que les concentrations atmosphériques de ces trois gaz continuent d’augmenter en 2022.
Une menace majeure et à long terme
«Plus le réchauffement est important, plus les impacts sont graves. Les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont aujourd’hui si élevés que la limite inférieure de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris est à peine atteignable», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, en évoquant le rapport. La hausse de la température mondiale a entraîné un niveau record de chaleur océanique en 2021, le taux de réchauffement ayant été particulièrement élevé au cours des 20 dernières années, souligne le rapport.
Selon le même rapport, l’élévation du niveau de la mer a doublé depuis 1993, tandis qu’elle a augmenté de près de 10 millimètres depuis janvier 2020 pour atteindre un nouveau record cette année. Taalas a déclaré que, bien que le niveau de la mer soit mesuré en millimètres par an, il totalise un demimètre voire un mètre par siècle. «Il s’agit d’une menace majeure et à long terme pour des millions de personnes vivant sur les côtes et dans les pays de faible altitude», a-t- il déclaré. La calotte glaciaire du Groenland a perdu de sa masse pour la 26e année consécutive en raison de la hausse constante de la température mondiale.
Poursuite inexorable de la fonte des glaciers
«Il est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte se poursuivra pendant des centaines, voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures pour la sécurité des ressources en eau», a souligné le Secrétaire général de l’OMM. «Trop souvent, ce sont ceux qui sont le moins responsables du changement climatique qui souffrent le plus, comme nous l’avons vu avec les terribles inondations au Pakistan et la sécheresse mortelle qui sévit depuis longtemps dans la Corne de l’Afrique», a déclaré Taalas, ajoutant que même les pays bien préparés comme l’Europe ont souffert de vagues de chaleur et de sécheresse cette année.
Selon Petteri Taalas, «l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes fait qu’il est aujourd’hui plus important que jamais de veiller à ce que chaque habitant de la planète ait accès à des alertes précoces susceptibles de sauver des vies». Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dévoilera à la COP27 un plan d’action visant à mettre en place des alertes précoces pour tous dans les cinq prochaines années. «Alors que la COP27 débute, notre planète envoie un signal de détresse. Nous devons répondre au signal de détresse de la planète par des actions, des initiatives ambitieuses et crédibles en matière de climat. La COP27 est le lieu approprié et il faut que ce soit fait maintenant», a déclaré Antonio Guterres à l’occasion de la publication du rapport.
Yellowstone, Pyrénées, Kilimandjaro: ces glaciers emblématiques vont disparaître
Plusieurs glaciers du monde parmi les plus emblématiques, dont le Yellowstone, les Pyrénées et le Kilimandjaro, vont disparaître d’ici à 2050 «quel que soit le scénario climatique», a prévenu jeudi l’Unesco à quelques jours de la COP 27. L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) appelle ainsi à «rapidement réduire les émissions de CO2» pour préserver les autres glaciers qu’elle a inscrits au patrimoine mondial.
L’étude porte sur 18.600 glaciers de 66.000 km2 au total répartis sur 50 sites du patrimoine mondial, soit 10% de la surface glaciaire totale de la terre, précise l’Unesco. Sur un tiers de ces sites, les glaciers vont complètement disparaître. Les autres «pourraient être sauvés si nous limitions le réchauffement climatique à 1,5 degré» par une réduction «drastique» des émissions de gaz à effet de serre, prévient l’organisation.
Les glaciers du patrimoine mondial fondent à raison de 58 milliards de tonnes de glace chaque année, soit le volume d’eau utilisé annuellement par la France et l’Espagne, contribuant 5% à l’élévation mondiale du niveau de la mer, selon le rapport.
L’étude porte sur 18.600 glaciers de 66.000 km2 au total répartis sur 50 sites du patrimoine mondial, soit 10% de la surface glaciaire totale de la terre, précise l’Unesco. Sur un tiers de ces sites, les glaciers vont complètement disparaître. Les autres «pourraient être sauvés si nous limitions le réchauffement climatique à 1,5 degré» par une réduction «drastique» des émissions de gaz à effet de serre, prévient l’organisation.
Les glaciers du patrimoine mondial fondent à raison de 58 milliards de tonnes de glace chaque année, soit le volume d’eau utilisé annuellement par la France et l’Espagne, contribuant 5% à l’élévation mondiale du niveau de la mer, selon le rapport.