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Cession de la SAMIR : des discussions sont en cours avec les potentiels investisseurs


Rédigé par L'Opinion Dimanche 2 Avril 2023

Les discussions sont en cours avec les investisseurs qui ont manifesté leur intérêt pour l'achat des actifs de la SAMIR, dont quinze ont d'ores et déjà présenté leurs lettres d'intention. Détails.




La procédure de cession judiciaire des actifs de la SAMIR continue son cours après la clôture des offres d’achat. Jusqu’à présent, des discussions sont en cours avec les investisseurs qui ont manifesté leur intérêt, apprend-on de sources bien informées. 

En effet, le Tribunal de Commerce de Casablanca, en charge de la liquidation judiciaire, a reçu quinze lettres d'intention d'achat des actifs de la SAMIR suite à l’annonce faite, le 31 janvier, par le Syndic Abdelkbir Safadi.

Les offres qui font l’objet des discussions varient entre 1,8 à 2,8 milliards de dollars, sachant que le seuil minimal de la cession a été fixé à 800 millions.  

Selon les études du Front de sauvegarde de la raffinerie, les actifs sont estimés à 21 milliards de dirhams. Le redémarrage de l’activité de raffinage peut se faire en 8 mois avec un coût estimé à 220 millions de dollars, selon la même source. Le coût comprend les droits des salariés, la réhabilitation des installations …etc.

Mise en liquidation judiciaire depuis 2016, la SAMIR n’a jamais pu reprendre son activité faute d’acheteurs privés. Malgré plusieurs efforts, le Tribunal de Commerce de Casablanca n’a pas réussi à trouver  un acquéreur pour la Raffinerie, même s'il a fait appel à une banque d'investissement. Même la tentative de location des bacs de stockage à l’Etat en novembre 2021 n’a pas abouti pour des raisons inconnues jusqu’à maintenant.

L’Etat demeure le principal créancier de la société avec une part de 80% des dettes accumulées. Le reste est partagé entre des banques nationales et internationales. Le dossier est également soumis à l’arbitrage international, sachant que le Royaume est opposé à l’ex actionnaire majoritaire de la raffinerie dans un litige soumis au Centre international de résolution  des différends relatifs à l’investissements (CIRDI). Le Centre n’a pas encore tranché le différend. Le plaignant revendique 14 MMDH de dédommagements sous prétexte que son investissement n’a pas été protégé.

Pour sa part, le gouvernement marocain n’a pas encore clarifié sa position au moment où les appels à redémarrer la raffinerie sont nombreux. L’Exécutif n’écarte pas l’option d’une cession au secteur privé.
 
 








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