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BAD : L’économie nationale se distingue en Afrique


Rédigé par L'Opinion Lundi 19 Février 2024

Dans son dernier rapport, la Banque Africaine de Développement (BAD) met en lumière les performances économiques remarquables du Maroc malgré les défis persistants du continent.



Dans un contexte économique africain marqué par des défis tenaces, le Maroc brille de mille feux. Le dernier rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD), intitulé « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique 2024 », souligne la résilience et les succès de l'économie marocaine face à un environnement mondial instable.

Le rapport met en évidence le ralentissement de la reprise économique en Afrique après les secousses de la pandémie de COVID-19. Des obstacles persistants tels qu'une inflation élevée, des conditions de financement plus strictes et les risques associés à la dette et au climat entravent la dynamique de croissance. Malgré cela, certains pays, dont le Maroc, ont réussi à se démarquer avec des performances économiques remarquables.

Pour l’Afrique du Nord, la BAD prévoit une croissance maintenue à 3,9% en 2024, avec une légère augmentation à 4,1% en 2025. Cependant, des disparités persistent. La Libye, par exemple, fait face à une chute de croissance notable, passant de 12,6% en 2023 à 7,9% en 2024.

Dans ce paysage économique complexe, le Maroc émerge comme un phare d'espoir. Le rapport souligne que 15 pays africains, dont le Maroc, ont enregistré des taux de croissance impressionnants, dépassant les 5%. Cette réussite est attribuée à divers facteurs, notamment un regain d'investissements, une reprise vigoureuse du tourisme, et une diversification économique efficace.

En dépit des défis persistants, l’Afrique montre une remarquable résilience. La BAD prévoit une croissance de 3,8% pour l'ensemble du continent en 2024, soulignant ainsi la capacité des économies africaines à s'adapter et à prospérer malgré l'adversité.

Economie africaine : Entre espoirs et défis

Dans le paysage économique africain, des ombres et des lumières se dessinent, reflétant à la fois les espoirs et les défis de la reprise post-pandémie. La Libye, l’Égypte et l’Algérie font face à des ralentissements de croissance, illustrant les embûches économiques que la région doit surmonter.

L'inflation, dépassant les 17,8%, plane tel une épée de Damoclès sur la stabilité économique. Cette tendance, alimentée par une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l'énergie, exacerbe les tensions dans un contexte où des politiques fiscales laxistes et des chocs dans le secteur agricole s'ajoutent aux maux nationaux.

Dans ce panorama en demi-teinte, le Maroc se démarque comme un phare d'espoir. Malgré les défis, sa croissance devrait atteindre 3,9% en 2024, avec une perspective légèrement optimiste à 4,1% en 2025. Cette résilience est le fruit d'une politique économique avisée et de réformes structurelles audacieuses.

Pour contrer les obstacles, la Banque Africaine de Développement (BAD) souligne l'urgence d'adopter des mesures stratégiques pour soutenir la croissance économique tout en maîtrisant l'inflation, dans le but de renforcer la résilience des économies africaines et d'accélérer la réduction de la pauvreté.

À court, moyen et long termes, la BAD préconise une série de politiques monétaires équilibrées pour atteindre ces objectifs. Cette approche, axée sur la transformation structurelle et la gouvernance économique, est cruciale pour garantir un avenir prospère à l'Afrique.

Dans l'immédiat, il est impératif d'adopter des politiques monétaires appropriées, visant à maintenir une inflation maîtrisée tout en stimulant la croissance. Cela nécessite un équilibre délicat entre la consolidation monétaire et la stimulation économique, adapté aux réalités de chaque économie africaine.

À moyen terme, il est essentiel de maintenir des taux d'intérêt élevés dans les pays confrontés à une inflation élevée. Cette mesure, bien que contraignante, est nécessaire pour contenir les pressions inflationnistes jusqu'à ce que des progrès significatifs vers la stabilisation des prix soient réalisés.

À long terme, la mise en place de réformes de gouvernance économique est indispensable. Cela inclut le renforcement de la gestion de la dette et la mobilisation des ressources nationales pour soutenir l'assainissement budgétaire et promouvoir une transformation structurelle durable.
 








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