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Actu Maroc

Avant même son adoption au Parlement, le PLFR continue de susciter les réprobations


Rédigé par S.J Vendredi 10 Juillet 2020

Depuis sa première présentation au Conseil des ministres, le projet de Loi de Finances rectificative fait l’objet de multiples critiques. Dans un communiqué publié ce vendredi, l’UGEP n’a manqué d’exprimer sa déception à l'égard des mesures proposées dans le texte de loi.



Ahmed Afilal El Alami Idrissi, président de l'UGEP et Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances.
Ahmed Afilal El Alami Idrissi, président de l'UGEP et Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances.
Depuis le début de la crise sanitaire de «larges concertations constructives ont été menées avec le Ministère de l’Industrie du Commerce, de l’économie verte et numérique pour la mise en place d’une Contribution Professionnelle Unique» indique l’Union Générale des Entreprises et Professions (UGEP), dans un communiqué, précisant qu’elles allaient permettre à l’ensemble des commerçants opérant sous le régime forfaitaire de regrouper l’impôt sur les revenus, la taxe professionnelle et la couverture médicale en un seul impôt à payer par cette population. Cependant, ces mesures essentielles pour la population des commerçants, artisans et professionnels, n’ont pas été prises en compte dans la Loi de Finances rectificative proposé par le gouvernement, suscitant ainsi «l’étonnement» et la «déception» de l’UGEP.

L’Union a précisé que la période de confinement par laquelle est passée le Maroc a montré l’urgence et la nécessité de mettre en place pour cette population une couverture médicale et de simplifier la fiscalité qui leur est appliquée, du fait qu’elle largement impactée par la crise sanitaire.

Ceci dit, l’UGEP regrette que le gouvernement ait raté un rendez-vous important avec cette catégorie de professionnels qui souffre énormément des conséquences de la présente pandémie.