Après avoir été condamné par le tribunal administratif de Rabat à payer des dédommagements à une victime d’effets secondaires du vaccin AstraZeneca, l’Etat est finalement disculpé.
Ce verdict de première instance a été annulé en appel, confirment des sources proches du dossier. Le ministère de la Santé a décidé de faire appel du premier jugement qui a reconnu la responsabilité de l’Etat vis-à-vis de la victime, en l’occurrence Najat Touati, qui a subi une incapacité physique à cause de l’injection du vaccin.
Le verdict de première instance, rappelons-le, a été rendu en février dernier et a été fortement médiatisé tant les juges ont pris une décision inédite qui a jeté les bases d’une jurisprudence dans des affaires liées à la vaccination.
L’affaire a éclaté lorsque Najat Touati, une professeure de biologie, a porté plainte contre l’Etat après avoir été victime du syndrome Guillain Barré. Le préjudice a été corroboré par l’expertise médicale. Elle a obtenu gain de cause en première instance en ayant droit à 250.000 dirhams de dédommagements. Cette décision est finalement annulée en appel.