La question semble fort pertinente dans le contexte actuel du Maroc et du monde. La jeunesse marocaine habitant au pays ou faisant partie de sa diaspora est hyper connectée, lucide, créative et en quête de sens et de changement. Le mouvement Gen Z +212, le chiffre 212 représentant l’indicatif téléphonique du Maroc, est structurée. Certains l’ont qualifié de naïve. Néanmoins, ces jeunes âgés de 18–25 ans ; qu’ils soient issus du monde rural, urbain, d’une classe sociale aisée, moyenne ou défavorisée, demeurent connectés et en interconnexion avec le monde. Ils sont plutôt sélectifs, exigeants, engagés et militants. Chose notable, aussi par rapport aux générations précédentes. Ces jeunes dans leur approche, ont fait tomber le cliché du concept genre cher aux féministes. Garçons et filles, sur un plan égal ont « casser du pavé », criant les mêmes slogans : Santé, éducation, égalité sociale.
Les manifestations de la semaine écoulée est le premier impact direct et réel de l’invasion de notre société par les différents « smart » outils de communication et l’arsenal des différentes plates formes technologiques de communication : Facebook, Discord, TikTok, Instagram, Gaming et autres ….. Ces plates formes sont de plus en plus performantes, accessibles, faciles à utiliser et surtout globales. Chaque jeune possède son Smart phone, et donc, dispose en « live » de son ouverture vers le monde. Il voit, écoute, échange, compare et s’informe. Par son écran, le monde devient pour lui un village. Il compte des amis, des followers, des « Role Model », des influenceurs, …à travers le monde entier. Dans son discours à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire, Sa Majesté le Roi a saisi l’importance du moment et du contexte, et ce n’est pas pour rien qu’il a appelé à requalifier le secteur de la presse et de la communication en général !
Comprendre la génération d’après : “les bâtisseurs du sens”
Ces jeunes hyper actifs, ne fonctionnent plus comme les précédentes générations. Le temps est pour eux rapide, concret dans sa virtualité. Un message posté à Casablanca est, dans la seconde qui suit, reçu à New York, Rio de Janeiro, Tokyo, Doha, Islam Abad…, c’est dire dans le monde entier. La langue importe peu. Elle n’est plus un obstacle. Les plateformes se chargent de la traduction instantanée du message. En plus, ces jeunes du monde ont développé leur propre langage codifié et universel. Dès lors, ces jeunes veulent des actes plutôt que des discours.
Ils réclament des valeurs incarnées, pas déclarées. Ils sont dans un système de communication participative, horizontale et inclusive.
Une jeunesse qui n’écoute plus : elle agit. La génération Gen Z +212, des jeunes Marocains hyperconnectés, est certes ouverte sur le monde, mais demeure, à la vue des slogans des dernières manifestations, ancrée dans les réalités locales. Les spécialistes de la communication doivent noter qu’elle a déjà profondément transformé les codes de la communication. En fait, nous sommes en présence d’une jeunesse qui n’attend plus qu’on lui parle : elle veut participer, co-créer, comprendre et transformer.
Alors quelle communication ?
Dans ce nouveau paysage, les communications institutionnelles ou classiques ne suffisent plus. Les jeunes réclament du sens, de la transparence et des résultats visibles. Ils veulent des récits vrais, des voix sincères, des engagements vécus, pas des campagnes en apparence parfaites mais fort déconnectées de leur quotidien. Des codes nouveaux s’imposent : authenticité, utilité et inclusion. La communication vers cette génération doit désormais être authentique, inclusive et créative. Le message n’est plus “ce qu’on dit”, mais “ce que l’on fait, et surtout comment on le partage” et sur quelle plateforme il est partagé. Les espaces participatifs et les initiatives hybrides (en ligne et sur le terrain) deviennent, dès lors des outils clés.
Un message fort : faire du jeune un acteur du changement
Le véritable enjeu actuellement et le plus opportun à mon sens, est de redonner du pouvoir d’action aux jeunes. Les impliquer dans des campagnes qui connectent le local au global, encouragent la créativité et la pensée critique, donnent accès à des outils concrets, et rendent visibles les initiatives citoyennes menées par les jeunes eux-mêmes.
Il ne s’agit plus seulement de parler de la jeunesse, mais plutôt de faire parler cette jeunesse dans le but de de l’écouter ! la communication n’est autre qu’un levier d’émancipation et de transformation sociale. Le changement passe par la parole et met en lumière ces acteurs nouveaux et incontournables du terrain.
Après Gen Z +212, la communication ne sera plus une affaire d’image. Elle devient un acte citoyen, une stratégie d’impact et un outil d’émancipation collective. Parler à la jeunesse marocaine dans sa diversité, c’est lui offrir les clés pour raconter, créer et incarner le changement qu’elle veut voir. C’est parler avec elle, à travers elle, et parfois grâce à elle. La jeunesse post-Gen Z+212 n’attend pas des slogans : elle attend des plateformes, des outils et des espaces d’action.
Les manifestations de la semaine écoulée est le premier impact direct et réel de l’invasion de notre société par les différents « smart » outils de communication et l’arsenal des différentes plates formes technologiques de communication : Facebook, Discord, TikTok, Instagram, Gaming et autres ….. Ces plates formes sont de plus en plus performantes, accessibles, faciles à utiliser et surtout globales. Chaque jeune possède son Smart phone, et donc, dispose en « live » de son ouverture vers le monde. Il voit, écoute, échange, compare et s’informe. Par son écran, le monde devient pour lui un village. Il compte des amis, des followers, des « Role Model », des influenceurs, …à travers le monde entier. Dans son discours à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire, Sa Majesté le Roi a saisi l’importance du moment et du contexte, et ce n’est pas pour rien qu’il a appelé à requalifier le secteur de la presse et de la communication en général !
Comprendre la génération d’après : “les bâtisseurs du sens”
Ces jeunes hyper actifs, ne fonctionnent plus comme les précédentes générations. Le temps est pour eux rapide, concret dans sa virtualité. Un message posté à Casablanca est, dans la seconde qui suit, reçu à New York, Rio de Janeiro, Tokyo, Doha, Islam Abad…, c’est dire dans le monde entier. La langue importe peu. Elle n’est plus un obstacle. Les plateformes se chargent de la traduction instantanée du message. En plus, ces jeunes du monde ont développé leur propre langage codifié et universel. Dès lors, ces jeunes veulent des actes plutôt que des discours.
Ils réclament des valeurs incarnées, pas déclarées. Ils sont dans un système de communication participative, horizontale et inclusive.
Une jeunesse qui n’écoute plus : elle agit. La génération Gen Z +212, des jeunes Marocains hyperconnectés, est certes ouverte sur le monde, mais demeure, à la vue des slogans des dernières manifestations, ancrée dans les réalités locales. Les spécialistes de la communication doivent noter qu’elle a déjà profondément transformé les codes de la communication. En fait, nous sommes en présence d’une jeunesse qui n’attend plus qu’on lui parle : elle veut participer, co-créer, comprendre et transformer.
Alors quelle communication ?
Dans ce nouveau paysage, les communications institutionnelles ou classiques ne suffisent plus. Les jeunes réclament du sens, de la transparence et des résultats visibles. Ils veulent des récits vrais, des voix sincères, des engagements vécus, pas des campagnes en apparence parfaites mais fort déconnectées de leur quotidien. Des codes nouveaux s’imposent : authenticité, utilité et inclusion. La communication vers cette génération doit désormais être authentique, inclusive et créative. Le message n’est plus “ce qu’on dit”, mais “ce que l’on fait, et surtout comment on le partage” et sur quelle plateforme il est partagé. Les espaces participatifs et les initiatives hybrides (en ligne et sur le terrain) deviennent, dès lors des outils clés.
Un message fort : faire du jeune un acteur du changement
Le véritable enjeu actuellement et le plus opportun à mon sens, est de redonner du pouvoir d’action aux jeunes. Les impliquer dans des campagnes qui connectent le local au global, encouragent la créativité et la pensée critique, donnent accès à des outils concrets, et rendent visibles les initiatives citoyennes menées par les jeunes eux-mêmes.
Il ne s’agit plus seulement de parler de la jeunesse, mais plutôt de faire parler cette jeunesse dans le but de de l’écouter ! la communication n’est autre qu’un levier d’émancipation et de transformation sociale. Le changement passe par la parole et met en lumière ces acteurs nouveaux et incontournables du terrain.
Après Gen Z +212, la communication ne sera plus une affaire d’image. Elle devient un acte citoyen, une stratégie d’impact et un outil d’émancipation collective. Parler à la jeunesse marocaine dans sa diversité, c’est lui offrir les clés pour raconter, créer et incarner le changement qu’elle veut voir. C’est parler avec elle, à travers elle, et parfois grâce à elle. La jeunesse post-Gen Z+212 n’attend pas des slogans : elle attend des plateformes, des outils et des espaces d’action.