Akhannouch a indiqué que son exécutif a donné un coup d’accélérateur à plusieurs projets similaires dans différentes villes. La station de Casablanca devrait être opérationnelle d’ici fin 2026, aux côtés d’installations prévues à Rabat, Nador, Tanger et Tiznit. Il a également mis en avant le projet de « l’autoroute de l’eau », déjà en service, qui garantit l’approvisionnement en eau de Rabat et Casablanca.
Concernant la participation d’une entreprise lui appartenant au consortium retenu pour la station de dessalement de Casablanca - une question qui a alimenté un large débat et suscité des accusations de conflit d’intérêts - Akhannouch a assuré que l’appel d’offres s’était déroulé « en toute transparence et dans le respect de la loi». Selon lui, la procédure a rassemblé des sociétés marocaines et internationales, et le contrat a été attribué à l’offre proposant «le meilleur prix à l’échelle mondiale». Le contrat, évalué à environ 6,5 milliards de dirhams, doit permettre d’améliorer l’approvisionnement en eau potable de Casablanca ainsi que des localités environnantes.
En décembre 2024, lors de la séance mensuelle de reddition de comptes au Parlement, Akhannouch avait défendu son projet en affirmant qu’il ne céderait pas à l’intimidation. « C’est un sujet sur lequel je ne me tairai pas, car un jour, je le clarifierai publiquement», avait-il déclaré.
« Il n’y a eu aucune subvention de l’État dans cette opération », a insisté le chef du gouvernement, dénonçant une polémique visant à «créer du buzz». Pour lui, le véritable débat devrait plutôt porter sur la question suivante : «Pourquoi Casablanca n’a-t-elle pas eu sa station de dessalement plus tôt, alors que le besoin en eau est si urgent ?».
Dès l'attribution de ce marché colossal, le consortium retenu pour réaliser le projet, auquel participe Afriquia Gaz, société appartenant à Akhannouch, se retrouve sous le feu des projecteurs, alimentant les soupçons de favoritisme. D'autant plus après la publication, le 10 décembre 2024, d'un communiqué gouvernemental annonçant l’appui public à plusieurs projets, notamment dans le domaine du dessalement. Ce qui avait été interprété comme un délit d'initié qui aurait permis à l'entreprise ayant remporté le marché de formuler l'offre financière la plus concurrentielle.
Au cours de cet entretien spécial diffusé sur Al Aoula et 2M, le Chef de l’exécutif a mis en avant l’existence de deux agendas distincts : l’un gouvernemental, l’autre politique. Le premier s’appuie sur « le travail, le sérieux, l’engagement, la planification et la concrétisation des projets sur le terrain, sous la conduite du Chef du gouvernement et dans le cadre du Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi». Il a souligné que l’exécutif a enregistré des avancées significatives dans ce domaine, insistant sur le fait qu’aucun retard n’est admis dans la mise en œuvre de ces programmes.
Le second, concernant l’agenda politique, permet selon le Chef du gouvernement une plus grande liberté dans le travail et le dialogue avec les citoyens. «La diversité des idées est normale à ce niveau au sein de chaque parti, tout en réaffirmant l’importance et l’envergure de l’expérience gouvernementale actuelle» a-t-il précisé face aux journalistes, avant de reconnaître et de légitimer les ambitions électoralistes de sa propre formation politique, ainsi que des deux autres qui composent l'actuelle majorité.
Concernant la participation d’une entreprise lui appartenant au consortium retenu pour la station de dessalement de Casablanca - une question qui a alimenté un large débat et suscité des accusations de conflit d’intérêts - Akhannouch a assuré que l’appel d’offres s’était déroulé « en toute transparence et dans le respect de la loi». Selon lui, la procédure a rassemblé des sociétés marocaines et internationales, et le contrat a été attribué à l’offre proposant «le meilleur prix à l’échelle mondiale». Le contrat, évalué à environ 6,5 milliards de dirhams, doit permettre d’améliorer l’approvisionnement en eau potable de Casablanca ainsi que des localités environnantes.
En décembre 2024, lors de la séance mensuelle de reddition de comptes au Parlement, Akhannouch avait défendu son projet en affirmant qu’il ne céderait pas à l’intimidation. « C’est un sujet sur lequel je ne me tairai pas, car un jour, je le clarifierai publiquement», avait-il déclaré.
« Il n’y a eu aucune subvention de l’État dans cette opération », a insisté le chef du gouvernement, dénonçant une polémique visant à «créer du buzz». Pour lui, le véritable débat devrait plutôt porter sur la question suivante : «Pourquoi Casablanca n’a-t-elle pas eu sa station de dessalement plus tôt, alors que le besoin en eau est si urgent ?».
Dès l'attribution de ce marché colossal, le consortium retenu pour réaliser le projet, auquel participe Afriquia Gaz, société appartenant à Akhannouch, se retrouve sous le feu des projecteurs, alimentant les soupçons de favoritisme. D'autant plus après la publication, le 10 décembre 2024, d'un communiqué gouvernemental annonçant l’appui public à plusieurs projets, notamment dans le domaine du dessalement. Ce qui avait été interprété comme un délit d'initié qui aurait permis à l'entreprise ayant remporté le marché de formuler l'offre financière la plus concurrentielle.
Au cours de cet entretien spécial diffusé sur Al Aoula et 2M, le Chef de l’exécutif a mis en avant l’existence de deux agendas distincts : l’un gouvernemental, l’autre politique. Le premier s’appuie sur « le travail, le sérieux, l’engagement, la planification et la concrétisation des projets sur le terrain, sous la conduite du Chef du gouvernement et dans le cadre du Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi». Il a souligné que l’exécutif a enregistré des avancées significatives dans ce domaine, insistant sur le fait qu’aucun retard n’est admis dans la mise en œuvre de ces programmes.
Le second, concernant l’agenda politique, permet selon le Chef du gouvernement une plus grande liberté dans le travail et le dialogue avec les citoyens. «La diversité des idées est normale à ce niveau au sein de chaque parti, tout en réaffirmant l’importance et l’envergure de l’expérience gouvernementale actuelle» a-t-il précisé face aux journalistes, avant de reconnaître et de légitimer les ambitions électoralistes de sa propre formation politique, ainsi que des deux autres qui composent l'actuelle majorité.