Devant les présidents des collectivités territoriales, parlementaires et inspecteurs istiqlaliens, venus des quatre coins du Maroc, le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal a pris l’initiative d’expliquer en détails le programme d’aides sociales directes, initié par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11ème législature. Une démarche adoptée par l’Istiqlal pour lever les ambiguïtés sur certains aspects de ce programme, à savoir : la population cible et la procédure à suivre, ainsi que pour corriger certaines idées fausses sur les changements qu’il va apporter.
Dans ce sens, Nizar Baraka a rappelé que ce programme intervient dans une conjoncture si sensible où l’inflation et les soubresauts de l’économie internationale se répercutent sur le quotidien des ménages. Il vise, poursuit-t-il, à soutenir les personnes vulnérables avec notamment comme perspective d’améliorer les indicateurs de développement social et humain, réduire la pauvreté et limiter les disparités sociales.
Ce même programme d’aides sociales directes, limitées auparavant aux allocations familiales, s’inscrit dans la continuité des réformes structurelles menées par le Royaume lors de ces dernières années pour consolider les principes de l’Etat social, notamment la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base (AMOTadamon) et la refonte du système de santé, dit-il.
Ainsi, le programme des aides sociales directes marque, selon le Secrétaire Général de l’Istiqlal, un acquis social important pour consolider les principes de citoyenneté dans l’optique d’assurer à la fois une justice sociale qui profite à tous les méritants et un développement économique durable.
Dans le détail, le ministre a expliqué clairement que le programme d’aides sociales directes, qui sera activé dès la fin de décembre 2023, est basé sur un système de ciblage. Il permettra à 60% des familles qui sont actuellement hors du radar des régimes de sécurité sociale de bénéficier d’un soutien financier mensuel de pas moins de 500 dirhams.
Pour en bénéficier, il suffit que la famille soit inscrite dans le Registre National de la Population (RNP) et le Registre Social Unifié (RSU), et que l’indicateur de la famille dans le RSU soit inférieur au seuil d’admission, lequel n’est pas encore connu.
« Le seuil n’est pas encore fixé par le gouvernement. Il fera objet d’un décret qui sera publié prochainement », annonce M. Baraka, soulignant que les agriculteurs inscrits auprès des Chambres d’Agriculture bénéficieront, eux aussi, de l’aide sociale directe s’ils en sont éligibles, à condition qu’ils ne soient pas couverts par un régime de sécurité sociale.
Dans ce sens, Nizar Baraka a rappelé que ce programme intervient dans une conjoncture si sensible où l’inflation et les soubresauts de l’économie internationale se répercutent sur le quotidien des ménages. Il vise, poursuit-t-il, à soutenir les personnes vulnérables avec notamment comme perspective d’améliorer les indicateurs de développement social et humain, réduire la pauvreté et limiter les disparités sociales.
Ce même programme d’aides sociales directes, limitées auparavant aux allocations familiales, s’inscrit dans la continuité des réformes structurelles menées par le Royaume lors de ces dernières années pour consolider les principes de l’Etat social, notamment la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base (AMOTadamon) et la refonte du système de santé, dit-il.
Ainsi, le programme des aides sociales directes marque, selon le Secrétaire Général de l’Istiqlal, un acquis social important pour consolider les principes de citoyenneté dans l’optique d’assurer à la fois une justice sociale qui profite à tous les méritants et un développement économique durable.
Dans le détail, le ministre a expliqué clairement que le programme d’aides sociales directes, qui sera activé dès la fin de décembre 2023, est basé sur un système de ciblage. Il permettra à 60% des familles qui sont actuellement hors du radar des régimes de sécurité sociale de bénéficier d’un soutien financier mensuel de pas moins de 500 dirhams.
Pour en bénéficier, il suffit que la famille soit inscrite dans le Registre National de la Population (RNP) et le Registre Social Unifié (RSU), et que l’indicateur de la famille dans le RSU soit inférieur au seuil d’admission, lequel n’est pas encore connu.
« Le seuil n’est pas encore fixé par le gouvernement. Il fera objet d’un décret qui sera publié prochainement », annonce M. Baraka, soulignant que les agriculteurs inscrits auprès des Chambres d’Agriculture bénéficieront, eux aussi, de l’aide sociale directe s’ils en sont éligibles, à condition qu’ils ne soient pas couverts par un régime de sécurité sociale.
Le suivi est indispensable
Lors de la présentation de ce projet sans précédent pour le Maroc, Nizar Baraka est revenu sur les mécanismes sur lesquels l’Exécutif compte s’appuyer pour réussir sa démarche. Il s’agit d’abord de l’Agence nationale des registres dont la mission consiste à gérer le RSU et le RNP, vérifier et protéger les données soumises ainsi qu’à dresser la liste des familles éligibles à recevoir l’aide en question.
Ensuite, l’Agence nationale de soutien social veillera sur la gestion du système d’aides sociales directes, la réception et l’examen des demandes reçues, le décaissement de l’aide sans oublier le suivi continu de l’opération à traves l’examen des réclamations de la population concernée et le développement d’outils de contrôle sur le terrain.
Dans le même registre, en réponse aux questionnements des responsables istiqlaliens sur les outils de suivi mobilisés pour réussir ce programme, le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal a reconnu que la mise en œuvre de ladite initiative est confrontée à de nombreux défis. Raison pour laquelle le ministère de l’Intérieur va mobiliser des équipes mobiles dans toutes les régions du Royaume, a-t-il souligné. L’idée derrière cette démarche est de sensibiliser de près les citoyens aux conditions et modalités d’inscription ainsi qu’à leur droit de contester toute décision de refus auprès de l’Agence nationale de soutien social.
Parallèlement à cela, l’Exécutif s’efforce à promouvoir la coordination entre les différentes entités publiques, les collectivités territoriales et les organismes publics impliqués dans la gestion de ces programmes, afin de bouter tout chevauchement en mesure de freiner la bonne mise en œuvre de ce programme royal.
Qu’en est-il de la classe moyenne ?
La classe moyenne n’est pas épargnée des grandes mesures de soutien dictées par le gouvernement. En plus de l’augmentation du SMIG à 10%, déduction de 25% sur les dépenses professionnelles, l’Exécutif entamera dès 2024 les sessions de dialogue social avec les syndicats les plus représentatifs pour améliorer le revenu de cette catégorie sociale.
Dans un autre registre, le ministre a annoncé une augmentation importante du budget des collectivités territoriales, jugé insuffisant par les présidents istiqlaliens ayant pris part à cette rencontre. « L’impôt sur la valeur ajoutée augmentera de 7 à 10% et de 14 à 20%, cela bénéficiera indirectement aux collectivités locales, car 30% de ces revenus seront injectés dans leurs budgets », a indiqué Baraka qui a promis d’accélérer cette augmentation au profit des collectivités locales touchées par le séisme d’Al-Haouz.